Comme tout bon jeu de trial qui se respecte,
Urban Trial Freestyle se montre extrêmement simple dans sa prise en main. On accélère et on freine grâce à deux touches dédiées, on équilibre sa bécane avec le stick, le tout dans des niveaux qui défilent en scrolling horizontal. Si le titre de
Tate Interactive propose une expérience basique, il a au moins le mérite de le faire plutôt bien. Ainsi, malgré une moto un poil trop capricieuse qui nécessite un doigté tout particulier afin de ne pas se retrouver les deux roues en l’air, on prend un certain plaisir à parcourir les divers tracés. Ceux-ci sont par ailleurs assez agréables et surtout extrêmement vivants. Il n’est par exemple pas rare que des voitures viennent barrer la route, que des rochers géants écrasent le conducteur s’il ne va pas assez vite ou encore que des objets tombent sur des poutres qui propulsent alors la moto dans les airs. Sympa, même si on regrette souvent le fait que ces actions arrivent au tout dernier moment et empêchent la plupart du temps le joueur de réagir. Il s’agit donc de reprendre au dernier checkpoint et de tout bien mémoriser afin de faire le meilleur score possible.
Car bien évidemment,
Urban Trial Freestyle fait dans le scoring. Comme dans
Trials Evolution, dont il s’inspire plus que fortement, le joueur doit engranger le maximum d’étoiles pour pouvoir débloquer les niveaux au fur et à mesure. Si dans le titre de
RedLynx il s’agissait simplement d’exploser le meilleur temps et de ne pas tomber une seule fois pour gagner la médaille d’or, ce soft ci propose une subtilité supplémentaire. Concrètement, deux genres de parcours sont proposés : le contre-la-montre (time trial) et le freestyle, dans lequel il faut remplir des objectifs comme par exemple réaliser un certain nombre de figures. Afin de réussir, le joueur peut modifier à sa guise sa bécane, à condition toutefois de ramasser les sacs d’argent disséminés çà et là. Malheureusement, le challenge proposé n’est pas des plus élevé et il est tout à fait possible de terminer le jeu avec sa moto de base. Dommage, d’autant plus que le contenu offert n’est pas extrêmement fourni. A peine 20 circuits, jouables en time trial et freestyle (ce qui fait donc 40 défis), ainsi que des minis-jeux sans réel intérêt. La rejouabilité n’est pas non plus folichonne, mis à part pour ceux qui désirent battre les meilleurs scores, sachant que le seul mode multijoueurs proposé consiste à affronter les ghosts d’autres joueurs. Bref, on a bien vite fait le tour.
