Test : LocoRoco Cocoreccho! - PS3

LocoRoco Cocoreccho! - PS3

LocoRoco Cocoreccho! - PS3

Genre : Mini-jeu de plateforme bizarroïde

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Après trois très bon opus sur PSP, la licence LocoRoco a fait un passage éclair en HD lors des débuts de la PlayStation 3. Il y avait juste un problème : c’était nul à chier.

Test effectué à partir d'une version PS3

Sérieusement, on se demande parfois ce qui se passe dans la tête des développeurs. La licence LocoRoco avait un potentiel énorme avec les capacités de la SixAxis, pourquoi ne pas en avoir profité ? Etait-ce vraiment utile de nous mettre aux commandes d’un papillon, dirigeable au stick, émettant des ondes multicolores sensées diriger hasardeusement quelques pauvres LocoRocos disséminés à travers un seul et unique niveau au fond blanc et au level design inadapté au gameplay ? Le but, c’est de nous faire regretter d’avoir dépenser trois euros, en fait ? Ben bravo, c’est réussi.

MAIS FERMEZ VOS GUEULES !

Ben oui. Autant ils étaient mignons auparavant, là, c’est tellement mauvais qu’on a vite fait d’appuyer sur le bouton « Mute » de sa télécommande afin de ne pas être agacé par la bande-son, répétitive, pendant que l’on cherche à comprendre ce que l’on doit faire. Donc, si j’ai bien compris, je contrôle un papillon. Hum, okay. Et quand je passe à proximité de ces LocoRocos endormis, et que j’appuie sur cette touche, ils se réveillent et se mettent à suivre les ondes cheloues que j’ai provoqué. DONC, je dois marteler la touche en question pour qu’ils sachent où aller. D’accord. Et je dois en récupérer un maximum, dans des plates-formes carrément impossibles d’accès, et les amener à un point B pour les sauver et avoir une note finale. Très bien. Et il n’y a qu’un seul niveau, qui plus est, moche. Cool. Oh, God.

Rendez-moi ma PSP...

Le truc, c’est que même le concept est foireux sur les bords. On ne s’amuse pas le moins du monde, on ne prend pas une once de plaisir à évoluer au hasard dans un décor « coloré » de mauvais goûts et encore moins à se dire « J’ai dépensé de l’argent pour ça ! ». Trois euros, bien qu’avec du recul ça ne soit pas grand-chose, c’est déjà trop cher pour cet épisode Cocorrecho!. Retenez qu’il ne s’agit d'ailleurs pas d’un jeu, ni même d’un économiseur d’écran, et encore moins de quelque chose de ludique, mais bel et bien d’un produit marketing attrape-nilgaut dont la place sur le PlayStation Store est sérieusement à discuter. Et pitié, ne prenez pas au sérieux les autres tests du net, qui acclament parfois ce spin-off ou ont pitié et lui accordent un avis tout juste passable. C’est de la mouise dématérialisée. Sincèrement, n’allez pas claquer votre argent comme j’ai pu le faire, pour ensuite regretter de ne pas m’être plutôt acheté un petit charolais à McDo. Ou même, j’ai mieux : pour un euro de plus, vous avez des hits de cette génération en occasion chez tous les revendeurs du pays. Allez, faîtes pas les cons comme je l’ai fait. J’ai trop souffert.
Ce n’est pas Cocoreccho! qu’il devrait s’appeler, mais plutôt Rourouuu!, comme le pigeon. Ce titre n’est pas un jeu, n’est pas un wallpaper interactif, n’est pas conseillé tout court : il s’agit d’un concept raté, pas marrant, pas beau et disposant d’un prix alors qu’il devrait être gratuit. Pour la peine, tac, 1/10, parce que 3 euros divisés par trois. C'comme ça.
11 novembre 2012 à 01h58

Par

Points positifs

  • LOL ?
  • (peut-être la bande-son tirée des opus PSP, mais bon, c'est pas encore sûr)

Points négatifs

  • Ben, tout en fait
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