Si vous n'avez pas joué à
Gravity Rush, nous vous invitons avant tout à
aller lire notre test du titre d'origine, puisque nous allons nous concentrer ici uniquement sur les nouveautés apportées par cette version PlayStation 4. Tout d'abord, un mot sur la réalisation. Dans sa version PS Vita, le titre était déjà charmant : que ce soit au niveau de la direction artistique, du côté cel shading ou des cut-scenes prenant la forme de pages de bandes-dessinées, tout était mignon. Bien entendu, cette mouture conserve ce visuel réussi et ce, même si le jeu est passé d'une console portable à une console de salon. Le côté cel shading permet en effet en règle générale à un jeu de ne pas trop vieillir et de supporter assez bien les changements de plates-formes. Précisons par ailleurs que les temps de chargement ont été grandement réduits et que le tout tourne en 1080p et en 60 fps, de quoi faire plaisir à tous ceux qui ne cessent de réclamer la chose à cor et à cri. On regrette juste quelques soucis de caméra lorsque l'héroïne se trouve en apesanteur, comme dans la version de base, qui peut parfois altérer quelque peu le champ de vision, ainsi que la sélection des destinations sur la carte, qui se faisait de manière plus rapide via l'écran tactile.
Comme dit précédemment,
Gravity Rush exploitait les fonctionnalités de la PS Vita, avec par exemple l'utilisation de l'écran tactile ou du pavé arrière. Ici, la DualShock 4 est aussi mise à profit via le pavé tactile (pour les glissades) ou la détection de mouvements. Concrètement, le joueur doit incliner sa manette dans tous les sens quand Kat est en l'air afin de s'orienter et viser. Une idée ingénieuse sur le papier, mais qui s'avère en fait assez délicate à gérer et qui rend la maniabilité un peu laborieuse. Heureusement, il est tout à fait possible de désactiver cette option dans les menus, histoire de profiter de contrôles plus classiques. Enfin, un petit mot sur les nouveautés qui s'avèrent finalement assez peu nombreuses. On peut ainsi noter l'apparition du mode Galerie qui permet au joueur de visionner plusieurs artworks représentant les personnages et les environnements. Un rajout sympa mais assez anecdotique, tout comme la présence des trois DLC sortis à l'époque, ces derniers n'ajoutant chacun qu'un costume, deux challenges et deux missions. Rien de bien foufou, mais ce genre de petit ''cadeau'' est toujours agréable.