Nous avons pu, sans y poser les doigts hélas, assister à une démo d'une bonne demi-heure sur
Ghosts, le nouveau
Call of Duty développé par
Infinity Ward (
Modern Warfare 4 et 6). Au cours de 3 missions, dont certaines parties nous ont été cachées, nous avons pu faire la connaissance de deux frères, héros du scénario de cet opus et de leur clébard. Après une rapide démonstration technique des principales innovations technologiques, comme le mapping de texture qui prend de la profondeur, ou encore le fait que les yeux du joueur s'habituent un peu plus lentement au changement de lumière (comme dans la réalité) afin de renforcer l'immersion, nous sommes entrés dans le vif du sujet avec la mission No Man's Land. Elle faisait évoluer les personnages des forces spéciales dans un environnement de jungle, accompagnés de leur clébard, un berger allemand rompu aux techniques de combat et véritable soldat. Celui-ci est équipé d'une caméra sur le dos.
Le principal attrait était donc de découvrir en quoi le chien des soldats apporte de la nouveauté dans le gameplay. Tout d'abord, il faut savoir que celui-ci est parfaitement contrôlable, justement grâce à la caméra disposée sur son dos. Avoir un chien, c'est intéressant à plusieurs égards. Véritable Navy Seal, c'est d'abord, c'est un éclaireur hors pair qui a beaucoup moins de chance que vous de se faire repérer que vous et votre gros équipement. D'autant qu'il peut ramper pour plus de discrétion. Et c'est un truc assez dur à apprendre à un chien. Il peut bien évidemment attaquer et maîtriser vos ennemis, ou même détourner l'attention de vos adversaires en aboyant. Il est simple de switcher entre le joueur et le chien afin de pouvoir vraiment mener une action conjointe avec votre animal. Rex semble vraiment permettre d'aborder les missions de
Call of Duty : Ghosts un petit peu différemment, à vrai dire à mi-chemin entre l'infiltration et l'action pure et c'est une nouvelle feature du titre vraiment agréable, en tous cas de prime abord.
A l'aéroport, c'était Call of Duty Free
Nous avons ensuite assisté à une mission d'infiltration à Caracas, au Venezuela, visiblement en pleine fête nationale puisque le ciel de la nuit regorgeait d'explosions de feux d'artifices. Intitulée Celebration Days, le chapitre montrait des soldats descendant en rappel sur les vitres d'un gratte-ciel afin d'éliminer consciencieusement tous les ennemis qui s'y trouvaient. Après avoir tiré un câble entre deux bâtiments et joué les filles de l'air pour s'y coller contre la vitre, lees hommes de la troupe d'intervention ont fait un maximum de vide à l'intérieur du bâtiment en dézinguant discrètement tous les géneurs. Une fois à l'intérieur, nous avons aussi pu voir une élimination silencieuse d'un soldat séparé de ses potes. En ressortant en rappel, il était possible de chuter sur un ennemi couteau à la main afin de lui trouer le coeur, puis de jeter à son collègue une lame en pleine gorge. Les mécanismes étaient connus, avec des exécutions en timing précis afin que celles-ci se fassent conjointement avec les alliés. Le niveau terminait sur l'explosion du bâtiment, et une chute dont on se demande bien comment les soldats alliés ont pu se sortir. Enfin, la mission "Into The Deep" offrait la possibilité d'explorer les fonds marins, jolis comme tout, et d'assister à quelques combats sous-marins et explosions comme on les aime. Le gap avec les anciennes générations de consoles n'est pas immense graphiquement, mais la différence se fait sentir. Battlefield 4 est probablement un peu plus joli, mais Call of Duty tire toujours son épingle du jeu avec une mise en scène forte de type blockbuster hollywoodien.