Jack a un souci. Il doit de l'argent. Beaucoup d'argent. Et à des mecs pas très rigolos, le genre à faire des offres qu'on ne peut refuser, à manger des salades de doigts et offrir des siestes sous-marines à leurs amis. La seule échappatoire qu'il lui reste, c'est cette gigantesque course reliant San Franciso à New York et dont la dotation est une coquette somme : 5 millions de dollars. Le genre de récompense capable de solutionner bien des soucis.
Cours plus vite que les balles
Ainsi, Jack n'a pas 36 solutions. Au cours des différentes épreuves de course à travers les Etats-Unis, il doit systématiquement arriver premier. Le scénario introduit pour la première fois dans un
Need For Speed un concept un peu bâtard : le fait de sortir de la voiture. Ces actions semblent dépendre de QTE et paraissent plutôt limitées au total puisqu'il semblerait qu'à peine 10% de l'aventure se déroule à l'extérieur du véhicule. Difficile de vous donner des impressions sur ce concept, mais il faut avouer qu'on l'attend un petit peu dubitativement. Toutefois, cela ne doit pas dissimuler la partie la plus importante et principale du jeu, à savoir les courses de voiture. Comme à l'accoutumée, il faudra bien sûr éviter de se faire attraper par la police, avec ses voitures, ses barrages et ses hélicoptères, mais surtout tenir la distance. Une fois que Jack a doublé quelqu'un, son but sera de rester devant le plus longtemps possible pour valider son avance et se mesurer au concurrent suivant. Ah, et contrairement au dernier épisode, apprenez qu'ici il n'y a pas de bonus permettant de brouiller les radars des flics ou mettre des herses. C'est vous et votre caisse.
Le fond de commerce de
The Run, c'est clairement le
Frost Bite 2. Ce moteur, également utilisé sur le prochain
Battlefield 3, c'est clairement ce qui est mis en avant pour se différencier du dernier épisode. Le rendu de vitesse est vraiment convaincant, les graphismes bien léchés, mais l'intérêt de celui-ci réside particulièrement dans ses environnements, fortement destructibles à la manière d'un
Battlefield justement. Après essais sur piste enneigées, on remarque effectivement qu'un sacré boulot a été effectué sur les obstacles. Des tirs de RPG dans la montagne faisaient chuter de la neige, des pierres, etc. Côté pilotage, ça oblige à tenir compte d'obstacles que l'on ne voit pas forcément venir longtemps à l'avance. Certains stoppent net, d'autre ne font que vous ralentir. De ce fait, les éléments extérieurs conjugués aux intempéries et aux ennemis de toutes sortes (flics ou concurrents) semblent offrir une grosse marge de progression pour améliorer son temps sur chaque course.
Et pour comparer son temps avec ses petits amis, rien de mieux qu'un bon autolog. Celui-ci, déjà présent sur la précédente mouture, a pour but d'encourager la compétition entre joueurs en permettant de connaître en temps réel toutes les performances de ses amis sur le live. On peut ainsi comparer le temps que met chacun à parcourir le chemin total entre New York et San Francisco, observer leur score dans chaque partie du chemin afin de voir où sont nos faiblesses et nos forces... Mais aussi bien sûr se la péter via tous les moyens possibles sur les réseaux sociaux.