Cette fois-ci, ce n’est pas
Techland qui est en charge de la licence mais
Yager Development, studio déjà à l’origine de l’excellent
Spec Ops : The Line. A croire que la maturité des propos de leur précédent jeu les a légèrement blasé. Dans cette nouvelle aventure, on quitte l’île paradisiaque pour un autre cadre tout aussi sublime : la Californie. Le virus de
Dead Island et
Dead Island : Riptide s’est exporté aux USA et l’ex-Etat de Schwarzy est mis en quarantaine : l’occasion idéale de broyer des têtes avec tout ce qui nous passe sous la main.
Coopérer pour mieux éviscérer
La démo du
PGW nous plaçait dans un petit quartier ensoleillé et laissé en proie au chaos. Des ordures partout, des voitures abandonnées, des vitres fracassées : pas de doute, la zone est bien envahie de bouffeurs de cervelles. Une fois le portail franchi, le but était simplement de tuer le plus de morts-vivants possibles, et au passage de battre les autres joueurs de la partie. Le premier constat est immédiat : le jeu a été monstrueusement fluidifié. Les coups sont immédiats, les corps se déchiquètent et on prend vite son pied. Le démembrement est toujours de mise, mais beaucoup plus précis qu’auparavant. On peut plus facilement courir, esquiver, sauter ou s’abaisser : les animations sont tout simplement plaisantes.
Les armes à feu sont également beaucoup plus présentes, Etats-Unis obligent. On a pu toucher à quelques revolvers et fusils à pompe, au feeling immédiat et vraiment plaisant. Les possibilités d’accouplement sont toujours au rendez-vous : par exemple, on a modifié notre pétard près d’une pompe à essence pour qu’il puisse tirer des balles enflammées. Malheureusement, la démo faisait état d’un jeu loin d’être terminé, et peu d’objets de fortune étaient disponibles. On a donc hâte de voir quelles possibilités s’offriront à nous dans le jeu complet !
La mort, c'est ludique
Au fond, il faut bien avouer que la démo n’était pas passionnante, la faute à l’objectif vite lassant. Peut-être aurait-il été plus judicieux de placer le joueur dans une réelle mission de la campagne pour avoir un meilleur constat de l’ambiance et de la narration… D’un point de vu mise en scène en revanche, les choses semblent s’être améliorées un tantinet. Lors de certains passages, comme l’exploration d’une maison inconnue, le personnage respire bruyamment, angoisse et a le souffle de plus en plus haletant au fur et au mesure de la découverte des pièces de la demeure.
De même, graphiquement,
Dead Island 2 est plutôt joli. Tournant sur un PC déguisé en PS4, le titre n’a rien à envier aux autres gros FPS de la nouvelle génération. Cependant, nous avons eu droit à pas mal de lags et de baisses de framerate, certainement dus à l’état de développement peu avancé du jeu et à la partie LAN. Dans tous les cas, le jeu promet d’être plutôt cool : une bonne surprise.