Preview : Medal of Honor : Warfighter - PS3

Medal of Honor : Warfighter - PS3
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Electronic Arts nous a convié ce jeudi 4 octobre dans un hôtel parisien pour nous présenter ces deux gros hits à venir cette fin d'année. Nous nous intéresserons ici à Medal of Honor : Warfighter qui aura la lourde tâche de piquer une vente ou deux au géant déboulonnable qu'est Call of Duty. Voici nos impressions guerrières.
Notre prise de contact a débuté avec le solo, le temps de deux missions, bien nerveuses il faut l'avouer. La première nous voit débarquer sur une plage somalienne pour venir en aide à une autre unité sur place. On commence par nettoyer la plage en question, tout en avançant d'une couverture à l'autre. On n'a pas vraiment le choix vu que notre mitrailleuse légère n'a pas la précision requise pour du tir à longue distance. Les balles fusent. Les murs s'effritent à leur impact. Et les explosions soulèvent leur lot de poussière, dégradant la visibilité. Ce Medal of Honor a vraiment de la gueule. Et le Frosbyte 2 fait des merveilles, encore plus que dans Battlefield 3. Et pour ne rien gâcher, on a eu droit à quelques séquences fort sympathiques. On a donc pu dégommer quelques ennemis aux commandes d'un petit drone terrestre qu'on guidait à travers les ruines d'un bâtiment, et apprécier la balistique plutôt réussie, bien que pas évidente à appréhender, lors d'une séquence de snipe. Enfin, la démo se terminait sur une poursuite en voiture étonnamment réussie pour un jeu du genre, cette dernière étant particulièrement palpitante. On coursait un 4X4 qui fonçait à travers une favela, défonçant tout sur son passage, même les gens. On a également testé le système d'ouverture de porte, qui nous laisse choisir la méthode à employer pour entrer dans une pièce (défoncer la porte à coup de pied, de tomahawk, etc...). Ceci fait, le jeu passe au ralenti pour nous permettre d'abattre un maximum d'ennemis avant qu'ils n'aient le temps de réagir, la réalisation d'headshots lors de ces phases en slow-motion permettant de débloquer de nouvelles méthodes. Mais au final, l'emploi d'une méthode plutôt qu'une autre ne semble pas changer grand chose. On verra si ça change d'ici la sortie de la version finale du jeu. Pour ce qui est du déroulement de la partie, il est extrêmement scripté, rendant chaque partie identique. C'est franchement flagrant lors de la phase de snipe, recommencée à plusieurs reprises et rigoureusement identique à tous les niveaux à chaque fois.

Moi j'aime bien faire exploser des trucs

On a ensuite pu tester le multijoueur avec une sorte de mode conquête. Concrètement, une équipe attaque successivement trois points de contrôle afin d'y poser une bombe et tout faire péter, tandis que l'autre les défend. Bien sûr, cette dernière équipe a la possibilité de désamorcer les bombes après leur pose. Le titre propose différentes classes qui sont représentées par des unités spéciales de divers pays. Chacune d'entre elles dispose de capacité spéciales déblocables en fragant. Mais pas besoin de faire des séries comme dans Call of Duty. Vous pouvez donc vous faire dégommer comme un gros noob ou presque et les débloquer. Il existe différents niveaux, et certaines de ces capacités sont dévastatrices. On a pu lancer un missile balistique sur la map, ce qui est quand même pas mal. Sachant qu'on guide ledit missile en vue subjective, autant vous dire qu'il y a moyen de faire un vrai massacre. Cela compense la balistique du titre, rendant les ennemis difficiles à aligner. Cela se ressent jusque dans les déplacements, durant lesquels l'arme se met à tanguer ouvertement. Voilà qui illustre bien la volonté de Danger Close de livrer un jeu authentique. Le mode multijoueurs de ce Medal of Honor propose également une feature intéressante, même s'il est peu probable qu'elle révolutionne le genre : la création de binômes au sein des équipes. En effet, au début de chaque partie, vous serez associés à un autre joueur auprès duquel vous réapparaitrez en cas de mort inopinée. Vous toucherez également des points d'expérience bonus en cas d'action combinée avec lui.
Après ce premier contact avec Medal of Honor, force est de constater qu'il est plutôt sympathique et qu'il a de la gueule. Mais malgré ses qualités, et son évidente envie de creuser les personnages, il reste, pour l'instant, un énième FPS militaire, comme on en voit à la pelle. Et s'il ne fait aucun doute qu'il se démarquera de la plèbe du shooter, il est moins sûr qu'il tienne tête bien longtemps à Black Ops 2. Même s'il devrait constituer une alternative valable à ce dernier.
11 octobre 2012 à 13h02

Par pattoune

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pattoune

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Ours savant

Davantage ours que savant, ce con n'a pas compris que l'hibernation c'est en hiver. Résultat, il reste cloitré dans sa grotte à longueur d'année. Ce qui arrange bien du monde. Mais ce n'est pas un mauvais bougre. Il est même plutôt drôle à l'occasion. C'est souvent à ses dépens mais chut, il faut pas le dire. Ayant été récemment rattrapé par l'eau courante et l'électricité, il est désormais en mesure, après avoir difficilement assimilé les bases de l'hygiène corporelle, de nous livrer tests, news et autres contenus enchanteurs. Il nous reste plus qu'a espérer qu'il ne lui vienne pas l'idée de faire prendre un bain à son PC... Trop tard.
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