Preview : FIFA Street - PS3

FIFA Street - PS3

FIFA Street - PS3

Genre : Foot de rue

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Alors que je passais une soirée paisible à me balader dans les terres de Bordeciel, tranchant du manant et cramant du troll à l'envie, le bip caractéristique de msn se fait entendre. Je me dirige alors tout de go vers mon second PC ( oui je suis pété de thunes) pour voir qui ose m'interrompre. Et ce n'est autre que JoKeR, notre rédacteur, qui me demande, affolé qu'il était : Dis tu peux aller à la preview de FIFA Street demain ? Là-dessus je réponds : « T'es au courant que je n'y connais rien à FIFA et qu'en plus j'aime pas le foot ? » Sur ce, il sort l'argument imparable : Ouais mais on a personne d'autre. Et voilà comment je me retrouve à devoir écrire un article en essayant d'avoir l'air de vaguement maîtriser le sujet.
C'est au Studio SFR, situé rue Tronchet dans le huitième arrondissement parisien (oui, je meuble) qu'on a pu faire connaissance avec le titre d'Electronic Arts. Mais avant cela, on a eu droit à une petite présentation du titre en bonne et due forme par son producteur, Gary Paterson, qui a spécialement fait le déplacement pour l'occasion. Ce dernier en profite pour nous expliquer que c'est le jeu de foot de rue le plus réaliste qui ai été créé et avance pour preuve le fait que la totalité de l'équipe de développement du titre a été recrutée dans le staff de celle de FIFA. Mais alors qui bosse sur FIFA 13 ? Plus sérieusement, le personnel n'est pas la seule chose à avoir été reprise à la licence footballistique d'EA Sports, le moteur du jeu, qui gère la physique, les collisions et bien d'autres aspects du titre ont également été emprunté au passage. Voilà un argument qu'il est sérieux. Là dessus, il enchaîne avec ce qui démarque FIFA Street de sa grande sœur. Et si elles sont nombreuses, elles peuvent se résumer en un mot : le style. Et vous voilà bien avancés maintenant ! En gros, là ou le FIFA traditionnel fait l'apologie de l'action carrée et bien construite se concluant par un but si tout va bien, FIFA Street récompense plutôt les passements de jambes, petits ponts et autres figures stylées spécifiques au foot.

Il a pris l'AJ Auxerre. J'ai pris le Brésil. Il m'a mis 6-3. On a pris rendez-vous pour un deuxième set.

Ouais je sais, c'est pathétique. Mais vu mon expérience en jeu de foot, il fallait pas s'attendre à beaucoup mieux. Tout ça pour dire qu'après la présentation, on a pu tâter de la bête. Et manette en main, la filiation avec FIFA se fait tout de suite sentir, l'inertie des joueurs et le touché de balle ne dépaysera pas franchement les aficionados de la série (je dis ça mais bon...). Les contrôles de base sont là aussi. Même moi qui n'ai pas pas touché à un un jeu de foot depuis FIFA 98 (retenez bien ceci pour la suite de la preview), j'ai repris mes marques (mais pas mes skills) au bout de quelques minutes. Cela veut-il dire que les développeurs n'ont rien foutu ? Pas si sûr. Le foot de rue étant une discipline bien distincte, elle implique des règles, et donc un gameplay bien différent. Et si, sur le terrain, les touches et les fautes ont disparu, c'est bel et bien sur la manette que le changement se fait le plus sentir... Enfin je crois. Pour commencer, si le stick gauche sert à déplacer le personnage, le stick droit permet lui de contrôler la balle et d'effectuer passements de jambe et divers tricks basiques (rappel pour les lecteurs les moins attentifs : FIFA 98 !). Pour ce qui est des gâchettes, Gary nous a expliqué durant sa présentation qu'ils les ont utilisées comme dans un jeu de caisse. Ainsi, R2 sert donc à sprinter et L2 à faire du sur place pour effectuer quelques tricks plus évolués à l'aide des sticks. Il est également possible de jongler et de faire des passes stylées avec L1 et R1.

C'est quoi déjà un hors-jeu ? Et une touche ?

Le foot de rue n'ayant pas de règles précises, les équipes d'EA ont dû faire des choix à ce niveau là. C'est à ce titre que l'on doit la disparition des fautes et des touches, ainsi que des corners suivant les terrains. Pour ce qui est du nombre de joueurs sur le terrain, les développeurs ont opté pour un entre-deux judicieux. Ils ont pris pour base des équipes de cinq joueurs pour les modes de jeu principaux, tout en donnant aux joueurs la possibilité de paramétrer leurs matchs, autorisant des confrontations allant du un contre un au six contre six. Le tout sur des terrains de tailles variées, pouvant s'adapter à la plupart des configurations. On retrouve bien entendu les matchs standards, dynamisés par la taille des terrains et la quasi-absence d'arrêts de jeu liée à la disparition des touches et des fautes. Et oui, il est fini le temps où on interrompait une action adverse dans sa zone de réparation en faisant une faute volontaire au milieu du terrain. FIFA 97, c'était le bon vieux temps... Mais cessons les digressions inutiles, je crois avoir assez meublé, pour en revenir aux modes de jeu les plus intéressants auxquels on a pu se frotter. Le premier se nomme « dernier survivant », et tout est dans le titre sinon que le dernier joueur sur le terrain fait perdre son équipe. En effet, les joueurs sortent du terrain lorsqu'ils marquent un but, et c'est la première équipe qui fait sortir tous ses joueurs qui gagne. Ce mode est intéressant car il permet à tout le monde de s'amuser à un moment ou à un autre. On a beau être un dieu à FIFA, jouer à un contre cinq, c'est chaud. Mais c'est là que moi, le mauvais, je m'amuse.

Et autrement, entre l'Empire et Ulfrich Sombrage, vous soutenez qui ?

On a ensuite pu s'essayer à un mode de jeu tout aussi original et dont je tairais le nom. Mais c'est pas parce que je l'ai oublié hein. C'est juste que je veux pas vous spoiler.... Enfin passons, ce mode prend la forme d'un deux contre deux où, avant de marquer un but, il faut faire des figures (dribbles, petits ponts, etc...) pour engranger des points qui ne seront validés que si on marque un but. Il est important de noter que si l'adversaire marque avant, les points non validés sont perdus. Il en est de même quand la mi-temps se termine.
Enfin, si on n'a pas pu y toucher, Gary nous a tout de même parlé du mode World Tour qui nous permet de créer un joueur à notre image (ou pas) et de le faire évoluer lors de diverses épreuves. Durant ces matchs, il faudra veiller à le faire jouer avec classe de manière à ce qu'il gagne des points de style qui lui permettront d'acquérir de nouvelles compétences, il s'agit des tricks sur lesquels on n'arrête pas de revenir depuis le début. C'est donc un vrai système d'expérience qui a été mis en place dans ce FIFA Street. Pour ce qui est des fonctionnalités online, on retrouve le season mode de FIFA 12 (mais ne me demandez surtout pas ce que c'est), mais on a également la possibilité de créé sa propre équipe constituée de son avatar et de ceux de nos amis, ces derniers étant stockés sur les serveurs d'EA.
Si FIFA Street emprunte beaucoup à son aîné sur le plan technique, le titre possède néanmoins sa propre identité en imposant d'entrée un style de jeu qui tranche avec le reste de la production vidéo-footballistique actuelle. À la fois fun et technique, profond et simple d'accès (quelques minutes suffisent à assimiler les tricks de base), le titre d'EA Sports est bien parti pour frapper un grand coup. Et c'est bien ce qui devrait se passer, sauf accident industriel, mais on vous en reparle lors du test.
12 février 2012 à 15h57

Par pattoune

Gribouillé par...

pattoune

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Ours savant

Davantage ours que savant, ce con n'a pas compris que l'hibernation c'est en hiver. Résultat, il reste cloitré dans sa grotte à longueur d'année. Ce qui arrange bien du monde. Mais ce n'est pas un mauvais bougre. Il est même plutôt drôle à l'occasion. C'est souvent à ses dépens mais chut, il faut pas le dire. Ayant été récemment rattrapé par l'eau courante et l'électricité, il est désormais en mesure, après avoir difficilement assimilé les bases de l'hygiène corporelle, de nous livrer tests, news et autres contenus enchanteurs. Il nous reste plus qu'a espérer qu'il ne lui vienne pas l'idée de faire prendre un bain à son PC... Trop tard.
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