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Les bonnes surprises c'est comme se fracturer un orteil sur le coin de ta porte de salle de bain à 4h42 du matin : c'est pas prévu mais ça arrive. Alors quand on se retrouve dans une industrie comme celle du jeu vidéo où millions sur millions sont investis, le has(z)ard n'existe pas, ou très peu. Tout est calculé, les cycles s'installent et se répètent, puis s'achèvent ou se cassent, souvent à force de trop tirer sur la corde (ça s'appelle aussi la maladie du pognon). En d'autres termes, la prise de pouvoir de FIFA sur PES a tout à voir avec ça. Tout comme celle qui se présage.
En 2008, après une saison 2007 qui commençait déjà à donner le ton avec un PES 2008 vacillant et un FIFA 08 prometteur (attention, va falloir suivre les chiffres et les dates), Electronic Arts devançait alors à folles enjambées son concurrent (et roi) de toujours. Cette saison là, FIFA 09 frappait un grand coup. Le bateau de Shingo "Seabass" Takatsuka (illustre papa de PES, pour les nouveaux du fond) avait pris l'eau en l'espace de 2 ans seulement. De 0 à 100 très vite pour un montage en l'air historique. La série, qui après un PES 6 phénoménal commençait à se reposer sur ses lauriers, avait surtout complètement loupé le coche technologique imposé par la PS3 ainsi que la 360, en plus de ne pas trop savoir comment se réinventer pour cette génération. Chez EA, David Rutter (producteur emblématique du renouveau de FIFA) lui, c'était un gars. Il avait tout compris. Pour enfin faire de FIFA un potentiel roi de la pelouse, pas d'autre choix que de faire différemment de PES. Ne pas chercher à le surpasser ou l'égaler, mais proposer une alternative pour une autre époque. Après tout, la série PES évoluait sur des bases établies presque 10 ans plus tôt. Spoiler générationnel : FIFA défonce tout, obtient le soutien de la presse et plus progressivement celui des joueurs, PES se tire 7 roquettes dans l'orteil et tape en 2009 une Une dont on se souvient encore. Fin du cycle.
Vous avez dit "chaises musicales" ?
Ah 2015. Quelle fabuleuse année sur le plan culturel. De toute façon, avec le retour de Star Wars, fantastique ça ne pouvait qu'être. C'est aussi la berge du retour de Konami. Précision avant la suite : la pipe à crack n'est pas à portée de doigt. Si si je vous jure. Même si les mecs débarquent dans l'arène avec seulement deux jeux (MGS V et PES), une situation que l'on pourrait apparenter à certains lyrics de Jay-Z ("it's like bringin a knife to a gun fight"), ils risquent bien de trancher la gorge de la concurrence sans que celle-ci n'ait le temps d'appuyer sur la gâchette. Ninja style. Surtout quand elle file un coup de main bien involontaire. Car cette dernière peine à se réinventer depuis l'opus 14 (voire 13), qui est aussi l'épisode où David Rutter a commencé à s'éclipser et laisser place à de nouvelles têtes comme Nick Channon. Ca pourrait paraître anecdotique dit comme ça, mais si on lit entre les lignes, c'est tout autre. A mon sens, et après un formidable boulot sur la franchise, le retrait de David Rutter coïnciderait avec le fait qu'EA pense se croire hors d'atteinte. Tout simplement. Après tout l'argent rentre et quelques records de ventes sont pétés à l'occasion, il y a encore 2 ans (tiens tiens) PES semblait bien loin, alors à quoi bon opter pour une refonte d'un ou plusieurs compartiments du titre ? La dernière en date -celle du système défensif- remonte à 2011 avec FIFA 12. Bien sûr ce genre de problématique n'est pas que propre à EA et se retrouve dans toutes formes de médium. Mais diantre que la concurrence remet les choses en perspective ! Si l'année dernière FIFA dominait toujours (mais agaçait d'autant plus), PES avait su proposer une édition 2015 proprette, qui posait des bases fondatrices pour la suite (c'est tout, beaucoup de pipes à crack tournaient au sein des rédactions, et beaucoup trop se sont enflammés #journalistesfragiles).
Ce qui s'est passé en 2014, c'est exactement ce qui s'est passé en 2007, rôles inversés : PES 2008 annonçait la descente et FIFA 08 la montée. FIFA 15, bon comme il est, avait ce côté exacerbant (bugs à outrance, joueurs pas réactifs et défenses chez le Kebab, au hasard) qui peut -et a, chez certains- dégout(é)er. PES 2015 lui avait suffisamment bien fait pour attirer l'attention de la masse. Le roi était encore en train de chercher sa couronne, mais il était bien sapé et proposait un discours cohérent. Les vrais gars savaient déjà. C'était un avertissement, et tout comme le braquo opéré par FIFA 09 à l'époque, les éditions 2016 allaient décider de qui prendrait la main pour cette génération. Oh boy.
Des formes carrées pour un fond ovale ?
Avant toute chose, cette preview n'est qu'un premier son de cloche. Les versions auxquelles j'ai pu m'essayer n'étaient bien sûr pas terminées mais bien avancées, puisque ce sont celles qui tournent actuellement à la GamesCom. En guise d'indicateur, celle de FIFA 16 était bouclée aux environs de 80%, alors que celle de PES avait un peu plus de marge, ne l'étant qu'à 70%. En vrai, elles en sont sûrement au même stade. Dernière précision : j'ai pu jouer plusieurs heures aux deux jeux dans la même journée, ce qui a grandement aidé pour comparer les ressentis. CQFD : la pipe à crack est loin de ma bouche, toujours.
Souverain actuel, on attaque donc par FIFA 16 qui s'annonce +++, une fois de plus. Après avoir dévoilé un lot de premières features en marge de l'E3 (l'arrivée de 12 équipes nationales féminines, un nouveau système de feinte avec et sans ballon, le FIFA Trainer qui devrait faciliter la tâche aux néophytes et Pelé qui t'apporte le café), FUT DRAFT pour Ultimate Team est LA nouveauté de la saison. Ca semble aussi être l'une des plus grosses cartouches d'EA, ce qui en dit long. Pas que ce soit mauvais, loin de là. FUT DRAFT est un type de tournoi intégré directement à FUT, où l'on paye son droit d'entrée avec crédits et autres monnaie d'échange. Une fois dedans, on compose son équipe à la volée : on choisit sa formation parmi les 5 proposées, son capitaine, ses titulaires et le banc. A la différence que, pour la recherche de profils au poste concerné, le jeu vous donnera à chaque fois le choix entre 5 joueurs, qui eux sont proposés de manière aléatoire. On tombe souvent sur des joueurs corrects, voire des stars et même des légendes (!), ce qui permet d'attaquer d'entrée avec une équipe au minimum potable. Mais le tournoi s'arrête à la première défaite ! Si vous êtes faible, pas de panique, vous récupérerez au minimum l'équivalent de ce que vous avez investi pour participer. Si vous êtes chaud cacao, il faudra alors enchainer 4 victoires pour décrocher la timbale (pognon, joueurs, et Pelé qui vient te parler. Rayez la mention inutile). Fun et sensations immédiates, c'est assurément ce que vise Electronic Arts avec ce FUT DRAFT et c'est tant mieux. La présentation des matchs en Ultimate Team a même été affinée, avec plus de détails sur les joueurs à suivre, qui en est à son combientième but etc. Ah et de nouvelles légendes feront leur apparition, aussi.
Puis ça défile. Nouveaux commentaires et commentateurs (sûrement pas niveau France vu l'inexistence de détails), 8 nouveaux stades (le Vélodrome est là comme le Borrusia Park, pareil côté Portsmouth qui, malheureusement, est un hommage à un membre de l'équipe décédé), la FIFA Interactive World Cup qui passe désormais sur la génération actuelle, les droits de Bundesliga complètement acquis, de nouveaux chants et célébrations, l'arbitre qui s'est payé son spray, un mode carrière revu (on peut maintenant entrainer spécifiquement ses joueurs pour les aider à atteindre leur potentiel et les revendre plus cher sur le marché, à signaler aussi l'apparition des tournois de pré-saison), bref, une abondance de contenu et de possibilités, force indéniable de la franchise. Mais une fois qu'on a mis son plus beau maillot et lacé ses crampons, quid des sensations cuireuse et gazoneuse (oui, j'invente, je suis un artiste) ? Eh bien c'est moyen.
"Play Beautiful" ? MDR.
Quand on commence à axer (et reposer) son travail sur des gimmicks, c'est à ce moment que l'on perd l'âme de ce même travail. C'est une des raisons du déclin de PES, et concerne aujourd'hui plus que jamais FIFA et cette édition 16. Pour ma part (je rappelle que tout ceci reste subjectif), le stade de l'overdose est atteint. A force de vouloir tout dévorer (et à réussir !), FIFA a fini par se manger lui-même. Il est devenu tellement énorme et complexe dans ses possibilités que les piliers qui en ont fait un si bon jeu de football semblent désormais noyés. Submergés par ces couches de gameplay rajoutées au fil des années, censées corriger ce qui n'allait pas dans la version précédente. Couches qui au final, cassent des aspects pourtant bien optimisés auparavant. On fait pour défaire. Un sale cycle désormais plus que flagrant pour l'adepte de la franchise.
Passons très vite sur les feintes de corps, feintes de tacles, le fait de pouvoir se relever plus vite en appuyant sur X/A etc. : ceci n'est rien d'autre que des gimmicks. Gimmicks dont vous ne vous servirez jamais ou presque dans le feu de l'action, parce que c'est trop. Qui exploite, disons 80%, des possibilités que FIFA vous offre lors d'un match ? Personne (du monde réel, laissons l'eSport de côté). Dans FIFA 15, la plupart des affrontements consistaient à abuser du L1/Triangle pour sauter les milieux et trouver un attaquant souvent seul (ou qui venait de partir dans le dos d'une défense toujours chez le Kebab) pour décrocher un duel à l'oeil avec le gardien. Soyons honnête le temps de ce papier : on a pas besoin de tous ces artifices, et à la fin, on s'en branle. Parce que c'est pas ça qui fait gagner, mais plutôt la manière dont on exploite les failles du jeu.
Parlons de l'arbitre tiens, y en aurait du taff à y dédier (Nick Channon a d'ailleurs dégagé en touche lorsque je lui ai posé la question). L'IA aussi, même si chaque année on nous annonce que c'est le cas, ce n'est pas vrai. Soyons honnête le temps de ce papier, bis. Alors oui, cette fois vos coéquipiers sont plus réactifs et tendent le pied pour intercepter le ballon. La plupart du temps après qu'il soit passé. Ou la direction des passes, qui là n'est pas un mythe : elle est imprécise. Le L1/Triangle lui, est complètement pété. Sur 20 tentatives, 18 ont été données au mauvais joueur, malgré des poussées de joystick claires, précises, et sur boulevards. J'exagère sûrement sur le nombre mais certainement pas sur le ratio. Au lieu de me faire échouer dans le dosage, ou dans la direction vis-à-vis de la course du joueur visé, le jeu vous bride, délibérément. "Passe en FUMA !" doit gueuler le tocard du fond, mais ce genre de réglage n'est utilisé que par 5,5734% de la frange des joueurs. Pour citer un illustre ami visionnaire, qui déjà résumait tout des années auparavant : "C'EST PAS TOI QUI COMMANDE". Les passes au sol, elles, sont plus molles et moins appuyées, et le dosage des profondeurs totalement craqué (une pression d'à peine une seconde pour une ouverture à proximité, et le ballon fuse à l'autre bout du terrain). Les goals revus ? Sûrement, en attendant j'ai vu des gardiens ne pas plonger et rester statiques alors que le ballon était à leur pied, et le mien me planter un csc improbable. De même, j'espère que vous avez aimé les contrôles jugés trop "assistés" de FIFA 15, car ceux du 16 sont en l'état abominables : la moitié sont foireux. Sur les rares passes en profondeur lobées données correctement, systématiquement, mon joueur s'est arrêté en pleine course pour regarder le ballon, avant de repartir. Entre temps, le défenseur avait largement pris le dessus. Un défaut qui ne s'était plus montré depuis FIFA 09, ou 10 peut-être (en même temps c'était avec Cavani, je laisserai le bénéfice du doute sur ce coup). C'est comme si le jeu essayait de saboter vos abordages.... Hum, attendez. FIFA 15 avait des offensives beaucoup trop absurdes, non ? Vous voyez maintenant où je veux en venir ? Pour FIFA 16, la solution la plus simple et la plus flagrante -mine de rien c'est important, que ça se voit- était donc de donner l'avantage à la défense, en cassant une bonne partie de l'attaque. Parce que faut surtout pas changer les habitudes. Pour finir : les shoots en puissance (ou de crevette), du moment qu'ils sont en diagonale, passent 3 fois sur 5, parce qu'on est gentils. YOLO.
2015 is the new 2008
Je sais, ce sont de bien grands mots. Malgré le fait d'avoir grandement axé le texte ci-dessus sur ses défauts, FIFA 16 reste un très bon jeu de foot, complet comme aucun autre. Si vous désirez plonger dans ce monde pour la première fois, alors ne tergiversez pas, FIFA répondra sûrement à toutes vos attentes. Mais pour les autres, nous, qui avions découvert la magie de ces affrontements virtuels avec ISS, puis PES et maintenant FIFA, la problématique est tout autre. Dorénavant, et avec suffisamment de recul, je me dis que ce qui a fait pencher la balance lors de la génération précédente, plus que tout, c'est la partie technologique. EA, fort de ses moyens, n'a eu aucun mal à gagner sur ce plan. Et tout le gameplay de FIFA a justement découlé de cet aspect là -"fait pour une autre époque", comme dit plus haut- où nous étions tous en quête de réalisme. On voulait sentir le poids et l'inertie des sportifs, vivre ces joutes physiques, voir des contacts ultra-précis, passer au stade supérieur, tout simplement. Toute la physionomie de FIFA est là et part de là avant tout. Une recette qui a fait son temps, et qui se traduit de manière plus globale dans l'industrie : la quête du photo-réalisme et du réalisme tout court s'est estompée. On laisse bien plus volontiers leur chance aux jeux indés, aux concepts novateurs, aux jeux différents, qui tentent des choses, et qui n'oublient pas de susciter une palette d'émotions chez le joueur. Le réalisme a laissé sa place à l'expérience, aux sensations, au feeling. Et c'est exactement dans ce contexte que PES 2016 tire son épingle du jeu : battu sur un terrain qui finalement n'a jamais été le sien, il revient sur le sien de terrain, qui pour le coup n'est pas celui de son adversaire.
Le feeling. C'est sur la plus abstraite des choses, non palpable, non explicable, que PES 2016 m'a conquis de la manière la plus totale. Quand PES 2015 posait des bases saines (qui commençaient à se dévoiler après plusieurs matchs), où les sensations d'antan refaisaient surface, PES 2016 lui les a acquises. Ces sensations, ce feeling inimitable propre à la série, cette fois, c'est immédiat. Il ne m'a fallu que la première mi-temps de mon premier match pour comprendre ce à quoi je faisais face. Et tout a changé. Si ma mémoire ne me fait pas défaut, je dirais que l'on a affaire à une sorte de PES 6 nouvelle génération (ce qu'Adam Bhatti, producteur du jeu, affirme également). Là où, pour moi, FIFA n'est devenu qu'une bête affaire de calculs (on sait ce qui est cassé et ce qui ne l'est pas, ce qui dicte le style de jeu à adopter), PES 2016 m'a enfoncé dans le mur avec des émotions pourtant oubliées. C'est simple : mes deux premiers buts, je ne les aurais jamais planté dans FIFA. JA-MAIS. J'insiste. Bien que techniquement ils n'ont rien d'incroyable, c'est tout ce que FIFA ne sait pas faire : le jeu à l'instinct. Une profondeur pour lancer un Tevez intenable, une course effrénée (d'ailleurs on reconnait bien mieux les joueurs sur le terrain que sur celui d'en face, grâce à un respect des gabarits nickel, et surtout, une gestuelle et une attitude incroyablement fidèle), un décalage sur l'aile pour une remise immédiate dans l'axe -entre temps Tevez avait pris le bon espace et parfaitement suivi le coup- pour ensuite immédiatement enchainer sur une talonnade, parce que Pogba avait lui tout suivi depuis le début et finissait sa course dans les 16m50. Frappe immédiate, but. Décrite ainsi, l'action ne semble pas irréalisable dans FIFA. Pourtant visuellement, on comprend tout de suite que ce n'est pas le cas. A commencer par l'IA, qui est ici à des années lumières de la concurrence. C'est simple, les deux courses de Pogba et Tevez, sinueuses et tranchantes, n'existent pas sur la pelouse d'EA, où les courses sont d'habitude rectilignes et peu inspirées (à savoir tout droit dans l'espace choisi).
Les passes ? Précises et percutantes, presque à l'opposé de mon expérience sur FIFA 16. Ici, le milieu de terrain -déjà top dans la version 2015- est toujours en place (pour une fois qu'on ne casse pas ce qui fonctionne...), les contacts qui étaient un des points faibles de la saison passée sont désormais bien plus convaincants (même si FIFA garde l'avantage sur ce point), pareil pour les tacles, les célébrations font leur entrée (pour un total de 120, dont le selfie de Totti avec un iPhone. Placement produit for the win), et surtout, quel régal au niveau des visuels. Si, "de loin", FIFA reste plus beau (grâce à tous ses artifices sur et en dehors du terrain, mais PES a lui aussi bien progressé sur ce point), de près, il se fait encastrer dans le béton comme Mark Landers l'a jadis fait avec ce pauvre ballon. La modélisation des visages est DINGUE, avec une texture de peau folle, ce qui contribue à l'acheminement de giffles à chaque ralenti ou gros plan. On peut voir la sueur couler sur les faciès, et les cut-scenes font mouche. Même celles avec l'arbitre, on regarde ! Pour le coup, la modélisation ahurissante des millionnaires en short apporte un sentiment de réel assez fou, que l'on apprécie à 400%. L'éclairage lui, a aussi rehaussé son jeu et se remarque d'entrée tout comme le public.
C'est cette justesse et précision (sans oublier la physique de balle, un régal) si chère à l'époque du PES Roi qui m'aura eu. Si l'année dernière on repassait volontiers sur FIFA parce que c'était tellement moche de loin qu'on en avait marre, ou que certains aspects du jeu (notamment l'engagement physique) rebutaient, à l'image du manque de licences, on en a désormais plus rien à foutre. Avec ce PES 2016, ça n'a pas d'importance. Le feeling et le plaisir de jeu proposés m'ont fait passer outre tous ces désagréments éventuels, parce que oui, il est bon à ce point là. Et puis sachez que via un éditeur d'images et la magie de l'internet couplée aux clefs USB, éditer les maillots équipe pour les rendre officiels sera possible. Comme avant mais en plus rapide, parce que y aura bien un mec qui va tous les faire en 3 jours et balancer ça sur le net.
Comme avant, mais en mieux.
Même si j'avoue me trouver assez dur avec FIFA, moi qui depuis l'épisode 08 ne jurait que par ses performances (et à juste titre), c'est aussi par la même virulence que s'est fait défoncer PES 2008, 2009 et ceux qui ont suivi. Cette virulence que l'on doit à la concurrence, qui comme dit plus haut, remet tout en perspective. Alors oui et surtout pour FIFA, ce ne sont pas des versions finalisées mais presque. Il reste encore un peu de temps pour corriger quelques errances, ou bien pour tout foutre en l'air. Après tout on l'a déjà vu. En attendant le verdict final prévu pour la rentrée prochaine, il y a une chose sûre que l'on peut imprimer sur tous les papiers du monde : yes, the king is back.
Grailleur de pépitos et de JRPG, en gros. Sinon je tweet, vu que personne dans l'équipe ne semble savoir comment fonctionne l'internet. Je vous ai parlé de Rocket League ?