Techland est une société de développement capable de tout. Du pire, avec
Call of Juarez : The Cartel, du meilleur avec
Call of Juarez : Gunslinger, et même du moyen avec
Dead Island. Mais leur nouveau projet, édité par Warner, s'annonce vraiment prometteur. Il se trouve assez proche de Walking Dead pour l'ambiance/histoire et son gameplay pourrait se situer grossièrement entre
Mirror's Edge et
Dead Island. Vous incarnez un survivant dans une attaque zombie, sachant que les bestiaux ont cette fois une capacité assez particulière, celle d'être relativement surpuissants la nuit. La mission que nous avons arpenté nous mettait donc dans la peau d'un runner, une sorte d'expert du parkour, un yamakasi fils du vent, un traceur... La mission à réaliser proposait de poser le jour des explosifs sur un bâtiment de jour, lorsque les zombies sont encore un peu faibles, pour les faire exploser la nuit venue lorsqu'ils y sont tous regroupés.
Running Dead
Graphiquement vraiment convaincant, le jeu tournait sur un PC avec une manette de 360 et donnait probablement un aperçu de ce que les versions next-gen auront dans le ventre à la sortie du titre. Coloré, on arpentait un bidon-ville plutôt bien gaulé offrant un terrain de jeu propice à toutes sortes de cascades. On cours (vite), on saute, on grimpe aux poteaux, on s'accroche et le gameplay incite à rester constamment en mouvement, sous peine de se faire arracher le coup par quelques morts de faim. Comme dans
Dead Island, la plupart des combats se dérouleront au corps à corps avec un arsenal plutôt étoffé de ce que nous en avons vu. On massacre à la batte de baseball, rapide, la grosse masse plus lente mais destructrice, à la hache... On dispose aussi d'étoiles ninja pour faire mal à distance, plutôt utile. On peut concentrer ses coups aussi, afin de frapper plus fort, toutefois attention, la jauge d'énergie est là pour freiner nos ardeurs. Une fois celle-ci épuisée, même si elle se recharge rapidement, les mouvements sont plus larges, plus lents et moins puissants. Dans ce cas, la fuite est une solution très acceptable et fait partie intégrante du gameplay. On trouve aussi parfois des caisses d'armes, très rares, contenant des flingues. Si ceux-ci tuent les zombies d'une balle en plein crâne, ils ont aussi la fâcheuse habitude de les attirer. A utiliser avec parcimonie donc.
Attrape moi si tu peux
Le mouvement est donc une feature extrêmement importante de
Dying Light. D'ailleurs, il est possible de repousser les charges de zombies d'un mouvement du stick et pression d'un bouton, pour les envoyer valdinguer ailleurs. Il est même possible de sauter directement sur les zombies pour atteindre une plate-forme plus haute, ou encore pour simplement les éviter sans avoir à les combattre. La classe à Vegas. Si la plupart ne peuvent pas grimper, d'autres plus ardis vous suivront sur les toits. Il faudra donc les cueillir à coups de batte de baseball, ou une fois encore adopter la course et la grimpette pour vous en sortir. Autre donnée importante, comme vous avez peut-être pu le remarquer dans le trailer E3 diffusé, le danger vient parfois des humains, ces enfoirés. Ceux que vous croiserez dans les rues sont rarement amicaux et il vous faudra les combattre en utilisant plutôt l'esquive. Petit bémol toutefois, ceux-ci avaient l'air follement stupides et pas bien combattifs pour des humains. Difficile de passer à cela après avoir affronté les humains de
Last of Us par exemple. Enfin, la nuit tombe. Et là, c'est une autre paire de manche. Les zombies se transforment et deviennent bien plus puissants. Il semble qu'il soit possible de les affronter plus tard dans le jeu, mais la fuite était la seule solution viable à ce stade. Le parkour prend alors tout son sens et il faut bouger vite, ainsi que se repérer de la meilleure manière possible pour échapper aux hordes surpuissantes à vos basques. Pression.