Dans cette partie, et en effet comme à celle de l'E3, nous avons une fois encore pris les traits de l'assassin, l'une des deux nouvelles classes du jeu. Pour tout vous dire, il faut savoir que la première aventure de
Borderlands, celle là même qui a servi à écrire le test ci-contre : /x360/12033-borderlands/test_2200.html, nous jouions le personnage de Mordecaï, un sniper accompagné d'un rapace particulièrement efficace nommé Sanguine. Et lorsque nous avons appris que le-dit Mordecaï, et même sa classe de personnage, ne serait plus disponible dans le second épisode, on a pleuré des larmes de sang. Et c'est l'assassin qui pour le moment semble se rapprocher le plus de notre héros, avec un arbre de compétence axé sur les coups critiques en règle générale. Son attaque spéciale, c'est un clone de lui-même qu'il projette devant lui tout en devenant invisible. Ce clone encaisse des dégâts, frappe au corps à corps avec un sabre et vous permet pendant ce temps, par exemple, d'ajuster un tir entre les deux yeux de votre adversaire. A terme, ce clone pourra même devenir explosif, occasionnant ainsi des dommages à la cible avant de disparaître. Nous avons aussi pu apercevoir les autres classes de personnages qui ont, outre un arbre de compétence particulier, aussi une attaque spéciale spécifique. Le Berserk par exemple, pourra tenir pendant un temps limite une arme dans chaque main. Autant dire que les roquettes vont pleuvoir. La Siren peut, elle, maintenir son adversaire dans une bulle au dessus du sol pour le rendre inoffensif et permettre à ses alliés et elle-même de l'arroser. Enfin le Commando propose, comme dans le premier épisode, de poser une tourelle qui prendra ses ennemis pour cible avec lui. D'abord équipé de mitraillettes, celle-ci pourra à terme tourner aux roquettes. Rien que ça... Une cinquième classe a été annoncée par 2K en avril dernier, mais peu d'informations à son propos ont filtré. On sait qu'il s'agit d'une jeune fille, mi-femme mi robot, et qu'elle sera accompagnée d'un robot qu'elle nomme Deathtrap et qui sera selon toute vraisemblance son attaque spéciale. A moins qu'elle ne se contente de ressusciter les robots de la casse, comme son nom pourrait le laisser penser. L
Dès les premiers instants de jeu, force est de constater que
Borderlands 2 est vraiment magnifique. Bien sûr, la démo effectuée se faisait sur PC, avec probablement de grosses bécanes de compétition, mais cela laisse présager le meilleur pour les versions consoles. La mission proposée était assez dirigiste hélas puisque nous n'avons pas beaucoup pu nous écarter de l'objectif principal. Et c'est aussi ça
Borderlands, partir dans une mission et se retrouver dans une autre sous-mission, en entraînant une autre, etc. Au cours de notre périple, plusieurs constatations. Tout d'abord, c'est foutrement plus fourni que le premier épisode, dont les screens apparaissent en comparé comme incroyablement vides. L'humour est aussi toujours un des points forts du jeu, et l'aventure suivie était tordante. A vrai dire, nous avons pu réaliser deux missions annexes plutôt rigolotes. Dans la première, un claptrap, vous savez ces petits robots rigolos sur une roue, vous envoyait vers une aventure incroyable et une mort certaine. Celui-ci se vante d'avoir une fantastique cache d'arme cachée quelque part très très très loin. Mais pour l'avoir, il faut la mériter. Il commence par demander des choses ridicules comme des cailloux, puis de remplir des objectifs complètement loufoques et improbables. Mais lorsque, quelque peu dubitatifs, nous partons à l'aventure, nous découvrons que sa planque est située quelques mètres plus loin. Merci au revoir... De plus, en progressant vers notre objectif, nous avons rencontré un bandit qui, le corps gisant, a lâché un enregistrement pour le moins intéressant. Il disait en somme que la personne qui avait réussi à le zigouiller était probablement méritante et aurait la chance d'obtenir son butin, planqué à quelques kilomètres de là. Arrivé sur place, c'est évidemment un piège qui vous attend, à base d'explosifs et d'ennemis en pagailles.
Nous avons fait connaissance avec quelques nouveaux ennemis, tels que les Goliaths, de gros méchants à petites têtes un peu imprévisibles. Les Bad Ass ont une tentacule qui pousse à la place du crâne lorsque vous l' explosez. Les Raging Goliaths, eux, sont aussi imposants que leurs cousins mais sont plus belliqueux. Lorsque vous leurs tirez dessus, ils s'énervent tellement qu'ils attaquent n'importe qui se trouvant à sa portée, ami ou ennemi. Bref, un ennemi qui se veut le meilleur pote des snipers. Se sont aussi dressés devant nous quelques robots, des vaisseaux spatiaux, une araignée géante et des ennemis équipés de boucliers, eux-même équipés de petits ennemis faisant office de chair à canon la plupart du temps, mais pouvait aussi parfois passer à l'attaque. Dans
Borderlands 2, on fera aussi attention à son style, avec des « Quick Change Machines » permettant de changer de costume autant qu'on le désire en cours de partie. Nos pérégrinations sur Pandora nous ont aussi permis de rencontrer la jeune Tina, une sympathique petite fille de 13 ans complètement ravagée. Obsédée des explosifs, c'est un PNJ haut en couleur comme on espère en rencontrer des tas au cours de l'aventure. Soit dit en passant, c'est avec une certaine émotion que nous avons eu la chance de recroiser les héros du premier opus, maintenant réduit au rôle de PNJ. Cette session nous a aussi permis d'observer une nouvelle feature, les « Badass » levels et les « Badass » points. Ces points confèrent des aptitudes spéciales, mais qui sont reliées à votre compte joueur et non à votre profil de votre personnage. Cela signifie que lorsque vous refaites un perso, vous ne partez pas réellement avec rien du tout et profiterez de toutes ces heures passées à dézinguer à tout va. Les Badass levels n'ont de plus, pas de limite. Cela permet que même en ayant atteint son niveau maximal, votre héros puisse tout de même continuer à évoluer. Le but de la manœuvre est bien sûr d'augmenter considérablement la durée de vie du soft en incitant à la rejouabilité.