Test : BioShock : Infinite - Tombeau Sous-Marin Épisode 2

- Genre
- DLC de BioShock : Infinite
- Date de sortie
- 25 mars 2014 - France
- Développé par
- Irrational Games
- Edité par
- 2K Games
- Disponible sur
- PC, PS3, Xbox 360
- Modes de distribution
- PlayStation Network
- PEGI
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Retourner à Rapture, c’est désormais chose faite. Avec la première partie du DLC d’Infinite, Tombeau Sous-Marin, on incarnait Booker accompagné d’une charmante Elisabeth à la recherche d’une petite fille nommée Sally. Ce qu’on peut surtout en conclure, c’est que cette redécouverte de la cité d’Andrew Ryan était plus que discutable : hormis le prologue franchement magique, on avait pendant tout le reste de l’aventure droit à du BioShock ultra-traditionnel, et qui plus est bourré d’incohérences scénaristiques avant de déboucher sur un final en grand n’importe nawak. Autant vous dire qu’on était inquiet avec la partie 2… Que nenni ! Ca envoie du pâté de limace de mer.
Test effectué à partir d'une version PS3
Will the Circle Be Unbroken ?
Tombeau Sous-Marin Episode 2 reprend exactement où le premier morceau s’était arrêté. On incarne désormais Elisabeth, dans un sacré pétrin : prise en joug par Atlas (rien que ça…) et ses hommes, la dame est prise d’une hallucination où Booker la guide dans ses paroles. En suivant son discours à la lettre, elle parvient à négocier un marché avec le big boss de la révolution : ce dernier libérera Sally, la petite fille de partie 1 dont Elisabeth se sent terriblement responsable, si la jolie brune aux yeux bleus les ramène à Rapture. Et la voilà donc paumée dans cette fameuse section de la ville mise à l’écart de tous et plongée dans les abysses, avec un tas de question en suspense : pourquoi Booker est-il soudainement apparu pour l’aider, et pourquoi lui parle-t-il par radio ? Quelle est ce précieux item qu’Atlas lui quémande absolument ? Et pourquoi est-elle démunie de son omniscience et de ses pouvoirs quantiques ?Constantes et variables
Le scénario est assez marquant et fait beaucoup dans le fan service, c’est un fait. Mais quid du reste ? L’énorme nouveauté de TSM Episode 2 provient du fait que pour la première fois, on incarne Elisabeth. La jeune femme n’est pas aussi balaise que Booker, et cela en fait justement tout le principe : la vulnérabilité. La gameplay est alors judicieusement changé puisque les mécaniques, autrefois faisant dans les gunfights pures et dures, laissent ici place à de l’infiltration. La plupart du temps, Elisabeth doit se cacher, avancer doucement, éviter les débris de verre ou les flaques d’eau, grimper dans les conduits d’aérations et même se rendre invisible et voir à travers les murs grâce au plasmide Petit Curieux. Curieusement, cet aspect peu traditionnel pour un BioShock se prête bien à l’aventure : il est d’ailleurs vivement conseillé de faire le jeu en difficile ou plus, accentuant davantage ces rouages d’infiltration et modifiant le rythme du jeu. Encore mieux, les développeurs ont inclut le mode 1998, hommage aux jeux du genre, où la seule arme disponible est l’arbalète (avec des carreaux tranquillisants ou fumigènes) et bien sûr la possibilité d’assommer. Pour les bourrins, les armes à feu plus traditionnelles sont disponibles, comme le canon à main, le fusil à pompe ou le pistolet à micro-ondes, et quelques plasmides sont au rendez-vous dont un assez rigolo qui transforme les projectiles reçus en munitions.On tire notre chapeau à Irrational Games. Après nous avoir effrayé avec une première partie bien trop mitigée, le talentueux studio apporte une second DLC plus que réussi : une infiltration bien pensée, un scénario du feu de dieu et du fan-service à gogo… Tombeau Sous-Marin est un exemple dans beaucoup de points.
Points positifs
- Dat scénario...
- Les fans vont être archi-contents
- Long
- Une infiltration basique, mais bien foutue
- Une belle direction artistique
Points négatifs
- Cher : il est impératif d'acheter le Season Pass !
- Les moins connaisseurs de la série apprécieront moins
- Techniquement un peu faiblard
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