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La première chose qu’on voit quand on arrive au sud du Convention Center, c’est le stand EA. Très imposant et très dense, on a bien du mal à se faire une place et se farcir toute la queue pour espérer voir un jeu. Fort heureusement, muni d’un Pass VIP, les choses vont soudain beaucoup plus vite. L’occasion d’aller du côté de DICE et de Battlefield 3 pour tester leur dernier jeu et voir à quoi ressemble le mode multi.
J’avoue, j’ai été un peu frustré à la conférence EA lundi dernier lorsque la présentation de BF3 s’est achevée. J’ai eu l’impression de n’avoir rien vu. Genre, rien du tout quoi. Les phases de tank étaient sympathiques, certes, mais pas représentatives de ce à quoi on s’attendait pour un jeu aussi colossal. Quand on voit "Battlefield" marqué à l’écran, on veut clairement du multi. Ils font ça très bien depuis 2006, et on veut les voir. Et je crois que les développeurs de DICE l’ont bien compris, en basant leur présentation au show floor uniquement sur le mode multi. Et on a appris pas mal de petits trucs croustillants, qui font qu’on va avoir bien du mal à attendre le 27 octobre, date de la sortie du jeu.
Hands on, bordel, hands on !
Ici, nous n’avons pas eu droit à une présentation vidéo comme c’est le cas dans beaucoup de stands. On avait un simple powerpoint qui défilait expliquant les différents aspects du multi. Mais fallait pas pour autant être frustré, on y jouerait tout à l’heure. Battlefield 3 est géré par le moteur maison, le fameux Frostbite 2, qui nous a littéralement mis une claque, tant au niveau des animations, de la claque graphique, de la destructibilité des bâtiments et du son. DICE ne fait définitivement pas les choses à moitié. Le jeu reprend le principe de Bad Company 2 au niveau des cartes, à savoir des cartes toujours très vastes, découpées en plusieurs parties, avec des points de contrôle qui nous feront avancer dans la carte. Cette fois, ils ont souhaité mettre en place cet environnement vaste dans les grandes villes comme Paris, où l’on pourra clairement parcourir un parc et s’entretuer, pour ensuite continuer notre bataille dans une station de métro en passant par des bâtiments vides (ou remplis d’ennemis, c’est selon). La carte de Paris se décompose du coup en quatre parties distinctes, qui en font une continuité pour l’équipe qui attaque en mode Conquest. On nous assure aussi que le jeu aura droit à un mode Team Deathmatch, parce que c’est juste inévitable de nos jours, forcément.
Quelle classe
Les développeurs ont mis l’accent sur la simplicité et l’accessibilité des classes. A présent, nous avons droit à 4 classes différentes : tout d’abord l’Assaut qui est la pièce maitresse de toutes les classes. Elle est la classe du soldat de base par excellence à une différence près : elle a été fusionnée avec la classe Medic des anciens BF. Tout bon soldat peut être en mesure de réanimer et de soigner ses alliés. Pratique puisqu’on aura pratiquement plus besoin de respawner derrière et courir 5 minutes avant de retrouver le champs de bataille. L’autre classe est celle de l’Ingénieur. A la manière de BC2, l’ingénieur va réparer les véhicules et apporter son soutien. A ceci on rajoute une lampe torche qui va nous permettre de nous éclairer dans les recoins sombres de la map mais aussi pour éblouir les ennemis. A voir in-game ce que ça peut réellement nous apporter. La troisième classe est celle du support à qui on a apporté une fonction particulièrement alléchante, à savoir un système de tir de suppression. Celui-ci peut tirer à vue sur les ennemis sans spécialement chercher à les tuer, mais surtout pour les dissuader de tirer sur lui et sur ses coéquipiers. En effet, lorsqu’un ennemi se retrouve parmi les bastos du tir de suppression, ses mouvements et sa visée sont altérées, ce qui lui apporte un réel handicap s’il cherche à dézinguer à tout va. Il sera intéressant de suivre l’évolution de cette classe de très près, car elle a un potentiel stratégique super intéressant. Enfin, the last but not least comme on dit aux Amériques, l’Eclaireur. Afin d’éviter de camper et de saouler tout le monde, le sniper devra retenir sa respiration pour avoir une visée correcte et reprendre son souffle entre chaque tir. En plus de cela, trois emplacements seront réservés à chaque classe si on souhaite les customiser comme bon nous semble.
La version que j’ai testé était jouable sur PC (Alienware, qui plus est) à l’indémodable clavier/souris et le rendu était juste parfait, bien qu’on ait une version loin d’être définitive. En somme, cet essai de BF3 s’avère très réussi. La prise en main est rapide, le soldat est plus réactif et plus dynamique. Un sans faute pour le moment. Sortie prévue le 27 octobre en France sur PC, PS3 et Xbox 360 et on a hâte d’y jouer.