C’est sur la nouvelle carte, Shanghai, que s’est déroulée la session jouable de
Battlefield 4. Probablement la plus complète et la plus grande du titre, la partie a vu s’opposer 32 joueurs représentant le camp d’américains contre 32 chinois. Très semblable à l’opus précèdent, le but de chaque camp est de réduire le nombre de ticket adverse à zéro. Pour ce faire, vous devez contrôler des points clés de la carte et tuer un maximum de soldats ennemis. Remporter la victoire passe obligatoirement par la domination sur terre, mais aussi dans les airs et sur la mer. Pour ce faire, plusieurs modes de transports vous aideront à combattre et prendre les points stratégiques plus facilement. Avions, bateaux, jet-ski, tanks… : tout ce qui permet d’assister les troupes luttant à pied. Sur Shanghai, l’attraction principale reste la tour gigantesque au milieu de la carte que se disputent les deux camps. Les chinois tentent de la défendre alors que les soldats de l’armée U.S. désirent la capturer. Si personne ne peux se l’approprier, les pylônes de support peuvent être détruits, faisant s’écrouler tout le bâtiment. Au niveau des mécaniques de jeu, le tout est très semblable à
Battlefield 3. Le choix des classes, les armes, la manière d’évoluer sur la carte, c’est un peu réchauffé mais reste diablement efficace.
Un des majeures additions au titre qu’on nous a présenté est le mode « Commander ». Dans chaque escouade, un joueur est nommé Commander, ce qui lui permet de prendre le contrôle d’une mini-carte afin d’indiquer les objectifs et la direction à prendre à votre équipe. Sur une carte de cette taille, on se retrouve vite perdu : un joueur aguerri qui donne des bons ordres peut vraiment vous donner un avantage, surtout que si les objectifs sont vite pris, votre escouade gagne en niveaux et donc en efficacité. Le mélange des types de transports et l’organisation de l’environnement de la carte génère un nombre important de joutes qui se répartissent sur tous les points clés. C’est très vite le chaos et le mode Commander permet d’ajouter un peu d’ordre la dedans.
Niveau esthétique, c’est forcément toujours très beau. Le
Frostbite 3 donne ici tout ce qu’il peut et la destruction des décors n’a jamais été aussi poussée et réaliste. Les développeurs nous ont aussi précisé qu’un bon nombre d’effets météo sont ajoutés et améliorés a l’image du brouillard, des tempêtes de sable ou encore une pluie plus réaliste… Les bruitages et sons restent également au top, filant presque des frissons tellement l’immersion s’en trouve renforcée. Enfin, l’interface du
Battlelog à subie quelques modifications, rendant le tout plus clair et plus facilement abordable que la précédente itération de la plate-forme (assez indigeste par moment).