Sur le stand des jeux indépendants PS4, parmis lesquels les charmants
Resogun,
Tearaway et autres
Contrast figurent, un jeu attire notre attention. Framerate à la ramasse, moyenne d'âge des joueurs aux bornes de 12 ans, fusils d'assaut : il ne nous en a pas fallu plus pour demander au monsieur
Sony de la file d'attente de nous faire jouer à ce
Blacklight : Retribution.
Couloirs à la ramasse
Il est étonnant de constater à quel point un portage peut être dégradant pour un jeu qui, à la base, n'était pas froncièrement mauvais. Déjà sorti sur PC, le jeu de
Studio Zombie fera son retour sur la nouvelle machine de
Sony, et autant vous dire qu'on ne l'attend pas. La première chose que nous retenons est sans doute le framerate, absolument à la ramasse, qui rend le jeu particulièrement infâme à regarder. Ce n'est pourtant pas le nombre d'éléments à afficher qui pose problème, bien au contraire, puisque le titre ne s'avère franchement pas fouillé. Malheureusement, ce n'est pas non plus la direction artistique qui rattrapera le tout puisque l'univers futuriste semble, à ce premier abord, d'un commun sans nom. Mince mince mince.
Essayer de faire ma purée en sachet était plus passionnant
Hormis ces références culinaires passionnantes, et pourtant réelles,
Blacklight : Retribution n'est pas non plus parvenu à nous enjailler comme il se doit. La démo proposée nous permettait de shooter du bot débile dont l'I.A. est égale à celle d'un plancton trisomique, dans un deathmatch par équipe des plus classiques qui soit. Calqué sur un gameplay identique aux ténors du genre, on sprinte, on shoote, on se gratte les yeux car les graphismes piquent : bref, on aurait peut-être dû prendre la manette ailleurs, car absolument rien n'était ici original. Sans âme, sans mode de jeu unique, sans particularité de gameplay spéciale : on ne s'explicitera pas plus sur ce titre décevant qui ne proposait, très honnêtement, quasiment rien d'intéressant. Bref, on aurait du prendre la manette ailleurs.