- Genre
- Action/Infiltration
- Date de sortie
- 11 mars 2016 - France
- Développé par
- IO Interactive
- Edité par
- Square Enix
- Disponible sur
- PC, PS3, PS4, Xbox 360, Xbox One
- Modes de distribution
- Boutique
- PlayStation Network
Vous le savez déjà, le Hitman version 2016 sort petit bout par petit bout, chaque épisode tombant au compte-goutte. Après avoir passé en revue le prologue et la première mission de l'Agent 47, qui se déroulait à Paris pendant un défilé de mode, voici notre test des deux dernières missions en date : Sapienza en Italie et Marrakech (précisons tout de même que c'est au Maroc, hein, sait-on jamais). Rappelons que ces épisodes sont présents d'office dans le Season Pass ou peuvent être achetés à l'unité.
Réaction à chaud(ve)
Malheureusement, le tableau n'est pas aussi rose du côté de l'aspect technique (ce qui est d'ailleurs aussi vrai pour l'épisode se déroulant à Marrakech dont nous parlerons juste après), qui montre les mêmes faiblesses que la mission parisienne. Les temps de chargement sont toujours aussi interminablement interminables, certains scripts se lancent au petit bonheur la chance, l'I.A. est toujours aussi bipolaire (un coup aveugle, le coup d'après omnisciente), la détection sonore des PNJ est totalement aléatoire... Heureusement, le tout reste visuellement plus que convaincant, avec des modélisations franchement réussies et des décors fouillés qui ne manqueront pas de faire voyager le joueur. Les cinématiques ont elles aussi eu droit à un certain travail, même si le fond semble bien creux. L'intrigue, déjà pas bien intéressante, a du mal à avancer et certains personnages arrivent comme un cheveu sur la soupe. Un constat déjà pas bien brillant, mais qui est en plus renforcé par le fait que le joueur oublie totalement d'un épisode sur l'autre de quoi il était question. Et c'est dommage, car le vice a été poussé jusqu'à créer un fil rouge au niveau des conversation des PNJ, qui discutent parfois des événements s'étant déroulés à Paris (puis par la suite en Italie)...
Intéressons-nous désormais au dernier épisode sorti à ce jour, celui se déroulant à Marrakech. Ici, l'Agent 47 a encore pas mal de boulot puisqu'il doit s'occuper, une fois encore, d'un duo de personnages. Le premier est un banquier suédois s'étant attiré les foudres du peuple et le second un général ayant déployé ses troupes dans une école désaffectée. Le tout se déroule dans une ville où règne un calme plus que relatif puisque de nombreux manifestants tournent autour du consulat suédois, prêts à exploser si besoin est. Qui plus est, le général dispose de personnes employées à faire monter encore un peu plus la tension et des activistes agissent également dans l'ombre pour renverser le pouvoir... Bref, vous l'aurez compris : plus que jamais, la ville regorge de soldats le doigt sur la gâchette et d'endroits où il est interdit d'aller si l'on ne possède pas le bon costume. Autant dire que la difficulté augmente ici d'un cran et qu'il faudra plus que jamais ruser pour assassiner proprement les cibles et s'en tirer sans la moindre égratignure. Une fois encore, il faut au préalable bien observer l'environnement et repérer les différentes opportunités proposées avant de se lancer dans le feu de l'action. Heureusement, visiter ce Marrakech virtuel est un vrai plaisir, tant les développeurs ont une fois encore poussé les détails au maximum : plusieurs quartiers différents sont proposés (un bar à chicha, la Médina, etc), les couleurs sont une fois de plus un vrai régal pour les yeux et le tout est vivant, rempli de touristes faisant leur shopping, s'arrêtant ici dans une boutique de tissus, là dans une pâtisserie, ici encore sur les étals d'un marché...
La mission parisienne posait des bases saines, les voici consolidées par ces deux nouvelles missions, Sapienza et Marrakech. L'Agent 47 dispose une fois de plus de terrains de jeux vastes, aux possibilités nombreuses et variées, et d'une liberté quasi totale. Dommage en revanche de voir que de nombreux bugs sont toujours de la partie (scripts qui ne se lancent pas, I.A. aléatoire, etc) et que les temps de chargement sont toujours aussi longs. Il est également dommage de voir que le scénario ne suit pas... Mais en même temps, comment le pourrait-il ? Avec des épisodes espacés de plusieurs semaines, il est bien difficile de se souvenir des différents personnages et de leurs discussions.
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