Preview : The Witcher III : Wild Hunt - PS4

The Witcher III : Wild Hunt - PS4
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C’est à l’E3 (et pendant 40 minutes) que les gentils développeurs de CD Projekt RED nous ont présenté une longue phase de gameplay du très attendu The Witcher 3.
Installés confortablement dans un fauteuil, une bière polonaise à la main, la présentation débute avec un petit récapitulatif de l’histoire de The Witcher 3. Le développeur nous explique que l’Empire de Nilfgaard ravage les royaumes du Nord et qu’en parallèle de cela, une force ténébreuse émerge : La marche spectrale de la « Wild Hunt » ravage et corrompt tout sur son passage. On comprend très vite que le titre et son histoire est très centrée sur le long voyage que va entreprendre Geralt dans cet ultime opus. Après cette brève introduction, la phase de gameplay se lance sur notre héros à cheval, apparemment très proche d’obtenir des informations sur la « Wild Hunt ». Tandis qu’il approche d’un petit village, on constate la beauté saisissante de l’environnement autour de la petite route, dont les paysages ont été empruntés aux vieilles légendes slaves. On apprend que le monde de The Witcher 3 est 35 fois plus grand que celui de The Witcher 2 et que de nombreux environnements différents seront à parcourir tout au long du jeu. Ainsi, on voyagera entre plusieurs royaumes au fil de l’histoire, cette dernière prenant une importance capitale pour le dénouement de la série
Après avoir mené sa petite enquête auprès de villageois à l’aide des fameuses réponses à choix multiple, Geralt progresse et s’enfonce dans les plaines aux alentours. En déambulant de la sorte, le monde de The Witcher 3 offre son lot de points d’intérêts (ruines, donjons…) souvent accompagnés d’une quête annexe à lancer ou d’un évènement dynamique à déclencher. Dans le cas de cette présentation, le développeur est plusieurs fois tombé nez à nez avec un groupe de bandits ou monstres en tout genre. Tout en croisant une sorte de bête cerf super excitée, on apprend que 50 heures de quêtes supplémentaires à la campagne principale seront disponibles. Le combat commence et la bête se met à charger dans tous les sens, utilisant un sort qui plonge Geralt dans le noir complet pour le prendre par surprise. Après une lutte de quelques minutes, la bête se retire dans sa tanière : on peut choisir de la traquer pour mettre fin à ses jours et continuer notre chemin. Pour le bien de la présentation, les développeurs passent leur tour et décident de voyager vers le prochain village qui les intéresse. D’ailleurs, l’option de voyage rapide est maintenant disponible en plus de nouveaux modes de transport et de mécaniques de déplacement. En plus de monter un cheval ou encore voguer sur un petit bateau, il sera possible de nager comme grimper les falaises.
Comme tout bon jeu en monde ouvert qui se respecte, la gestion du temps et de la météo a été travaillée à l’extrême. En méditant, vous pourrez avancer à n’importe quel moment de la journée. Les nuages se déplacent et se forment au fil du temps qui passe, tout comme le soleil qui génère une gestion des ombres à couper le souffle. Des tempêtes pourront également vous tomber dessus : vous verrez de sombres nuages à l’horizon avant de prendre de la pluie sur la tronche. Les développeurs précisent d’ailleurs que cette gestion du temps et de la météo à un impact très important sur beaucoup d’éléments dans le jeu. Par exemple, combattre un loup-garou la nuit sera beaucoup plus difficile qu’en plein jour tout comme prendre votre bateau lors d’une tempête en mer. La grande classe.
Dans la dernière partie de la présentation, Geralt arrive dans un village ou se trouve un homme censé lui donner des réponses quant aux déplacements de la « Wild Hunt » afin de la retrouver. A la place de continuer la trame principale, les développeurs décident de suivre le développement d’une quête annexe, mettant en scène un nouveau monstre. Sur ce point, on nous explique que le bestiaire du jeu n’est pas implémenté sans raison et que dans la plupart du temps, les bestioles que nous chasserons ont une réelle histoire avec la communauté du village ou de la ville de la zone dans laquelle elles sévissent. C’est un peu le cas avec la quête que nous avons suivi sur la fin : un villageois est retrouvé mort, tué par une bête appelée Leshen. Ce ne serait pas le premier mort à son actif et le village décide de faire appel aux services de Geralt afin de s’en débarrasser. Une mission pas si simple que ça puisqu’une scission existe entre les villageois : les anciens vénèrent ce monstre tandis que les jeunes veulent sa mort. Geralt les préviens : le Leshen a posé une marque sur une personne du village, tant qu’elle sera en vie,la bête ne pourra être tué. Sur ces paroles, les développeurs activent le nouveau système de pistage de Geralt, plus instinctif, qui permet de repérer les éléments importants d’un coup d’œil. Très rapidement, on remarque qu’une femme du village porte les marques et qu’elle doit périr pour sauver le village. Une fois fait, Geralt s’enfonce dans la forêt à la recherche de corbeaux, l’animal totem du monstre. Cette information provient de l’encyclopédie du bestiaire fournie dans le jeu, qui donne tous les détails relatifs aux monstres et bêtes présentes dans le jeu. Durant la recherche du Leshen dans les bois, on constate également que l’utilisation des signes est toujours la même, et qu’un grand nombre de sort peuvent être exécutés. Après avoir détruits trois totems renfermant la puissance de la bête, le Leshen se montre enfin accompagné de loups. S’en suit un combat de quelques minutes où le monstre fini par périr en laissant un trophée sur son cadavre. La présentation se termine avec Geralt allant ramener la preuve de la fin du Leshen et poursuit son chemin en quête de la « Wild Hunt ».
Dernier détail et pas des moindres : graphiquement parlant, le jeu poutre grave sa daronne en slip. La présentation tournait sur un PC de bourrin, certes, mais le Red Engine 3 reste sublime. Rien qu’à voir les effets de l’eau en pleine mer, du vent sur les arbres à l’orée d’une forêt ou des ombres sur les rochers des montagnes : juste magnifique. Même les deux plantages durant la session ne nous ont pas vraiment foutu les boules. Le build étant une version pré-alpha, on comprend que les drivers installés sur les cartes graphiques ne résistent pas beaucoup à la gourmandise du titre.
Au final, The Witcher 3 est un titre très prometteur. Graphiquement abouti, beaucoup plus grand et long que son prédécesseur en plus d’une histoire bien amenée et supposée terminer la saga, cela semble presque trop beau. Si le monde ouvert est bien aussi exploitable que ce que les développeurs avancent, on pourrait être en présence d’un des hits de 2014.
13 juin 2013 à 20h59

Par Lorris

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Jean-Claude Van Damme au corps, Jean-Claude Dusse dans la tête. C'est parfois l'inverse.

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