Preview : Assassin's Creed : Syndicate - PS4

Assassin's Creed : Syndicate - PS4

Assassin's Creed : Syndicate - PS4

Genre : Assassinats discrets (ou pas)

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On a beau avoir un peu séché l'E3 cette année, on sait bien que la plupart des jeux importants seront rapidement présentés sur nos vertes contrées sous peu alors on prend notre mal en patience. Ubisoft a, cette année, fait encore mieux, en proposant de jouer à Assassin's Creed Syndicate en même temps que l'E3. Chapeau.

Cette petite démo pré-alpha avait clairement pour but de rassurer le public sur le niveau de finition du jeu, à 4 mois de sa sortie. Une courte séquence grâce à laquelle nous avons pu évoluer sur les toits du Londres de l'époque victorienne. A peine une vingtaine de minutes de gameplay et pourtant, on a une foule de choses à vous raconter. Tout d'abord, la grande nouvelle, ce sont les chevaux modélisés au bout des carrosses. Si vous vous souvenez bien d'Unity, nous avions fait remarquer que les véhicules de la révolution souffraient d'un défaut assez handicapant pour avancer, à savoir l'absence d'équidés permettant de tracter le bousin. Ici, ceux-ci font leur apparition afin d'offrir un tout nouveau gameplay, la conduite. Vous me direz, "nan mais on a déjà conduit des chars dans Assassin's Creed hein". Et vous aurez raison, sauf que ceux-ci étaient pour ainsi dire sur des rails, avec, par exemple, l'impossibilité de faire demi-tour. Là, on serait plutôt en mode "GTA", avec des véhicules parfaitement mobiles et même la possibilité de braquer ces derniers pour participer à de folles cavalcades dans Londres. A ce stade de développement, même si les chevaux faisaient quelques étincelles sur les murs, le gameplay était plutôt fun, avec la possibilité de donner des coups de carrosse pour endommager celui des adversaires, et même de monter sur le toit (quitte à laisser les chevaux se driver tous seuls), pour tirer au flingue sur ceux qu'on n'aime pas. Même si ça n'en a pas forcément l'air, c'est quand même une sacrée petite nouveauté, puisqu'elle permettra, entre autres, de traverser la ville plus rapidement qu'en sautant sur les toits et probablement de participer à des courses illégales la nuit avec des carrosses boostés au gaz nitro. Et on espère qu'Ubisoft Lille a participé au développement pour avoir la possibilité de tuner à mort son carrosse avec des jantes alu, sièges baquets et néons violets fluos.


Hooligan's Creed

Circulation oblige, il nous a semblé évident que les rues de la ville étaient les plus larges jamais conçues dans un Assassin's Creed. Si la mobilité devrait être facilitée par la présence de véhicules pour les grands trajets (gningnin je sais y a aussi des trajets instantanés dans AC, gningnin, n'empêche parfois t'as juste envie de conduire et sentir le vent te frapper le visage), le crapahutage de votre héros devrait aussi être grandement facilité grâce à l'apparition pour la toute première fois d'un grappin. Fonctionnant à peu de choses près comme celui d'un Batman, il permet d'atteindre des sommets difficiles d'accès en quelques secondes. Nous avons aussi remarqué que comme dans les aventures de l'homme chauve-souris, quand les ennemis sont trop nombreux, il offre une jolie échappatoire pour disparaître en un clin d'oeil. Testé et approuvé, la technique permet d'isoler les ennemis un peu trop nombreux. D'autant que nous avons remarqué quelque chose de crucial, 3 mecs à la fois, c'est maintenant beaucoup trop. L'époque victorienne a vu disparaître les épées accrochées à la ceinture, et maintenant c'est le combat à mains nues qui prime. Bon, avec un poing américain quand même. Les combats sont très violents, avec un bouton de frappe, un d'esquive, et un pour sonner les combattants qui ne se laissent pas percer la garde facilement. Il est maintenant d'ailleurs possible d'utiliser parfois des éléments du décor pour achever ses adversaires. On est équipé d'un flingue, limité, mais la plupart du temps votre héros sera désarmé. Cet épisode devrait faire la part belle à l'infiltration donc, en isolant ses ennemis, notamment grâce au retour du sifflet. De plus, une simple pression sur le bouton X et Jacob, le héros, retirera son joli haut de forme pour enfiler la capuche caractéristique des assassins. C'est le mode "infiltration", qui le fait évoluer accroupi et silencieux.


Gangs of London

Si le jeu semble relancer très fort le côté infiltration en lorgnant un peu beaucoup du côté d'Arkham, le bourrinage ne sera pas exclu. La mission à laquelle nous avons participé demandait de péter la gueule à un gang entier. Il fallait au début neutraliser une dizaine de badauds sans se faire repérer (sous peine de crouler sous le nombre), mais après une petite course poursuite en carriole, un affrontement de gangs de masse nous attendait. La rue était notre champ de bataille et c'est plus d'une vingtaine de personnages, Jacob compris, qui se collaient sur la tronche à la mode hooligan. La sœur jumelle de Jacob, que nous n'avons hélas pas eu le plaisir de croiser, sera elle aussi présente dans le jeu et jouable dans certaines missions de l'histoire. Il sera possible de l'incarner pour le tourisme londonien et les missions secondaires. Enfin, sachez que le jeu tourne sous Anvil Next, le même moteur new gen qu'Unity. Le jeu semble donc fait du même moule en termes de graphismes que son prédécesseur, même si avec une version pré-alpha, difficile de vous dire si le jeu sera au final plus ou moins joli. On sait au moins qu'il sera dans la même veine.

Preview courte mais efficace. Celle-ci rassure sur pas mal de points, notamment le degré de développement de Syndicate qui semble en bonne voie pour être fini à temps cette année. Pour rappel, l'an dernier à la même époque, Ubisoft n'avait pas pu montrer de version jouable du titre avant la Gamescom. De plus, les ajouts de gameplay, de prime abord légers, semblent changer pas mal de choses à la donne habituelle des Assassin's Creed, notamment en lorgnant du côté de Batman Arkham. C'est donc un avis très positif qui se dégage de cette preview, en attendant le verdict définitif le 23 octobre prochain.
19 juin 2015 à 10h07

Par JoKeR

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Rédac' Chef

Présent sur le site depuis belle lurette, JoKeR est un homme à tout faire, entre la rédaction, la publication et la gestion des relations presse.
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