Preview : SSX - PS3

SSX - PS3

SSX - PS3

Genre : Snowboard

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Nous avons été invités par Electronic Arts pour essayer SSX qui s'apprête à faire son grand retour le 2 mars prochain. Mais avant de poser nos mains sur le titre, on a eu droit à une présentation de Todd Batty, le directeur créatif du jeu durant laquelle le bougre nous a promis un jeu massif. Mais si les quelques minutes qu'on a passé sur ce titre ne suffisent pas pour dire si le bonhomme dit vrai, elles suffisent amplement pour se faire une première idée.
On a commencé la session par le tutorial. La série des SSX s'étant absentée pendant un bon moment, cette petite séance de remise à niveau fut fort utile pour retrouver un minimum de skill. Ce premier contact est franchement stylé, le titre nous faisant expérimenter les différents tricks à loisirs durant une phase de chute libre. Ces derniers étant bien plus nombreux que dans les volets précédents d’après l'ami Todd. Ils sont répartis en trois niveaux qui se débloquent au fur et à mesure, en enchaînant toujours plus de figures. Il y a le niveau qui ne permet d'effectuer que les tricks de base, ceux-ci remplissant une jauge de boost que l'ont peut utiliser... Ou pas. Si on laisse cette jauge se remplir, on accède alors au mode tricky qui offre un boost infini et qui permet d'effectuer des figures un peu plus poussées. Enfin, si on se débrouille bien, le mode super tricky permet d'effectuer des figures complètement folles.

Plus blanc que blanc

Quand on tombe, il y a forcément un moment où on finit par dire bonjour à son copain le sol. Et si certains s'aplatissent comme des merdes à ce moment là, dans SSX on sort son snowboard et on glisse. On appelle ça avoir la classe. Comme le suggère le slogan du titre : « race it, trick it, survive it », le jeu propose trois modes de jeu. On commence par le mode course, qui propose des tracés sympa et une opposition qui n'est pas là pour faire joli, les concurrents étant rapides. L'utilisation du boost devient vite essentielle si on veut prendre l'avantage. Ce qui impose au joueur de faire des tricks pour remplir sa barre de boost. Mais leur exécution fait perdre un peu de vitesse, il faudra donc trouver le bon équilibre.
Le mode tricks ne change pas des masses par rapport au précédent, mais le but n'est pas le même : il s'agit là de faire un meilleur score que votre adversaire pour l'emporter. Pour ce faire, il n'y a qu'une solution : enchainer les figures et faire péter le multiplicateur de combos. On notera la présence d'un hélico qui survole la piste en permanence et auquel il est possible de s'accrocher. Ce qui est sanctionné par un passage instantané en mode tricky.
Le mode survie est relativement tendu. Comme le laisse suggérer son nom, il s'agit d'arriver entier en bas de la piste. Certaine de ces épreuves ayant lieu de nuit, la chose n'est pas forcément évidente. La santé ne se régénérant pas aussi vite qu'on le voudrait, il faudra donc optimiser son équipement avec une armure plus résistante par exemple.

Oeil pour oeil

L'ensemble est soutenu par un moteur physique qui marche au poil. Celui-ci ayant demandé deux ans de travail aux équipes d'Electronic Arts, le résultat est franchement convaincant. Le reste de la réalisation est légèrement moins abouti. La modélisation est légèrement en-deçà de ce qui se fait actuellement sans pour autant être mauvaise. La gestion des collisions est parfois aussi légèrement bancale, notamment sur les grinds où la planche passe à travers la rampe. Rien de rebutant cependant, tous ces petits défauts relèvent plus du chipotage qu'autre chose. D'autant plus qu'ils seront certainement partiellement corrigés sur la version finale.
Du côté du multijoueurs, si on n'a pas pu s'y frotter, on a tout de même appris qu'il n'y aura pas de mode écran splitté. Le directeur créatif nous a également fait part de sa volonté de supprimer tous les temps d'attentes liés au jeu en ligne. On ne retrouvera donc pas les habituels lobbies. Les courses traditionnelles étant de fait exclues, les épreuves proposées seront plus axées sur le time attack. Par exemple, elles donneront aux joueurs une heure pour faire le meilleur temps sur une piste donnée. Ce type d'épreuve permet aux joueurs de rentrer et sortir de la partie quand ils le souhaitent. Ajoutez à cela Riders.net, l'autolog made in SSX et la possibilité de télécharger les ghosts de ses amis en un clin d'oeil, et on en frémit d'impatience.
Bien que ce contact avec SSX fut bref, il a tout de même suffit pour se forger un avis très positif sur le titre. Et si cette bonne impression doit encore être confirmée dans un test en bonne et due forme, on a hâte d'y être. Vivement le 2 mars.
18 janvier 2012 à 15h33

Par pattoune

Gribouillé par...

pattoune

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Ours savant

Davantage ours que savant, ce con n'a pas compris que l'hibernation c'est en hiver. Résultat, il reste cloitré dans sa grotte à longueur d'année. Ce qui arrange bien du monde. Mais ce n'est pas un mauvais bougre. Il est même plutôt drôle à l'occasion. C'est souvent à ses dépens mais chut, il faut pas le dire. Ayant été récemment rattrapé par l'eau courante et l'électricité, il est désormais en mesure, après avoir difficilement assimilé les bases de l'hygiène corporelle, de nous livrer tests, news et autres contenus enchanteurs. Il nous reste plus qu'a espérer qu'il ne lui vienne pas l'idée de faire prendre un bain à son PC... Trop tard.
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