Pour les besoins de la démo, les développeurs nous ont préparé des sauvegardes en début de partie, juste après le tutorial, histoire d'esquiver les trucs chiants. Nous débutons donc directement devant un poste de contrôle à capturer, avec notre bite et notre couteau. Pour compléter notre équipement, nous avons tout de même un arc et un pistolet, faut pas déconner non plus. Comme dans
Far Cry 3, plusieurs approches sont possibles. Nous les diviserons en deux catégories : les furtives et les bourrines. Ici, après avoir fait le tour du propriétaire, nous optons pour la méthode furtive, à base de marquage d'ennemis, de takedown discrets et de tirs à longue distance avec l'arc. Cela dit, nous aurions très bien pu opter pour une approche un peu plus théâtrale, et massacrer tout le monde à dos d'éléphant. Dans
Far Cry 4, chacun est libre de laisser ses envies s'exprimer. Quoiqu'il en soit, au final, le résultat est le même. L'avant poste est libéré, vous donnant accès à une boutique, une mission et autorisant le voyage rapide jusqu'à cette destination.
Pour illustrer mon propos, voici une petite vidéo de la séquence en question, capturée lors de la preview :
Jamais sans mon steak
Vient maintenant le temps de passer aux choses sérieuses et de s'occuper de Pagan Min. Bien entendu, cela ne se fera pas tout de suite, son armée devant d'abord être mise en déroute. Et dès le départ, le jeu vous met face à un choix. En effet, deux leaders rebelles ont une discussion pour le moins animée en ce qui concerne les objectifs à remplir en priorité. Sabal veut sauver des soldats capturés par l'ennemi, alors qu'Amita veut avant tout récupérer des infos. Nous avons opté pour les infos, parce qu'on n'a pas vraiment besoin de boulets qui sont pas foutus de remplir une mission sans se faire capturer. Mais surtout parce qu'Amita est grave bonne, et que j'aimerais bien la serrer.
Cette mission nous amène donc dans les ruines d'un temple, en pleine nuit. Ce qui nous permet d'apprécier la qualité du cycle jour / nuit. Si les hommes de Pagan Min sont toujours là, il faudra aussi faire avec leur animaux de compagnie, des loups dans le cas présent. Heureusement, il est possible de les leurrer en balançant un morceau de viande. Notez que cette technique fonctionne aussi pour attirer d'autres animaux sauvages qui vous mâcheront (littéralement) le travail tout en faisant diversion. De manière générale, les animaux de ce
Far Cry 4 sont bien plus agressifs que dans le précédent volet de la série. Pour tout vous dire, nous avons salement été agressés par un aigle alors qu'on se baladait, tranquille.
Note pour plus tard : attaquer un rhinocéros, c'est une (très) mauvaise idée
Après 3 heures passées sur le solo, nous avons pu essayer le mode co-op. Contrairement à ce qui a été fait sur
Far Cry 3, les deux modes se déroulent sur la même map. Cependant, les missions principales du scénario restent inaccessibles en co-op. Pour compenser cela, les joueurs co-op auront des sections de gameplay dédiées sous forme de forts à prendre. Et ces derniers sont pour le moins retors, rendant l'approche furtive indispensable. Les quelques forts qu'on a pu voir étaient bien pensés. Dans le sens où ils nécessitaient un minimum de coordination pour être pris. Pour la désactivation des alarmes par exemple, il était nécessaire de se séparer de manière à maximiser nos chances, celles-ci étant disséminées aux quatre coins du fort. Et même en faisant de la sorte, la présence ennemie est telle que cela ne sera pas une mince affaire. Les ennemis y sont nombreux et bien armés. Et si l'un de ces connard a la malencontreuse idée de déclencher l'alarme, ils vous attaqueront aussi depuis les airs, via des renforts héliportés. Heureusement, certains de ces forts sont équipés de notre nouvelle arme préférée : le mortier. Et oui, dégommer un hélicoptère avec un tir de mortier, c'est possible. C'est même étonnamment facile, grâce à la vue aérienne qui est proposée lorsque l'on vise. Avec un tir de mortier, c'est le carnage assuré.
Mais laissons encore une fois parler les images :