Test : Towerfall Ascension - PS4

Towerfall Ascension - PS4

Towerfall Ascension - PS4

Genre : Archers en folie

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Vous vous rappelez de l’époque où quand on parlait de multijoueur, ça ne voulait pas dire être connecté à Internet avec un casque sur la tête pour dire des ignominies sur une partie de FPS ou de foot ? A l’époque, cela voulait dire quatre pelos devant un écran de télé cathodique 54 cm (le 72 cm c’était pour les bourgeois) à se faire une partie de Bomberman ou de Goldeneye. Le créateur de Towerfall Ascension s’en rappelle bien (surtout de Bomberman) et a eu envie de ressusciter cette époque bénie avec son jeu qui était jusque là une exclusivité Ouya (rires).

Test effectué à partir d'une version PS4

Comme Matt Thorson est un garçon intelligent et qu’il a envie que son jeu se vende un peu, il a trouvé bon, vu le (non) succès de la Ouya, de sortir son jeu sur PC et PS4. Grand bien lui en a pris, puisque Towerfall Ascension est une nouvelle petite merveille du jeu indé pour de multiples raisons. C'est un jeu multi mais comme on l’entendait au bon vieux temps : il faut quatre manettes et un écran pour pouvoir profiter du jeu. Pas de online, il faut avoir des amis, des vrais. Le jeu vous met alors dans la peau d’archers qui veulent se tuer à coup de, je vous le donne en mille, flèches (quoiqu’il est possible de les éliminer avec un saut bien placé). Le premier à tuer dix ennemis a gagné. Un jeu d’une simplicité extrême (il utilise 3 boutons et les flèches directionnelles) qui est bien plus riche qu’il n’y paraît.

On fait le tour de la question

Quelques subtilités vont venir enrichir ce jeu dont la prise en main simple le rend facile à adopter que vous soyez un joueur émérite ou non. Au début, vous avez trois flèches qu’il est possible de récupérer une fois tirées mais vos adversaires peuvent aussi en prendre possession. Il leur est aussi possible de vous en voler une en vous frôlant. De plus, le bouton R vous permet d’intercepter une flèche en plus de faire un dash. Rien que ces règles de base donnent lieu à des rounds dynamiques et très rapides (il faut être en mouvement constant) qui sont généralement bouclés en une trentaine de secondes. Cela dit, on pourra regretter que le jeu soit un peu illisible quelques fois à cause du bordel ambiant. Certains rétorqueraient que cela fait le charme du jeu et ils n’auraient pas vraiment tort d’autant qu’un replay à la fin permet de revoir le dernier kill. Bien sûr, si le jeu ne se contentait que de ces règles, on en aurait vite fait le tour. A cela s'ajoutent des trésors qui apportent des nouveaux items comme des flèches bombes ou foreuses (elles traversent les murs), des ailes ou une boule de feu qui lance l’apparition de lave sur les bords de l’écran. On gagne donc encore un peu plus de fun et de possibilités de morts.

Viens dans ma variante

Mais ce qui finit de rendre le jeu plus addictif encore, outre les différents modes de jeu sympathiques (Last Man Standing, Team Deathmatch ou bien Headhunters, le mode de base), ce sont les variantes. Vous pouvez choisir de faire apparaître de la lave à chaque partie, de donner des ailes aux joueurs dès le début ou bien de les priver de flèches… ou un mélange de tout cela. Les possibilités sont multiples et permettent de renouveler constamment un jeu qui a déjà un charme certain à la base. Le jeu propose aussi une belle gamme d’arènes afin de varier les environnements et les constructions de niveaux. Bref, Matt et son équipe (3 personnes d’après le site du jeu) ont tout fait pour que les joueurs passent de bonnes soirées entre potes à se transpercer avec des flèches. Une activité saine qui resserre les liens ! Le jeu est donc quasiment injouable tout seul si ce n’est pour les Trials afin de s’entrainer et de maitriser toutes les petites nuances qui composent le gameplay. On apprendra en effet qu’il est possible de se faire projeter grâce à l’explosion d’une bombe ou de faire tomber des objets pour tuer nos amis. A cela s’ajoute un mode Quest qui est aussi une sorte d’entrainement (jouable seul ou à deux) avec des niveaux assez corsés et des ennemis variés. Bref, une petite aventure sympathique (encore plus avec un ami) qui permet de s’adonner au jeu seul. Niveau graphique, on a le droit a du pixel bien gras. Certains aimeront, d’autres pas. A ce niveau, il est dur de se substituer aux gouts de chacun. On peut juste dire que cela colle avec le but de jeu de faire renaitre les bons vieux jeux multis de l’époque. La musique est en revanche très cool avec un sentiment épique (mais en simili 8 bits) bien sympathique.
Matt Thorson et son équipe nous livrent avec Towerfall Ascension une petite tuerie multi old school. Le jeu remet le multi tel qu’on l’aimait en avant avec un gameplay simple à appréhender mais rempli de subtilités qui le rendent encore plus addictif. Au sommet des bonnes idées, les multiples variantes que l’on peut choisir et mélanger pour renouveler les parties ultra dynamiques et rapides. Certains pourront peut-être être repoussés par le bordel à l’écran mais le charme du jeu va en partie de cela. A cela s’ajoute un mode Quest jouable seul ou à deux et qui est vraiment bien fait pour un mode secondaire de jeu (prenez ça Call of et Battlefield !). Bref, si vous avez la possibilité de vous procurer Towerfall Ascension, faites le car cela promet pas mal de soirées entre potes bien animées.
15 avril 2014 à 23h03

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Points positifs

  • Du jeu multi avec des potes dans votre salon
  • Une gameplay simple mais rempli de subtilités
  • La possibilité de choisir parmi un large choix de variantes
  • Le mode Quest
  • La musique épique et 8 bits
  • Un large choix d'arènes

Points négatifs

  • C'est un peu bordélique à l'écran quelques fois
  • Il faut avoir des amis en chair et en os
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