Ishin signifiant restauration, le jeu nous plonge dans les années de tumulte qui précédent le retour au pouvoir de l’empereur dans le Japon de la fin du XIXème siècle. L’une des grandes figures de cette époque est Sakamoto Ryoma, un réformateur que beaucoup considèrent comme étant le père des premières forces maritimes japonaises dignes de ce nom, et qui sera assassiné en 1867. C’est précisément sur cet assassinat que débuta la présentation du jeu, qui nous dépeint l’attaque de l’hôtel où Sakamoto résidait par les forces du Shinsen Gumi, fidèles au Shogun. Le twist du jeu est que lorsque l’on découvre l’identité de l’assaillant qui nous prête ses yeux dans cette scène à la première personne, il se révèle être nul autre qu’un second Sakamoto Ryoma au visage et à la voix identiques !
Il est évident que, comme dans
Ryu ga Gotoku Kenzan en son temps, Ishin s’apprête à prendre un certain nombre de libertés avec l’Histoire. Comme pour son prédécesseur, les développeurs de
SEGA ont décidé de reprendre les personnages de la série principale, dans les temps modernes, et d’utiliser leur ressemblance, voix et personnalité appliquée à des figures historiques. L’éternel protagoniste Kiryu Kazuma devient ainsi Sakamoto Ryoma, Dojima Daigo devient le shogun Tokugawa Yoshinobu, tandis que Majima Goro devient Okita Soji, capitaine de la première division du Shinsen Gumi. Les personnes possédant quelques connaissances sur cette période de l’Histoire japonaise devraient certainement trouver amusants les parallèles ainsi créés.
Cooking Mama, Hatsune Miku et Pro Yakyu Spirits, tout en un
Comme à l’accoutumée pour les
Yakuza/Ryu ga Gotoku, le contenu proposé par
SEGA est tout bonnement gigantesque, avec la promesse, cette fois encore, du plus «
important volume de jeu de toute la série ». Outre l’histoire principale qui se déroule principalement à Kyoto, diverses activités plus ou moins excitantes seront disponibles : courses de coqs, vie à la campagne, exploration de donjons avec un système de cartes à jouer, équivalents des karaokés traditionnels de la série… La présentation s’est révélée particulièrement alléchante à ce sujet. On nous promet en prime la possibilité d’effectuer toutes ces distractions en crossplay sur PS Vita, sans plus de précision pour le moment (faudra-t-il installer une application sur sa console portable ?)
En termes de mécaniques générales et de combat, le jeu ne surprend guère. S’il pousse un peu plus loin le côté RPG et que l’intégration plus poussée des armes à feu dans le panel d’attaques de Sakamoto devrait donner un peu plus de profondeur aux joutes, ce qu’il nous a été montré de ces dernières reste très classique pour du
Ryu ga Gotoku. De même, le moteur graphique semble inchangé, sans doute pour accommoder la version PlayStation 3 du titre. Les vétérans de la série apprécieront tout de même de voir la version PS4 tourner de manière fluide et dans une résolution 1080p qui en jette quand même bien plus que les versions PS3, qui tournent habituellement en sous-720p.