Resogun est un shoot'em up qui allie merveilleusement bien le vieux et le neuf, pour faire court. Projetant à l'écran de bien nombreuses lumières et d'effets de particules impressionnants, nous nous sommes jetés sur la manette pour tester ce nouveau titre indé'.
C'était mieux avant, mais c'est quand même pas mal aujourd'hui
On contrôle donc un petit vaisseau sur un plan 2D le plus simplement du monde : tandis que le joystick gauche sert à se déplacer en haut et en bas, à gauche et à droite, le deuxième correspond aux tirs. A savoir que l'on ne peut que shooter verticalement, ce qui complexifie bien la tâche lorsque l'on se retrouve face à des dizaines d'ennemis, c'est-à-dire à peu près tout le temps. Effectivement,
Resogun est un pur jeu de shoot et le but, primaire mais jouissif, est simplement d'affronter des vagues d'ennemis de plus en plus conséquentes jusqu'à un boss de fin bien balaise. On se déplace donc dans une arène particulière puisqu'elle prend la forme d'un "cylindre" : comprenez par là que l'on bouge sur un cercle - en gros - qui diffère à chaque niveau. La démo jouable, elle, proposait un environnement sombre mais flashy, simple mais joli artistiquement. Et surtout, là au
Resogun surprend, c'est sur sa réalisation technique : on est bel et bien sur console next-gen.
Plus il y en a, mieux c'est
Car oui, on a rarement vu un jeu afficher autant de particules à la fois, avec une physique qui leur est propre. A chaque ennemi défoncé, celui-ci vole en petits cubes multicolores qui viennent s'étaler et tomber au sol, et lorsqu'il ne s'agit pas d'un, mais de 20 méchants qui explosent en même temps car on a balancé un missile bien vénère, le résultat est tout simplement magnifique. Les développeurs réussissent surtout la prouesse d'afficher énormément d'éléments à l'écran sans perdre aucunement le joueur : on garde le fil tout au long de la partie, et ça vaut mieux, car le titre semble plutôt difficile.
Tu vas sentir ta douleur
Si le concept n'est pas nouveau, la difficulté du jeu rappelle également nos bons vieux souvenirs. Plus on abat d'ennemis, et plus notre multiplicateur de score monte, un principe fondamental pour un jeu basé sur le scoring. Seulement, si l'on a le malheur de se faire toucher une seule fois, non seulement nous perdons une vie (et il n'y en a que 3 en mode normal, à priori), mais en plus tout retombe à zéro, ce qui a pour conséquence de plomber votre score. C'est d'autant plus difficile quand des dizaines de vaisseaux ennemis, de tourelles et de lasers vous frôlent de toutes parts, vous obligeant à garder un oeil sans cesse sur votre vaisseau tout en ayant la dextérité de viser et d'abattre les concurrents. On a vite fait d'oublier tout le monde présent pour se focaliser à 100 % sur le jeu, et c'est franchement addictif ! Seul bémol : le boss de fin était simplement surabusé, car increvable et demandant trop de ressources mentales. Sans doute n'étions nous pas assez bien équipés pour l'achever, et pourtant, ce n'est pas faute d'avoir essayé de nombreuses fois... Car oui,
Resogun, quand on commence à y jouer, on a vite fait de vouloir y retourner !