C'est à
La Pagode, un cinéma du septième arrondissement parisien que s'est déroulée la présentation. Mais avant de nous parler du jeu qui nous intéresse ici, les différents intervenants se sont attardés sur la licence Naruto dans sa globalité, en nous balançant tout un tas de chiffres. Ainsi, on a appris que le manga Naruto s'est écoulé à 175 millions d'exemplaires à travers le monde, dont 14 millions en France. Mais le jeu vidéo n'est pas en reste avec ses 10 millions d'unités vendues. Mais l'animé n'est pas en reste non plus, vu que le 500ème épisode de la série va être diffusé cette année sur
Game One. Alors si vous vous demandez si on va encore bouffer du Naruto dans les prochaines années, la réponse est manifestement oui. Et ça devrait durer encore longtemps. Mais c'est pas bien grave. Parce qu'au fond, on aime ça.
Ready ? Fight !
La présentation s'est concentrée sur le chapitre 4 du mode histoire. Celui-ci nous narre l'entraînement du jeune ninja avec Killer-Bee, juste avant la grande guerre des ninjas. S'il y en a à qui ça parle. C'est également là que Naruto apprend dans le détail le déroulement des évènements entourant sa naissance, de la rencontre de ses parents à l'enfermement de Kyubi dans son corps. Cette séquence nous a permis de voir un combat opposant Naruto au démon renard à neuf queues franchement impressionnant, nerveux et bien mis en scène. Notez qu'au début du combat, on aura désormais le choix entre deux modes. Il y a tout d'abord le mode Héros, qui permettra d’appeler un compagnon en cas de besoin pour qu'il vous file un coup de main. Il correspond au mode de difficulté normal du titre. Mais les amateurs de challenge pourront se passer de cette aide occasionnelle en choisissant le mode Légende, qui offrira une récompense plus intéressante en cas de réussite.
Je veux ma maman !
Le staff de
CyberConnect2 présent sur place a lourdement insisté sur le fait que ce volet mettra plus l'accent sur l'émotion. Le choix de nous montrer ce chapitre plutôt qu'un autre témoigne de cette volonté. Seulement voilà, vouloir ajouter de l'émotion est une chose, et bien le faire en est une autre. Et ce qu'on a vu ici n'était pas franchement reluisant. Pour faire simple, sur la totalité du chapitre 4 qui dure tout de même près d'une heure, si ce n'est plus, on n'a eu droit qu'à 15 minutes de gameplay (en comptant large). Alors on se doute bien (on espère en tout cas) qu'il doit y avoir tout un tas de quêtes secondaires que l'on ne nous a pas montré. Mais quand même, cela fait beaucoup de cinématiques. D'autant plus que celles-ci, réalisées avec le moteur du jeu, pâtissent d'une mise-en-scène franchement molle et sont, de tout façon, hachées par d'innombrables temps de chargements. On se retrouve alors face à d'interminables dialogues qui finissent à la longue par susciter l'ennui. Dommage.