Test : Dragon Ball Z : Ultimate Tenkaichi - PS3

Dragon Ball Z : Ultimate Tenkaichi - PS3
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En plus de sortir globalement à la même période que le Beaujolais, l’édition de DBZ Budokai est un peu comme la piquette annuelle : sans grand bouleversement, on s’attend toujours au même goût, de temps en temps y a un bon cru, et au final, c’est une bonne occasion de réunir ses amis autour de tranches de saucissons premier prix.
Ultimate Tenkaichi, c’est le nom de ce nouvel opus de la saga DBZ Budokai commencé à une époque que les moins de 15 ans ne peuvent pas connaître. Ultimate, ultimate ? Serait-ce enfin le dernier opus ? Ou l’ultime, donc le plus complet ? Ni l’un ni l’autre sûrement. Rendez-vous compte, j’ai joué à tous les épisodes de cette série depuis le tout premier, sauf un trou de 3 ans. J’ai, en gros, loupé presque l’intégralité des softs Xbox 360 et ma dernière expérience date donc du dernier sur PS2. Et là, PAF, quand j’allume UT, je me retrouve avec mon jeu PS2 ? Me serais-je gouré de console ? Ben non.

Chala-head-Chala

Certes, je suis mauvaise langue. En effet, le jeu est évidemment plus beau, un poil plus sanguin et… et c’est tout en fait. L’éditeur avait déjà fait l’effort d’intégrer tous les personnages du monde de DBZ dans les versions précédentes. Puis, encore plus fort, il avait intégré les personnages qui n’existaient pas (DBGT et ce genre de conneries). Et maintenant, encore encore plus plus fort : il intègre des personnages créés par les joueurs. Au lancement, une introduction de type DBZ Kai (la version remixée avec des graphismes genre comics des années 3000) le prouve : à côté de nos héros habituels de DBZ, on retrouve des personnages semblant sortir tout droit du fan-fic DBAF. En fait, non, c’est juste pour prévenir le joueur qu’il pourra créer ses persos. Persos qu’il pourra ensuite personnaliser brièvement (coupe de cheveux, couleur des fringues) et lui attribuer certaines (désormais célèbres) « capsules » de compétences glanées au fil de son aventure.

Ore wa Son Goku demo Bejita demo nai!

L’aventure justement, se fait toujours via un mode histoire où l’un ou l’autre héros parcourt une mappemonde sur un nuage supersonique ou en volant. Se suivent des petites scènes de combats qui relatent l’histoire du manga. Petite nouveauté, le héros peut voyager dans le temps et faire indifféremment les épisodes de l’une ou l’autre saga (Cell, Buu, Namek, etc.). Si l’on devait mettre quelque chose au crédit d’UT, on pourrait dire qu’il comblera toujours autant ses fans. La musique de « Chala Head Chala » au générique, les vrais personnages, les vraies techniques, la possibilité de mettre (ouf) les voix en jap, tout est toujours là. Mais, comme toujours, les défauts récurrents du jeu sont également toujours présents. Genre les temps de chargement d’une plombe pour chaque simili action demandée à la console. Juste inadmissible.

T'aimes le QTE?

En combat, on se retrouve avec un jeu très nerveux qui privilégie très souvent les QTE au profit de l’action brute. Une version qui semble über-simplifiée. Les combattants, qui se contrôlent tous de la même façon, et c’est bien dommage, peuvent se retrouver en mode combat rapproché ou combat lointain selon l’action, et en fonction de cela, enverront des techniques ou se péteront joyeusement le nez. Pour de nombreux coups, d’ailleurs, il faudra choisir judicieusement d’un côté ou de l’autre du stick, ou sur un des 4 boutons de la manette, afin de favoriser l’une ou l’autre technique ou action (par exemple, lors d’une défense, décider d’esquiver, de repousser ou de bloquer). Un genre de pierre, feuille, ciseaux next-gen quoi. Visuellement, c’est toujours aussi joli. Ca pète dans tous les sens, avec des effets de lumières, et la terre tremble quand ca explose. Comme d’hab aussi, les décors se détruisent, on voit le déferlement de puissance des héros qui ont toujours autant besoin de charger avant de pouvoir envoyer du bois. Et tout ceci est enfin entrecoupé de morceaux d’anime au lieu de banales cut-scene en diapos avec une voice-over par-dessus.
Ultimate Tenkaichi n'est ni l'épisode ultime et (je pense) ni le dernier épisode de la série, car c'est un vrai filon pour l'éditeur. Malgré son côté très fan-service et ses modes très complets, le jeu souffre toujours autant de ses défauts, si caractéristiques. A croire qu'en 10 ans, ils n'ont toujours pas compris qu'il fallait changer de formule.
02 décembre 2011 à 11h27

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Points positifs

  • C'est joli, c'est fun, c'est violent

Points négatifs

  • Les QTE pour tout, et qui finissent par être lourds
  • Les temps de chargements BEAUCOUP trop longs
  • Toujours la même chose
  • Pas le meilleur de la série
  • Créer ses avatars? Pas convaincu...
  • Combats simplifiés
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