La volonté de Kobayashi avec
Dragon's Dogma est simple : il s'agit de réaliser l'un des meilleurs jeux d'action existant, tout simplement. L'histoire se situe dans un monde heroïc fantasy immense (des dires de l'éditeur bien évidemment), avec son lot de créatures fantastiques et autres preux chevaliers. Le héros que vous y incarnez, dont le nom temporaire est "Glin", a un souci, et non des moindres, un dragon s'est emparé de son coeur. Pas très sympa quand même. Mais pour une obscure raison qui je l'avoue nous a échappé, celui-ci a survécu à l'opération et décide en toute logique de courir après son organe qui finalement ne semble pas si vital que ça.
Bon, c'est plus drôle maintenant, tu me rends mon coeur !
Le moteur utilisé est une version avancée du MT Framework, le même que sur les dernières licences de
Capcom, de
Marvel Vs Capcom 3 au prochain
Resident Evil Racoon City. Le résultat est plutôt joli, surtout si nous nous situons bien dans un gigantesque univers ouvert. Il y a un vrai souci du détail, notamment sur les effets de lumière dans les grottes éclairées à la torche ou lorsqu'une créature gigantesque, un griffon semble-t'il, brûle sous vos flèches enflammées. Ca sentirait presque le poulet rôti. Si vous voulez une référence graphique proche, prenez donc
Demon's Souls, qui a de fortes similitudes de par son univers et son traité. Malgré l'implication du réalisateur de
DMC 4, ne cherchez pas l'action intuitive et le plaisir immédiat et tape à l'oeil typique de Dante. Le gameplay de
Dragon's Dogma est infiniment plus complexe, et donc aussi plus difficile, plus lent. Tout d'abord, il y a déjà 3 classes de personnages différentes annoncées, et probablement d'autres par la suite. Il y a le strider, un genre de chevalier, équipé d'un bouclier et d'une épée dans chaque main. Il est possible de se protéger avec le bouclier (incroyable nan?), mais aussi et surtout d'avancer couvert vers l'ennemi, et même de le repousser violemment à coup d'écu. La manipulation de l'épée se fait de manière classique, avec ses coups rapides, ses coups puissants, et des coups chargés. Il faudra aussi compter avec une barre d'énergie, descendant lorsque vous utilisez des coups spéciaux et que vous courez dans tous les sens.
T'façon t' as pas de coeur
L'autre classe jouable de cette démo était l'archer, équipé comme on s'en doute de flèches pour la distance et de couteaux de courte portée pour le corps à corps. La dernière classe annoncée était le mage, mais aucune image ou démonstration de gameplay n'a été dévoilée à ce jour à ce propos. Ce qui ressort de cette démo, c'est la profondeur que semble offrir
Dragon's Dogma dans son gameplay. Votre héros évolue avec de l'expérience, possède un inventaire, et on peut donc supposer des tas d'objets et d'armes différentes à combiner. L'aventure semble proposer d'être accompagné en permanence d'un ou plusieurs personnages alliés dirigés par l' I.A. pour vous épauler durant les combats. Ceux-ci interviennent de différentes manières, telles que l'application de soins, le simple combat ou, comme nous avons pu le constater lors de l'affrontement avec le griffon, de booster vos attaques. C'est ainsi qu'un allié mage a gracieusement enflammé les flèches que nous tirions sur la bestioles afin de lui faire prendre feu. Loin d'être un pur beat'em all,
Dragon's Dogma propose donc une vraie notion RPG (au moins à la japonaise), avec sa gestion d'expériences, de pouvoirs, d'alliés, mais aussi des choix qu'il vous faudra faire tout au long de l'aventure puisqu'il semblerait qu'il y ait aussi une certaine liberté à ce niveau. Toutefois, la démo ne nous a pas permis de tester cette facette du jeu.