Test : Mon Coach Personnel: Club Fitness - PS3

Mon Coach Personnel: Club Fitness - PS3
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Il y a des jours comme ça, où on se demande ce qu'on a bien pu faire pour mériter ça, comment on a fait pour se retrouver avec un karma si merdique que même Cole McGrath n'en voudrait pas. Pourquoi je perds toujours à l'Euromillion ? Pourquoi je me prends des râteaux à la pelle ? Pourquoi Coyote n'arrive jamais à choper ce connard de Beep-Beep ? Et quand je demande à notre rédacteur en chef bien aimé (faut bien lui lécher le cul de temps en temps hein) pourquoi c'est moi qui hérite de Mon Coach Personnel : Club Fitness, il ne trouve rien d'autre à me répondre que : parce que t'es un gros tas de graisse qui ressemble à rien. La question qui me vient là maintenant, c'est : mais pourquoi est-il aussi méchant ?
C'est donc après avoir pris mon Lexomil et deux Xanax - il fallait au moins ça - que je mets la galette dans ma PlayStation 3. Force est de constater que l'habillage du titre d'Ubisoft en jette un max. Les menus sont classes et soignés, pour ne pas dire beaux, et les vides laissés par ces derniers sont comblés par de magnifiques fonds en HD, pour la version PS3 en tout cas. L'interface est fluide et intuitive et la navigation des plus agréables. La première impression est donc très positive, et ce souci esthétique se ressent jusque dans les sessions elles-mêmes. Si la modélisation des personnages et des décors n'est pas au top de ce qui se fait en ce moment, elle est tout de même de belle facture et l'ensemble est fort beau.

Non mais c'est quoi ce foutage de gueule ?!

Si le titre propose une quantité honorable d'exercices divers et variés, on remarque vite qu'ils se divisent en deux catégories : ceux qui ont un point bleu et ceux qui n'en ont pas. Autrement dit, ceux qui sont compatibles avec les périphériques de détection de mouvement et ceux qui ne le sont pas. Pour les exercices appartenant à la première catégorie, si la détection de mouvement n'est pas toujours optimale, elle reste correcte dans l'ensemble, d'autant plus que le titre juge plutôt efficacement notre performance, même si on peut émettre des réserves pour les mouvements impliquant les jambes. Ceux qui jouent sur PlayStation 3 pourront en plus se voir à l'écran pour une séance d'autocritique, ou d'autosatisfaction selon les cas, mais c'est quand même plus rare.
Pour les sessions de la deuxième catégorie, c'est une autre histoire. Si le fait de se débarrasser de la manette n'est pas un problème en soi, le problème est que le PlayStation Eye et la Sensorbar ne sont pas des Kinect. Du coup, on se retrouve dans des situations surréalistes où le jeu vous dit que vous êtes trop balèze alors que vous êtes resté avachis sur votre canapé à siroter un bon petit Ricard tout au long de l'exercice. Ce ne serait pas un gros problème si seulement quelques exercices étaient concernés, mais près de la moitié des séances proposées sont dans ce cas. Du bon gros foutage de gueule en somme, et ce n'est pas la création sommaire d'un profil de joueur qui va y changer quelque-chose. A ce tarif là, autant se prendre un DVD, ça fera moins mal à votre porte monnaie.
Si avec Mon Coach Personnel : Club Fitness, Ubisoft a mis le paquet sur la forme pour nous livrer un titre superbe esthétiquement parlant, on aurait aimé qu'ils évitent de nous entuber sur 50% du contenu du jeu. A vouloir faire du fric à tout va avec des titres de ce genre, Ubisoft risque de perdre la confiance des joueurs, même les moins exigeants.
15 août 2011 à 11h11

Par

Points positifs

  • Une réalisation de qualité
  • De la bonne musique
  • Beaucoup de sessions...

Points négatifs

  • ... mais la moitié ne sert à rien
  • Ça sent un peu le foutage de gueule quand même

Gribouillé par...

pattoune

pattoune

Ours savant

Davantage ours que savant, ce con n'a pas compris que l'hibernation c'est en hiver. Résultat, il reste cloitré dans sa grotte à longueur d'année. Ce qui arrange bien du monde. Mais ce n'est pas un mauvais bougre. Il est même plutôt drôle à l'occasion. C'est souvent à ses dépens mais chut, il faut pas le dire. Ayant été récemment rattrapé par l'eau courante et l'électricité, il est désormais en mesure, après avoir difficilement assimilé les bases de l'hygiène corporelle, de nous livrer tests, news et autres contenus enchanteurs. Il nous reste plus qu'a espérer qu'il ne lui vienne pas l'idée de faire prendre un bain à son PC... Trop tard.
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