Battlefield : Harldine a été annoncé lors de la conférence E3 2014 d'
Electronic Arts. D'abord prévu pour une sortie en fin d'année, il a finalement été décalé pour 2015. Et on ne le dira jamais assez, nous faisons partie de ceux qui pensent sincèrement qu'un jeu décalé est souvent une bonne nouvelle pour le déroulé de son développement. Il sortira nécessairement plus abouti et, d'ailleurs, de ce qui nous a été donné de voir,
Battlefield : Hardline était bien plus intéressant, au moins graphiquement, qu'à notre dernier contact avec celui-ci.
Le Heat de l'année
Tout d'abord,
Hardline est donc bien plus joli que sa précédente version. Beaucoup plus fin, bien plus fluide, nous avons essayé le mode "rescue" à 4 contre 4 sur une toute petite map. Exactement l'opposé de la véritable guerre civile de Los Angeles à laquelle nous avions participé à l'E3 à vrai dire. L'environnement était assez exigu, presque un peu trop puisque les parties devenaient vraiment très très courtes, 3 minutes en moyenne. Mais d'un autre côté, le titre montrait véritablement une toute autre facette que celle dévoilée auparavant. Une équipe incarnait le SWAT, l'autre était terroriste. La planque des mécréants était dans un garage souterrain rempli de pieds de beuh en culture, qu'il était d'ailleurs possible de défoncer à coups de lance-flamme (coucou
Far Cry 3, coucou).
Hard Cops
Battlefield propose 4 classes de personnages, relativement classiques, avec un médic', un technicien, un assaut et un soutien. Beaucoup de personnalisations sont disponibles, tant dans les équipements que dans les armes. Ce à quoi il faudra ajouter des bonus, ainsi que les désormais classiques perks en cours de partie. Ceux-ci dépendent de vos frags, bien sûr, mais aussi de toutes sortes de paramètres, comme votre capacité à soigner vos potes, à remplir des objectifs de mission, etc. Pas mal de paramètres à prendre en compte, surtout en fonction de votre environnement. Ici, opter pour le fusil à pompe a très très grandement augmenté nos chances de survie dans cet environnement clos. Détail rigolo, si nos parties se déroulaient rapidement, que dire de celles de "Florian Drunkkz3", champion avec son équipe de Fnatic au ESL one. Il pouvait fraguer environ 4 personnes en 30 secondes, et c'était bigrement flippant. Le mec flinguait des gens que nous n'avions même pas encore aperçu. Preuve que le jeu était aussi jouable comme un
Quake, en fait, mais aussi et surtout que le jeu semble avoir de beaux jours devant lui en terme de compétition.