Tekken figure avec
Virtua Fighter parmi les précurseurs du jeu de baston en 3D. Sorti en 1994 sur borne d'arcade, le premier
Tekken a été le premier jeu PlayStation a franchir la barre du million d'exemplaires vendus sur la console de
Sony.
Tekken fut aussi remarqué pour son apparition sur le line-up de la PS2 avec
Tekken Tag Tournament, un titre qui n'a finalement pas remporté un grand succès malgré une qualité graphique impressionnante pour l'époque. Aujourd'hui, la série a dépassé les 20 millions d'exemplaires vendus et a même fait une apparition sur GBA.
Un matraquage de boutons en règle
Sorti en arcade en 2007,
Tekken 6 a bénéficié d'un important ajustement du gameplay avant de débarquer sur consoles. Avec 40 combattants (et des boss géants), ainsi que des dizaines de coups par personnage, les plus grands fans en auront pour un moment avant de faire le tour du jeu. Les débutants ne sont pas non plus oubliés puisque la série a toujours été bien moins pointue qu'un
Virtua Fighter. Comme le veut le cliché, il suffit en effet d'appuyer sur tous les boutons comme un fou pour tirer son épingle du jeu, avant de commencer à comprendre quel coup de pute sortir systématiquement pour écraser son adversaire en quelques secondes dans des éclairs impressionnants. Histoire de corser l'affaire, le mode "Rage" rend son personnage plus aggressif que jamais lorsque sa barre de santé passe sous les 5%. De quoi retourner la situation en un rien de temps !
Alisa, l'atout Tekken 6
Si la majorité des combattants sont issus des anciens
Tekken, notons l'apparition de six nouveaux personnages : Leo, Miguel, Zafina, Lars, Alisa et Bob. Le sectaire que je suis se contrefout des quatre premiers (je sens que je vais me faire des amis en disant ça !), mais Alisa et Bob méritent une attention toute particulière. Bob est une espèce de sosie de Rufus de
Street Fighter 4 et rebondit dans tous les sens en donnant des coups susceptibles de terrasser l'adversaire en un clin d'oeil. Alisa, quant à elle, est une androïde pour le moins surprenante : entre ses ailes lui permettant de voler dans tous les sens, ses tronçonneuses et sa tête pouvant servir de bombe, inutile de dire qu'elle peut devenir un adversaire coriace une fois le personnage bien maîtrisé.
Plusieurs façons de s'en mettre plein la tronche
En plus du traditionnel mode arcade,
Tekken 6 propose des phases d'entraînement relativement sophistiquées et surtout un mode histoire. Ce dernier se présente sous la forme d'un jeu d'action vu de dos, et vous devrez buter tous les méchants qui apparaissent d'un coup à l'écran. La progression est régulièrement ponctuée par des cinématiques nous en apprenant davantage sur l'univers de la série. Malheureusement, ce mode n'est pas très bien fichu et reste anecdotique : son principal intérêt est de débloquer certains items. Vous pourrez également vous affronter en ligne, pour de longues soirées passionnantes.
Au fur et à mesure des victoires, vous gagnerez de l'argent que vous pourrez dépenser pour personnaliser vos personnages. Et de ce côté-là, on est à des années lumières de ce que proposait
Tekken 5. En effet, ce sont de très nombreux vêtements, accessoires, auras et autres coupes de cheveux qui sont disponibles pour tous les combattants. Autant dire que vous trouverez forcément chaussure à votre pied.
En plus, c'est loin d'être laid
Côté réalisation,
Tekken 6 s'en sort avec les honneurs, grâce à ses arènes soigneusement modélisées, ses personnages charismatiques et ses effets spéciaux spectaculaires. Certes, il ne s'agit pas d'une réelle claque visuelle, mais l'ensemble est toujours harmonieux et de bon goût. On regrettera toutefois un peu d'aliasing, mais c'est probablement le prix à payer pour un titre d'une fluidité toujours exemplaire. La bande-son n'est pas en reste et ponctue de fort belle manière les parties endiablées. On regrettera juste que le mode histoire n'ait pas bénéficié du même soin et que sa réalisation générale soit un cran en-dessous, que ce soit au niveau des décors ou du positionnement de la caméra. Enfin, on pestera aussi contre ces interminables temps de chargement qui cassent un peu le rythme des parties...