Test : Rocketbirds : Hardboiled Chicken - PS3

Rocketbirds : Hardboiled Chicken - PS3

Rocketbirds : Hardboiled Chicken - PS3

Genre : Plates-formes/Action de poulet

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Après une entrée déjà remarquée l’année dernière, Rocketbirds : Hardboiled Chicken revient sur le devant de la scène avec une très récente sortie sur PC. Que vaut donc cette version du titre de Ratloop ? Amis des volailles, un test plein de sauce barbec’ pour vous.

Test effectué à partir d'une version PC

Les KFC libérerons Albatropolis !

Hardboiled Chicken est, comme son nom l’indique, un poulet élevé au grain première catégorie. Même plus que ça. Notre volaille nationale a autrefois reçu un entraînement digne de notre belle légion dans le but de devenir l’exécuteur en chef du dictateur Putzki, pingouin de son état. Seulement voilà : frappé par la lumière divine, Hardboiled décide de faire le bien et de se rebiffer contre son infâme leader blanc et noir. C’est ainsi qu’il se retrouve à diriger une rébellion, participant à une guérilla urbaine dont l’issue le mènera jusqu’au seuil du repère de Putzki et de son armée de pingouins armés de flingues jusqu’au bout des plumes. Sentant bon les meilleures heures du jeu Old-School à l’ancienne, Rocketbirds : Hardboiled Chicken dispose d’origines toutes trouvées. Entre Prince of Persia et Flashback, le jeu de Ratloop vous proposera de traverser des niveaux composés d’environnements de différentes natures (jungle, musée, infrastructure militaire, etc.) tout au long de 15 chapitres. Le contexte scénaristique du titre vous place au beau milieu d’une guerre entre deux factions, ce qui vous permettra d’utiliser une artillerie composée de plusieurs types d’armes (Pistolet, MP5, AK-47, Fusil à pompe, grenades) pour faire la fête aux soldats pingouins. Ces derniers sont également de différents types, allant du troufion de base peu résistant au gradé qui dispose de plus de vie, de ceux armés de bazookas ou encore des gros pingouins avec boucliers. Le système de combat est similaire à celui que vous pouviez rencontrer sur nos vieux jeux 2D de l’époque, soit des joutes directes en ligne droite. Le concept reste donc bien bourrin et reste pensé en tant que tel. Vous avancerez dans les niveaux en refroidissant la volaille ennemie tout en évitant de vous faire tirer dessus le premier. Les niveaux ont été construits pour répondre au style très connu de la plate-forme/action sans oublier de proposer un peu de challenge, non pas au niveau des combat, mais au niveau de la réflexion et de l’exploration. Dans la majorité des chapitres, avancer est synonyme de découverte de cartes magnétiques afin de débloquer des portes impossibles à franchir autrement. Dispersées sur les étages et cachées dans des recoins, ces cartes sont parfois accessibles facilement, parfois il faudra user d’un peu de matière grise pour les atteindre : transporter et empiler des caisses, jouer avec les ascenseurs, se faufiler dans un bouche d’aération cachée… A noter l'utilisation du "Brainbug", sorte d'insecte pouvant être jeté comme une grenade qui parasite le cerveau de votre ennemi et vous permet d'en prendre le contrôle. On s'amusera alors à explorer les environs dans le corps d'un soldat pingouin, cherchant interrupteurs et méchants à dézinguer avant de se coller une balle dans la tête. On trouvera dommage de ne pas avoir permis au "Brainbug" une utilisation plus sophistiquée, ainsi qu'un nombre de petites énigmes et autres casse-têtes de logiques trop faible, d'où l'absence de "piquant" durant la traversée des niveaux, ce qui n'aurait pas été de trop.

"It's time for jetpaction !" Hardboiled

Coupant un peu le rythme de la progression, Hardboiled se fera un plaisir de mettre son jetpack sur les plumes afin de réduire en cendres les grands zeppelins appartenant à l’armée de Putzki. Dans ces entre-niveaux, il vous suffira de voler dans tous les sens et dézinguer les pingouins volant tout en ramassant munitions et vies nécessaires à votre survie dans les airs. Cela se terminera par un atterrissage et une rapide exploration du zeppelin avant de tout faire péter et de filer au niveau suivant.
Techniquement parlant, la réalisation du titre demeure plus que correcte pour un projet de cet acabit. Les couleurs ressortent bien et les animations, clairement empruntées aux succès Old-School d’antan, sont d’une impeccable fluidité. On aurait apprécié un panel de mouvements agrandi afin de rendre l’exploration un peu plus profonde toutefois. Au niveau des sons et voix, c’est tout à fait respectable pour un soft comme celui-ci : saluons d’ailleurs le choix du très bon groupe autrichien New World Revolution qui a composé toutes les musiques du jeu. Au niveau de la durée de vie, il vous faudra entre deux et trois heures pour boucler le scénario en mode normal, ajoutez à cela deux heures pour le mode multi, petite nouveauté de cette version. Ce mode vous permettra de revisiter les niveaux de la campagne, adaptés à la progression à deux. En LAN ou en ligne, vous pourrez trouver un partenaire à plumes qui vous permettra de franchir certains obstacles en montant sur sa tête en plus de vous assister dans les gunfights. Petit bémol toutefois, lors d’intenses phases d’action, le tout devient très vite brouillon, jusqu’à confondre votre personnage de celui du deuxième joueur.
Pas avare en humour, Rocketbirds : Hardboiled Chicken dépeint une caricature intéressante et burlesque du jeu de plates-formes/action à l’ancienne. Avec quelques bons atouts dans sa manche, dont le prix, le titre de Ratloop vous fera passer quelques heures sympathiques, sans pour autant vous scotcher devant votre écran.
20 novembre 2012 à 10h27

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Points positifs

  • Nous rappelle les bons vieux plates-formes/action Old-School
  • Animations propres et fluides
  • Humour omniprésent
  • Le Brainbug
  • Les musiques de New World Revolution
  • Ajout du mode multijoueur
  • Parce que tout dézinguer avec un POULET, ça fait plaiz' !

Points négatifs

  • Manque de difficulté
  • On aurait aimé plus de réflexion
  • Le mode multijoueurs un peu brouillon par moments
  • Faibles possibilités de mouvements et d'actions

Gribouillé par...

Lorris

Lorris

Fin limier du mot

Jean-Claude Van Damme au corps, Jean-Claude Dusse dans la tête. C'est parfois l'inverse.

Twitter : @Yolorris

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