Preview : Dead Space 3 - PS3

Dead Space 3 - PS3

Dead Space 3 - PS3

Genre : Survival Horror dans l'espace

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La Paris Games Week a été pour nous l'occasion de jouer un peu à Dead Space 3. Ce dernier suscitant nombre d’inquiétudes suite à une présentation très orientée action lors de l'E3 dernier, c'est avec un mélange d'excitation et d'appréhension qu'on a approché la bête de Visceral Games.
La démo débute sur les chapeaux de roue. Alors que le vaisseau dans lequel on se trouve se désagrège avec fracas, il nous faut vite retrouver la combinaison emblématique de la série pour espérer survivre à ce naufrage spatial. Alors on laisse nos camarades d'infortune pour aller la chercher. Pour cela, on longe un grand couloir, notre progression étant ponctuée d'explosions et, chose plus rare dans le jeu vidéo, de changements de gravité. En effet, on se retrouve vite à marcher sur un mur. Enfin arrivés au bout du couloir, on trouve l'objet tant désiré. Et, grosse surprise, Isaac n'entre plus dans un sas pour l'enfiler, mais il le fait sous nos yeux ébahis. On imagine aisément l'énorme quantité de boulot que cela a demandé en terme d'animation. Et même si la caméra se rapproche beaucoup à ce moment là, cela reste étonnant et visuellement réussi.

La gravité, ça sert à rien.

Maintenant qu'on est équipé, les choses sérieuses peuvent débuter. On commence avec une phase à gravité zéro. Il nous faut aider nos camarades à débloquer un module. On dégage donc les amarres avec la télékinésie. Comme prévu, la manœuvre fonctionne. Un peu trop bien d'ailleurs, car on se retrouve projeté, avec le module et nos potes, hors du vaisseau, dans le vide intersidéral, à une vitesse vertigineuse. Il s'en suit une de ces phases de jeu typique de la série, où on doit éviter les débris. Notez cependant que des mines se sont invitées à la fête. Mais n'ayez crainte, ces dernières ne vous tuent pas du premier coup. Néanmoins, si l'on n'y prend pas garde, elles peuvent vite s'avérer mortelles vu leur nombre. À la fin de cette phase, on se retrouve face à un débris gigantesque. Prenant la quasi totalité de l'écran, il ne nous laisse pas d'autre choix que de nous planquer derrière le module, en espérant que celui-ci crée une ouverture. Ce qu'il ne manque pas de faire. On en profite ensuite pour s'agripper à lui et se reposer un peu.

La nécromorphilie, tu connais ?

On se retrouve alors à proximité d'un autre vaisseau qui stationnait non loin de là. On s'empresse bien sûr d'entrer à l'intérieur pour souffler un peu. On se rend alors compte que les générateurs du vaisseau sont hors-service. Alors, encore une fois, on part seul pour le remettre en état de marche. Après autant d'action et d'effets spectaculaires, on retrouve l'ambiance sombre et glauque qu'on aime tant. On avance tout doucement, d'une sale lugubre à l'autre, à l'affût du danger. On trouve une chaussure ici, quelques traces de sang par là. On entend des bruits étranges venant d'on ne sait où. Puis vient la première confrontation. On se retrouve face à des nécromorphes qui restent suspendus au plafond, en sommeil. Lorsqu'on tire sur l'un d'eux, ils sortent alors tous de leur état d'hibernation pour vous attaquer. Plus tard, on en croise d'autres, dont le pattern change en fonction de vos attaques. Ayant une forme humanoïde, ils se mettront à ramper rapidement pour attaquer si vous touchez les jambes, ou se doteront de trois tentacules qui vous balanceront des projectiles si vous les attaquez au dessus de la ceinture. Un effort semble avoir été fait pour renouveler le bestiaire.

Parce que recharger, c'est pour les tapettes.

Pour ce qui est de l'arsenal mis à notre disposition, force est de constater que nos armes étaient efficaces, peut-être même trop. D'autant plus que, côté munitions, on était blindé. Et même si c'était pour les besoins de la démo, il n'empêche que cela crée un sentiment de puissance malvenu dans un survival-horror. On a cependant pu avoir un aperçu du système d'amélioration et de personnalisation des armes. Bien plus complet que dans le deuxième épisode, il permet ici d'améliorer et d'intervertir
chaque pièce de l'arme séparément. Par exemple, il sera apparemment possible de crafter un canon et de le fixer à son arme, changeant totalement les effets de cette dernière. On a malheureusement pas eu le temps de faire le tour des options disponibles, mais sachez que cela promet un large éventail de possibilités. On devrait pouvoir se faire plaisir.

Viens là que je te stase la face

Mais arrêtons de faire joujou avec tous ces gadgets, on a une mission après tout. Alors on continue d'avancer. On a droit à un affrontement dans une zone sans gravité. Ceux-ci sont toujours aussi délicats à aborder. Surtout quand on doit faire face à plusieurs nécromorphes. Petite difficulté supplémentaire, le tir alternatif, qui s'est montré si pratique dans le passé, n'était pas disponible ici. C'est donc Isaac qu'il fallait faire pivoter pour atteindre certains membres. On arrive enfin au générateur. Là, il y a trois sous-modules à relancer pour pouvoir l'allumer. Ce qu'on fait aisément à l'aide de la télékinésie. Bien sûr, il faut composer avec des vagues d'ennemis qui interviennent entre chaque activation. Les ennemis étant toujours plus nombreux, l'utilisation du module de stase devient vite indispensable. Le générateur est de nouveau fonctionnel, alors on se met en route pour retrouver nos petits camarades. C'est alors qu'un nécromorphe surgit de nulle part pour nous découper en rondelles. Une mort bien gore, dans le plus pur style Dead Space.
Si la présentation de l'E3 a pu faire flipper les fans, cette démo a visiblement pour but de rassurer. En un sens l'objectif est atteint, cette dernière montrant que le jeu n'a visiblement pas sombré dans l'action tous azimuts. Cependant, pour ce qui est de faire peur (dans le bon sens du terme ce coup-ci), entre l'équilibrage fait pour faciliter le vie du joueur, et l'ambiance qui ne se prête vraiment pas à ce genre de jeu, il est difficile de se faire une opinion. Cependant, le titre semble utiliser les mêmes ficelles que ses prédécesseurs. Espérons seulement que le jeu final ne se contente pas de ces dernières pour nous donner des frissons de peur et de plaisir.
05 novembre 2012 à 16h43

Par pattoune

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