Kill Team prend place, à l'image de Space Marine, dans l'univers de
Warhammer 40.000, soit dans un 41ème siècle foutrement déprimant, où l'humanité est dirigée par un dictateur moribond et sujette à des attaques d'autres races. Le titre débute alors qu'un vaisseau orc s'apprête a attaquer le monde Forge, une planète dédiée à la fabrication d'armes pour les humains. Certaines de ces armes étant extrêmement puissantes, une telle offensive de la part des Orcs serait désastreuse si elle venait à réussir. Vous incarnez un Ultra-Marine chargé d'infiltrer les vaisseau hostile et de le saboter afin qu'il n'arrive jamais à destination. Et par infiltrer et saboter, on veut dire foncer dans le tas et tout faire péter. Le scénario n'est certainement pas le point fort du titre.
Tout en finesse... ou presque
Le titre se présente sous la forme d'un dual stick game : on se déplace avec le stick gauche, on vise et on tire avec le droit. Ce choix ergonomique sert à merveille le gameplay vif et nerveux du jeu qui nous propose de visiter les différentes zones du vaisseau en mitraillant tout ce qui se dresse sur notre chemin. Offrant un déluge d'action débridée, le titre souffre néanmoins d'un level design peu inspiré et très linéaire. En effet, on se contente la plupart du temps de suivre de longs couloirs en flinguant les vagues successives d'ennemis, ce qui rend au final le jeu assez répétitif. Le pire, c'est que parfois, on arrive à anticiper les vagues d'ennemis. Bref, au bout d'un moment, l'ennui s'installe. Et ce n'est malheureusement pas l'entrée en scène des Tyranides qui va y changer quelque chose.
Des efforts gâchés
Ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé. En effet, les équipes de développement ont eu la bonne idée de proposer aux joueurs d'incarner plusieurs classes de personnages. On a ainsi la possibilité d'incarner un archiviste, un vétéran d'appui, un vétéran d'assaut et un techmarine, chacune de ces classes ayant des armes propres déblocables au fil de l'aventure. De même, elles ont toutes une technique de furie propre, si le vétéran d'appui verra sa puissance de feu et sa cadence de tir décuplées pendant un bref instant, le vétéran d'assaut pourra quant à lui foncer sur un groupe d'assaillants et déclencher une onde de choc qui tue tous les ennemis à portée. Pour utiliser ces techniques, il suffit de massacrer les ennemis à la chaîne, ce qui remplira votre jauge de furie. Autrement, vous aurez aussi la possibilité de collecter des bonus, pas plus d'un à la fois, pour améliorer certaines caractéristiques de votre personnage pendant un bref instant comme la santé, la cadence de tir, etc...
Plein de petites choses sympas comme celles citées ci-dessus soutiennent le gameplay, Malheureusement, le titre est plombé par une difficulté rédhibitoire qui vous impose de recommencer nombre de passages une bonne dizaine de fois. Et en plus de ça, les checkpoints sont beaucoup trop éloignés et par forcément bien placés, si bien que vous devrez souvent vous retaper un bon gros quart d'heure de jeu, si ce n'est pas plus, avant d'arriver au passage qui pose problème.