Preview : WRC 4 - PS3

WRC 4 - PS3

WRC 4 - PS3

Genre : Simulation de rallye

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A quelques semaines de sa sortie, WRC 4, la simulation de rallye de Milestone, s'est laissé approcher. Nous avons donc pu faire quelques kilomètres sur les pistes étroites et sinueuses d'Australie, de finlande, ou encore de Monte-Carlo. Voici nos impressions.
Mais avant d'avaler les kilomètres, Sébastien Pellicano, le game director du titre, nous en a fait une petite présentation. Tout d'abord, il nous explique que le leitmotiv des équipes de Milestone pour cet épisode était : plus de réalisme. Le mode carrière a été retravaillé en ce sens, pour se rapprocher de ce que le studio a fait dans Moto GP 13, sans en être un vulgaire copié/collé. Le joueur commencera donc en bas de l'échelle, et devra faire ses preuves pour avoir des offres de contrat et monter dans les catégories supérieures. Bien sûr, le but ultime est de gagner le championnat du monde WRC. Le comportement des voitures aussi a été retravaillé, les quatre roues sont gérées indépendamment, leur adhérence variant en fonction de la surface sur laquelle elles se trouvent. Les modèles physiques des véhicules, ainsi que la modélisation et les livrées ont été réalisés en étroite collaboration avec les écuries, pour une fidélité maximale. Et la cerise sur le cheesecake, c'est la présence en avant première de la Hyundaï qui fera son entrée dans la compétition l'année prochaine.
Enfin, conformément au feedback des joueurs qui s'était montré négatif à ce niveau là, la partie sonore a été entièrement revue, le studio ayant refait l'intégralité des enregistrements.

Plein gaz dans la forêt

Manette en main, on s'aperçoit que le titre n'est pas franchement plus beau que son prédécesseur. Les voitures sont bien modélisées, ce n'est pas le problème. Ce sont les décors qui sont un peu faiblards. Disposant de nombreux éléments, dont certains, comme le public, sont animés, seulement ils souffrent parfois d'une modélisation limite, et de textures un peu baveuses. Mais l'ensemble reste tout-à-fait correct, d'autant plus qu'on n'a pas vraiment le temps d'admirer le paysage.
En terme de conduite, le jeu offre de bonnes sensations. Le ressenti du transfert de masse nous a semblé honnête, et les écarts d'adhérence entre les surfaces est convaincant. Les spéciales enneigées de Suède ne s'abordent pas du tout de la même manière que celles se déroulant sur le gravier australien. Si la session d'essai était un peu courte pour nous permettre de juger du réalisme du jeu, le bougre s'est néanmoins montré convaincant. Même la gestion des dégâts, qu'elle soit visuelle ou mécanique semble être au point. Cependant, il n'est plus possible de totalement ruiner sa voiture, et cela pour que les joueurs soient toujours en mesure d'arriver au terme d'une étape, même si les performances de bolide seront, à force d'impact, largement diminuées.
Au final, ce premier contact avec WRC 4 s'est avéré convaincant, même s'il faudra y jouer plus longuement pour juger de son réalisme. Les sensations sont déjà là, et c'est sans doute le plus important.
10 octobre 2013 à 11h22

Par pattoune

Gribouillé par...

pattoune

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Ours savant

Davantage ours que savant, ce con n'a pas compris que l'hibernation c'est en hiver. Résultat, il reste cloitré dans sa grotte à longueur d'année. Ce qui arrange bien du monde. Mais ce n'est pas un mauvais bougre. Il est même plutôt drôle à l'occasion. C'est souvent à ses dépens mais chut, il faut pas le dire. Ayant été récemment rattrapé par l'eau courante et l'électricité, il est désormais en mesure, après avoir difficilement assimilé les bases de l'hygiène corporelle, de nous livrer tests, news et autres contenus enchanteurs. Il nous reste plus qu'a espérer qu'il ne lui vienne pas l'idée de faire prendre un bain à son PC... Trop tard.
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