C’est donc sur le stand
Coca-Cola Zero que la démo du nouveau
Lara Croft était disponible. Après avoir dégusté une immense canette de 10cl et entendu pour la énième fois «
sachez que ce Coca-Cola Zéro ne contient zéro sucre et zéro calorie ! », phrase à laquelle on a souvent envie de répondre par un «
bien ton contrat de travail qui t’oblige à propagander à chaque boisson donnée ? », nous avons joué, par deux ou par quatre, à ce fameux
Temple d’Osiris.
Toujours bien roulée, même vue de haut
Comme facilement devinable, le contexte du jeu prend place dans le cadre de la mythologie égyptienne. Notre but : éradiquer Seth, le dieu du Chaos, en choppant les reliques d’Osiris qui donnent accès à une puissance divine. Bien que l’aventurière soit balèze, elle sera désormais accompagnée de trois autres personnages maximum (contre deux dans
Guardian of Light) : un humain, Carter, et deux dieux, Isis et Orus. Une mixité parfaite pour parvenir à bout des nombreux niveaux proposés. À l’instar du
Lara Croft de 2010, on retrouve un gameplay fluide et très accessible : le joystick gauche sert à se déplacer, le droit à tirer. Une touche de saut, d’esquive, de bombe à retardement et quelques capacités spéciales à chaque race, et on est bon.
Quand nous disons « race », c’est bel et bien parce que deux types de joueurs peuvent être incarnés : là où les humains (la belle Lara et le costaud Carter) utiliseront majoritairement des flingues et pourront se servir du grappin, les dieux (la jolie Isis et le balèze Orus) seront munis de pouvoirs divins. Ces fonctionnalités différentes sont complémentaires : un humain pourra se servir de son grappin pour que son coéquipier fasse du rappel ou traverse des vides en faisant le funambule sur la corde, tandis qu’un dieu pourra s’enfermer dans un bouclier sphérique servant de protection comme d’un tabouret d’escalade. Les dieux peuvent également activer certains mécanismes, pour monter des plateformes donnant accès à certains lieux par exemple. À ceci s’ajoutent d’autres rouages de gameplay assez classiques, déjà présents dans le précédent jeu, mais forts efficaces.
Quoique, l’autre est pas mal gaulée non plus
Rapidement, le plaisir se fait sentir. Comme expliqué, il n’y a rien d’extraordinairement innovant mais le tout fonctionne très bien : on s’amuse autant à faire des crasses à son pote qu’à s’entraider pour se sortir d’une galère. Les gunfights sont très classiques mais arcades, et il est visiblement possible d’améliorer son personnage via un système d’upgrade comme dans
Guardian of Light. Les seuls petits bémols proviennent de la direction artistique, assez terne, nous offrant une colorimétrie sableuse et des environnements un poil trop communs. La qualité graphique est elle propre, mais franchement loin d’être pleinement digne des nouvelles consoles. Bien sûr, il ne faut pas oublier qu’il ne s’agissait là que d’une version non terminée, et l’on espère grandement être amenés à des séquences plus grandiloquentes. Malgré tout, la démo se terminait sur une course poursuite sympathique et le teasing d’un boss plutôt imposant : avouons-le, le jeu se présente bien.