- Genre
- Survival Horror
- Date de sortie
- 14 octobre 2014 - France
- Développé par
- Tango Gameworks
- Edité par
- Bethesda Softworks
- Disponible sur
- PC, PS3, PS4, Xbox 360, Xbox One
- Modes de distribution
- Boutique
La Gamescom était l'occasion pour nous de nous essayer à plusieurs titres à venir. Parmi eux se trouvait The Evil Within, dernier né de Shinji Mikami, papa de Resident Evil et Dino Crisis. A cette occasion, Bethesda avait aménagé une salle spéciale, totalement plongée dans le noir et seulement éclairée par quelques bougies disséminées par-ci par-là. Autant dire que l'ambiance était parfaite pour apprécier un bon survival-horror.
Alone in the Dark
Ce qui frappe en premier dans The Evil Within, c'est son aspect. Graphiquement, il y a un gros retard et bien que jouant sur PS4, on a souvent l'impression d'être en face d'un jeu datant du début de la PS3. Cependant, ces faiblesses techniques sont rattrapées par sa direction artistique : tout est noir, sale, malsain, du sang tache les murs et l'image a un grain trouble rappelant les premiers Silent Hill. Au niveau du son, tout est très minimaliste, des bruits de pas, de portes qui s'ouvrent et se ferment et parfois quelques gémissements discrets. La musique se fait entendre certains instants de manière surprenante, causant des sursauts incontrôlés au joueur, mais nous reviendrons dessus plus tard. Vous pourrez visiter ces environnements à la lumière de votre lanterne mais veillez à ne pas trop l'utiliser car celle-ci vous rend repérable pour les monstres rôdant dans les alentours. Oui, vous avez bien lu, dans The Evil Within il vaut mieux ne pas se faire repérer car - si vous jouez avec le bon mode – il s'agit d'un vrai survival-horror à l'ancienne avec tout ce que cela implique. Vous n'êtes donc jamais sûr de pouvoir prendre l'avantage lors d'un combat et il est très préférable de les éviter ou, si vous ne pouvez pas, de tuer votre ennemi discrètement en se faufilant derrière lui à la manière d'un jeu d'infiltration.It's a trap!
Aux monstres et au démon s'ajoutent des pièges, car oui Shinji Mikami il a décidé que votre aventure ne serait pas facile et tous les lieux que vous visiterez comporteront des pièges explosifs que vous pourrez désamorcer en appuyant sur le bon bouton au bon moment. Mais attention, vous n'aurez pas le droit à l'erreur et une seule faute fera que le piège vous explosera au visage, provoquant votre mort. Oui, vous mourrez souvent dans The Evil Within, tout simplement car il est possible de mourir bêtement, très bêtement... Un piège ignoré, un manque de munitions, le démon apparaissant et ne vous laissant pas le temps de vous enfuir, une distance mal évaluée, etc. Et, en cas de dégât, n'espérez pas vous cacher en attendant que votre barre de vie remonte : non, il s'agit d'un jeu old-school, votre barre de vie ne remontera pas sauf si vous possédez l'item approprié mais, comme vous devez vous en douter, ceux-ci sont rares.En résumé, The Evil Within s'annonce comme étant un vrai survival-horror à l'ancienne et tout fonctionne au niveau de l'ambiance. L'angoisse est bien présente du début à la fin même si finalement il n'y a que très peu d'ennemis dans un niveau. Les apparitions du démon font toujours leur effet et vous serez toujours surpris par l'aspect des monstres sortis de l'imagination de Shinji Mikami. Malheureusement, quelques ombres obscurcissent le tableau comme la légère rigidité des commandes, même si certains diront que ce problème va de paire avec le style et surtout l'aspect graphique globalement très en retard pour de la PS4 et Xbox one. Mais, malgré cela, le jeu remplit son contrat : faire peur et cela de manière constante, et ceci est devenu assez rare pour être salué. Bien évidemment cet aperçu est fait à partir du mode Survival car, comme l'a dit la personne nous accueillant, « C'est un survival-horror, pour l'amour de dieu n'utilisez pas le mode Détente ! »
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