Pour sa quatrième édition solide (comprenez en galette) sur Next Gen, le jeu de quizz phare de la PS3 revient avec ce à quoi on ne s'attendait pas du tout, mais alors pas du tout (ironie inside), à savoir une compatibilité avec le
PS Move. Toujours sous la houlette de votre animateur favori, Buzz!, qui pour l'occasion a décidé de grandir de quelques centimètres, vous prenez part à différentes épreuves cocasses ayant pour point commun un seul sujet : la musique. Cette édition propose une compatibilité avec le
Move, pour rendre l'expérience plus rigolote. Mais l'est-elle vraiment ?
Buzz! moi sur le canapé
Il faut avouer quelque chose, c'est que la démocratisation du
PS Eye via les acheteurs de
PS Move a permis qu'on se mette en scène dans tous les jeux qui en découlent.
Start the party,
TV Superstar et maintenant
Buzz, vous pourrez donc coller votre tronche sur votre participant, et même sur l'animateur lui-même. Qu'apporte le
PS Move aux épreuves de
Buzz! ? A priori hélas pas grand chose. L'utilisation du motion controler permet en réalité de conjuguer l'adresse et les connaissances, ce qui sur le papier a de quoi plaire. Vous frappez du maillet votre réponse, vous visez à coup de flèches... Le souci, c'est que la plupart de ces épreuves ne sont pas bien ambitieuses. Les jeux sont très vite redondants, et force est de constater qu'en plus, on s'écarte du principe du quizz. Et puis il faut avouer quelque chose, c'est que le questionnaire est en général plutôt difficile, alors si en plus on galère à valider sa réponse, mais où va le monde ? Le fait est que l'on préférera rapidement revenir à ses bons vieux buzzers. Mais il faut avouer une chose avec
Buzz! c'est que la formule fonctionne toujours. C'est bête, mais ça marche toujours.

En réalité, le jeu n'a pas vraiment évolué depuis sa dernière édition, à peine un ou deux nouveaux personnages et un petite épreuve de déformation de voix spécialement improvisée pour accueillir le questionnaire musical. Mais dans la pratique, la recette a fait ses preuves et elle fonctionne toujours. Les bonnes tartes à la crème dans la gueule des plus mauvais scores, les paris où l'on pose littéralement ses noisettes sur la table en misant sur ses propres points, les mimiques cocasses des candidats, etc. C'est vrai, pas mal de questions sont franchement rudes, mais force est de constater que c'est un jeu qui a de quoi mettre à l'épreuve les plus érudits en la matière. Et s'il est toujours gênant de ne pas trouver une réponse un peu difficile sur un artiste qu'on apprécie, en revanche, on est totalement décomplexé quand on sèche sur la date du rendez-vous chez le dentiste de Johnny Cash en 1985. J'exagère, oui, mais il est parfois un peu triste de voir une série de bonnes questions se gâcher à cause d'une autre dont tout le monde se contrefout.
