
Le concept est simple : il vous faudra jouer avec une multitude de petits robots. Oui, vous, et on parle bien de votre chair et de vos os puisqu’il s’agit là d’un concept de réalité virtuelle : vous êtes donc filmé et projeté sur l’écran pour interagir de différentes manières avec ces petits êtres. Tout d’abord, le premier mini jeu consiste simplement à martyriser (ou pas) les petits robots de façons distinctes. En faisant glisser son doigt vers le haut sur le tapis tactile de la manette, on éjecte de celle-ci des petits êtres mécaniques tout mignons qui atterrissent directement sur le sol. On peut leur faire des signes de la main (et ils répondent !), se cacher (et ils vous cherchent !), ou bien les frapper (et ils se mettent à chialer). Il n’y a pas beaucoup de possibilités mais tout fonctionne à merveille et c’en est même assez impressionnant. Si vous possédez une tablette, vous pouvez la connecter via une application pour dessiner toutes sortes de machins et les faire glisser directement dans le jeu, qui seront alors modélisés instantanément et interactifs.

En slidant vers le bas avec le pavé tactile, on atterit directement « dans la manette », où logent les petits robots après les avoir préalablement aspiré. En appuyant sur les différentes touches, on émet des sons et des lumières où les bonhommes se mettent à danser. Le truc sympa, c’est lorsque l’on met sa main par-dessus la bande lumineuse de la Dualshock 4 : l’intérieur est alors plongé dans le noir, comme montré dans notre
beau reportage sur l'appartement 4.
J’adore lui titiller les tentacules, pas toi ?
L’autre mini jeu consiste en la maltraitance ou le chouchoutement d’un robot volant. La bestiole vole dans la place : il est alors possible de la caresser, de lui titiller ses petits tentacules, ou bien de la frapper jusqu’à la pousser à bout : elle se mettra alors à vous verrouiller un missile sur la tronche (et il faudra alors tapoter sur sa propre tête pour éteindre les flammes) ou bien à vous geler le visage (et dans ce cas, il faudra virer la glace à l’aide de ses mains). Pas grand-chose à faire d’autre, mais le tout fonctionne relativement bien, et surtout le robot reconnait parfaitement les visages.
Le troisième et dernier mini jeu est un jeu de tennis à la Pong, où l’on déplace sa raquette à l’aide de l’écran tactile. On peut également déformer complètement le terrain grâce à la fonction gyroscopique du pad afin de tourner la partie à notre avantage. C’est simple, facile d’accès et super fun.
La seule crainte réside en le fait des conditions nécessaires pour profiter pleinement de cette réalité virtuelle. L’endroit proposé pour jouer était parfait : un grand salon à l’éclairage bien pensé, clair, au murs blancs et au canap’ situé à quelques mètres d’un écran géant. Mais chez soi, il se pourrait bien que les choses soient différentes, car on ne dispose pas tous d’une belle luminosité et de murs dégagés, sans parler de la superficie de notre demeure. Si le jeu effectué était rigolo et performant, on espère juste que la caméra s’adaptera à la plupart des foyers pour proposer une expérience similaire à celle proposée par
Sony à l’appartement 4.