Déjà plus de quinze jeux sur
Le Seigneur des Anneaux depuis la sortie de la trilogie de Peter Jackson au début des années 2000. C’est pas mal, en effet, certains jeux sont bien mieux que d’autres bien que le plus connu reste le MMORPG qu’on a déjà quasiment oublié. Bref,
LSDA : La Guerre du Nord nous place dans l’univers des films avec un scénario épique, ou presque. Une elfe, Eradan, Andrien, un humain ainsi que le classieux nain Farin rencontrent Grands-Pas dans l’auberge du Poney Fringant, qui leur indique qu’un hobbit porte un anneau en Mordor et que pendant qu’une guerre approche en Terre du Milieu, il va leur falloir protéger le Nord. Bref, une histoire plutôt quelconque mais qu’importe, ce qu’on veut, c’est taper du gobelin et des orques crasseux.
Jeux de nains
Vous choisissez donc un des ces trois personnages, la magie avec l’elfe, l’arc avec l’humain et surtout le combat rapproché avec le nain. Un beat’em all demande de taper dans le tas, et c’est ce que vous ferez. Pas compliqué, vous ne ferez que marteler les deux boutons d’attaque, un pour taper vulgairement, un pour envoyer un coup plus puissant. Ne vous plaignez pas, c’est le genre qui veut ça et tout le jeu est de la même trempe, il faut taper, tuer, c’est tout. A tout ça s’ajoutent tout de même quelques fonctions, comme la possibilité d’entrer en furie pour déclencher un coup spécial, de boire une potion de soin, de se protéger, de sprinter, etc. Tout cela donne un gros défouloir, un massacre continu bien que très brouillon par moments. De plus, vos alliés, souvent en retrait, très idiots, ne feront que vous ralentir dans les combats et vous devrez souvent les sauver d’un statut de ni mort ni vivant. Il est à terre, ne peut rien faire tant que vous ne l’avez pas secouru, mais ne meurt pas si vous l’ignorez. Quelques incohérences auxquelles on peut greffer les bugs de collisions assez fréquents qui bloquent le passage. Si le nain dégage un minimum de charisme, les deux autres personnages s’oublient vite tellement ils sont fades.
Bande de cons
Les combats sont brouillons et bourrins, les personnages sont nazes, mais à plusieurs, et heureusement, c’est meilleur, ou moins mauvais, c’est selon. A condition d’accepter les quelques problèmes du jeu, on passe de bons moments à trois, s’éclatant à défoncer de l’orc avec quelques scènes épiques qui donnent envie de rejouer au jeu. Car oui, une fois terminé, en solo ou en multijoueur, on est surpris à vouloir se le refaire, juste pour le plaisir de taper. Ah, j’oubliais de vous parler de l’évolution des personnages. Tout au long de votre quête, vous ramasserez sur les ennemis, dans des caches ou des coffres des objets, armes et armures, que vous pourrez évidemment équiper, vous et votre communauté. De plus, votre personnage gagne en niveau, et donc des coups spéciaux dans plusieurs catégories, que je vous laisse découvrir. L’appât fonctionne donc puisqu’on se surprend, entre deux phases d’action, à fouiller, à arranger son personnage, afin d’être le meilleur sur le champ de bataille. Un concept inépuisable, mais qui fonctionne à merveille.