Test : Death Stranding - PS4

Death Stranding - PS4
Partager
Il n’est plus vraiment a présenter : Hideo Kojima, le créateur de la série des Metal Gear Solid revient sur le devant de la scène avec Death Stranding, son jeu qu’il décrit comme un Social Strand System qui nous emmène aux portes de la mort.

Test effectué à partir d'une version PS4

Après son départ un peu précipité de chez Konami et son projet P.T. (Silent Hill) avorté, Hideo Kojima s’est retrouvé à devoir tout reconstruire, des idées plein la tête, accompagné par les non moindres Norman Reedus et Guillermo Del Toro comme base solide à son projet. Après quelques centaines de films ingurgités, des seaux de sueur, de larmes et de sang, des nouveaux locaux et une multitude de connexions faites à travers le monde, Death Stranding est né et apporte un vent de fraîcheur plus qu’attendu sur notre beau médium.

Death Stranding
Vous allez crapahuter sévère

« Il sert à quoi le bébé dans le bocal, du coup ? »

Sam Porter Bridges, c’est un livreur, un porteur, un déménageur, le genre de type très efficace pour ramener une marchandise d’un point A à un point B sans trop d’égratignures. Ça tombe bien, c’est un peu tout ce qui fait le sel de Death Stranding. Sans nous étaler, le monde a changé et il est devenu très difficile de se déplacer entre les différentes poches de ce qui reste de l’humanité. Les connexions, aussi bien routières que de communication, ont disparu et votre but sera de livrer des biens entre différents personnages, tout en les reconnectant au réseau chiral par la même occasion. Ce réseau, c’est une sorte de grande toile connectée permettant aux gens d’interagir entre eux, d’avoir accès à toutes sortes de données vitales, mais aussi d’utiliser les imprimantes 3D afin de pouvoir se confectionner du matériel : en gros, cela leur permet de survivre plus facilement au Death Stranding qui est juste arrivé, comme ça.

Death Stranding
La mort est présente partout

Le Death Stranding, c’est un phénomène d’extinction de la race humaine qui brouille la limite qui existe entre le monde des vivants et celui des morts. À travers différents types de connexions et à différents degrés, certaines personnes auront la possibilité de visiter leur purgatoire, leur  « grève », cet espace de transition vers l’au-delà. Résultant de ce brouillard entre les deux mondes, les Échoués, qui sont les âmes perdues de ceux qui étaient autrefois vivants, essayeront de vous happer vers « leur » monde sans  vie. Avec le Death Stranding sont apparus tout un tas de phénomènes et notamment l’arrivée de pluies dites « chirales », qui accélèrent le temps et font vieillir les choses qu’elles touchent (et endommagent vos marchandises par la même occasion). Autant vous dire qu’entre les morts et les effets météo pas super accueillants, il sera difficile de parcourir cette nouvelle version des États-Unis qui, pour le coup, n’a jamais été aussi cassée et désunie.

Death Stranding
Bretagne Simulator 2019

La progression de Death Stranding débute donc par des livraisons qu’il faudra assurer, pour une bonne raison, d’est en ouest du pays de l’Oncle Sam. Vous parcourrez donc différents environnements afin de rejoindre certains avant-postes clés de la survie humaine qu’il faudra ravitailler et surtout reconnecter au réseau. La mécanique de base du jeu se basant sur votre capacité à vous déplacer à pied (mais l’usage de motos et de camions est aussi possible), votre souci principal sera donc de trouver les passages les moins risqués et les moins difficiles topographiquement histoire de ménager Sam et d’arriver à bon port en un seul morceau. Dans Death Stranding, c’est le scénario qui est au service du level design et pas l’inverse. Les niveaux, cassés, sont donc extrêmement rugueux et difficiles à pratiquer : entre les pluies chirales et l’absence de civilisation, les paysages se sont lentement déformés pour ne devenir qu’un spectacle de ruines et d’abandon. Dans ces environnements de mort, presque lunaires, les vieilles pierres refont surface n’importe où, les collines ciselées se dressent et sont traversées par des petits cours d’eau qui n’abritent plus du tout la vie.

Pour vous aider à progresser, vous vous procurerez et devrez gérer de l’équipement de plus en plus confortable au fur et à mesure de votre partie. Ce dernier doit être méthodiquement choisi lors de vos pauses régulières dans chaque lieu équipé d’un terminal connecté au réseau chiral. Entre votre marchandise à livrer, les échelles à déplier, les ancres d’escalade, mais aussi les poches de sang supplémentaires, les grenades et autres chaussures de rechange, il va falloir faire des choix pour ne pas faire crever Sam d’un lumbago carabiné pendant votre périple. Car oui, le bougre a une limite de poids qu'il lui est possible de porter sur le dos : plus les marchandises sont lourdes et encombrantes et plus il sera difficile de garder votre équilibre et de vous déplacer facilement. Pour vous reposer et reprendre tranquillement votre souffle entre deux livraisons, vous pourrez aller dans votre chambre privée où toutes vos jauges se rempliront (sang, endurance, munitions…) et où vous pourrez vous adonner à quelques activités très Kojimiesques que l’on vous laisse le plaisir de découvrir.

Death Stranding
Le difficile choix du bon équipement

Les équipements que vous installerez pour faciliter votre progression dans les landes de mort resteront sur place et pourront être « partagés » avec la centaine d’autres joueurs qui squatteront votre serveur. Si le scénario de Death Stranding appelle à la reconnexion entre les individus, le gameplay du jeu incite lui à connecter les joueurs entre eux à travers cette mutualisation des équipements. Pour chaque ruisseau traversé grâce à une échelle d’un autre joueur, une falaise gravie grâce à une ancre bien placée ou un ravin traversé via le pont bâti par plusieurs individus, vous attribuerez automatiquement des « likes » au joueur ayant initié la construction. Si le désir vous prend, vous pourrez donner un surplus de « j’aime » et faire comprendre à votre ami invisible que sa contribution au monde du jeu a bien été perçue et utilisée. Outre le fait de montrer de la reconnaissance envers autrui, cette petite mécanique explique également qu’il est important de se tourner vers des aides extérieures quand le chemin se montre périlleux. Derrière tout ça, difficile de ne pas y voir l’allégorie d’un Hideo Kojima, abandonné par Konami avant de se reconnecter aux personnes capables de lui fournir les outils pour développer son nouveau studio et son nouveau jeu.

Death Stranding
L'échelle vous permettra de franchir pas mal d'obstacles

Parmi ces personnes reconnectées se trouvait d’ailleurs Hermen Hulst, le cofondateur de Guerrilla, ainsi que Marc Cerny, le Lead System Architect de la PlayStation 4. Le premier lui a fourni le code source de DECIMA, le moteur graphique propre au studio et utilisé sur Horizon New Dawn ou encore KillZone, tandis que le deuxième lui a filé un coup de main pour l’utiliser de manière optimale sur la console de Sony. On ne va pas y aller par quatre chemins : Death Stranding est un bijou de réalisation. Aussi bien sur le plan esthétique que technique, c’est une claque et un vrai tour de force réalisé par les équipes de Kojima Productions. De notre côté, nous n’avons pas rencontré un seul bug durant nos 80h de test, ce qui est impressionnant pour un jeu comportant des environnements semi-ouverts de cette taille.

Death Stranding
Le moteur DECIMA à l'oeuvre sur les textures

Si une frange de joueurs pourra les trouver vides et un peu austères, on rappellera qu’ils sont là pour servir un scénario racontant une histoire dans monde post-apocalyptique, même si on aurait aimé un peu plus de zones urbaines ou des grands intérieurs à visiter. La profondeur de champ est, pour le coup, incroyable, et on prend un vrai plaisir, du haut d’une montagne, à observer au loin le nombre de talus à contourner et de cours d’eau à franchir jusqu’à notre destination. En plus d’être vraiment beaux et détaillés, ces grands environnements mettent en exergue ce sentiment de vide, de solitude, de mélancolie et de désespoir qui transpire dans la diégèse du jeu. Cet univers que vous pourrez trouver très obscur au début de l’aventure se révélera cohérent grâce aux éléments très diégétiques qui vous accompagnent le long de la partie, vous ancrant un peu plus profondément dans ce monde post-Death Stranding tout en accroissant sa crédibilité. On pensera notamment à tous les équipements portés par Sam, comme ces menottes à partir desquelles est gérée l’interface ou encore ces exosquelettes facilitant votre progression sur les terrains accidentés…

Votez Jacques Chiral

Death Stranding est un jeu à la narration dense, travaillée, farfelue voire très cryptique par moments, mais toujours cohérente et qui ne vous prendra pas de haut. Ce tour de force est possible grâce à un travail titanesque de recherche sur les différents sujets évoqués, mais également sur le nombre presque trop énorme de détails apportés à l’histoire et, de manière plus générale, à la diégèse du jeu. Cette dernière mêle habilement faits historiques réels et les événements fantastiques se déroulant dans le monde de Death Stranding, rendant le tout très palpable et presque naturel. Cela passe par les fameuses cut-scenes très longues dont Kojima a le secret, en passant par un codex bien fourni expliquant en détail l’arrivée du Death Stranding ainsi que tous les éléments gravitant autour du phénomène. Vous rencontrerez également un petit nombre de PNJ, qu’ils soient chercheurs, porteurs, artistes ou scientifiques, qui vous expliqueront leur histoire et la manière dont ils ont vécu ce prélude d’extinction. Il serait présomptueux d’essayer de vous expliquer la profondeur de l’histoire du jeu en quelques mots. Sachez seulement qu’elle pourra en désarçonner plus d’un et qu’il faudra vous y investir pleinement afin d’en saisir toutes les subtilités.

Death Stranding
Un bébé brise-brouillard

L’histoire, justement, est portée par les épaules sacrément solides de la petite troupe d’acteurs dont s’est entouré Kojima. On pourra citer Mads Mikkelsen, Norman Reedus, Léa Seydoux ou encore les apparitions spéciales des réalisateurs Guillermo Del Toro et Nicolas Winding Refn, rien que ça. Mention spéciale à Troy Baker (Joël dans The Last of Us), qui campe le personnage malfaisant de Higgs, un ancien porteur devenu fou et pouvant invoquer à sa guise Échoués et autres créatures de l’au-delà : son acting pue la classe, faisant de son personnage l'un des plus charismatiques du jeu. Bien évidemment, tous les autres acteurs ne sont pas en reste et la prestation globale affichée sur Death Stranding n’a pas à rougir face à certains pontes du septième art. Notons que la quasi-totalité des personnages bénéficie d’un background plutôt bien expliqué dans le jeu, à l’exception de Sam, le héros, sur lequel on ne sait finalement pas grand-chose. C’est un peu l’antithèse d’un Solid Snake, voire d’un The Boss, sur lesquels l’histoire d’un Metal Gear Solid s’articulait pleinement. Ici, Sam fait presque figure d’anti-héros, pas spécialement beau ni spécialement invincible au combat ou charismatique… Il n’aime même pas être touché par ses semblables. Non, ce qui caractérise Sam, c’est sa capacité à livrer les marchandises les plus difficiles à obtenir et on peut dire que, pour ça, il est foutrement bon.

Death Stranding
Le personnage de Higgs, campé par Troy Baker

Cette immersion dans la diégèse est aussi renforcée par une utilisation fine de musiques apportant son lot d’émotions en jeu. Choisies méticuleusement par Kojima-san himself (il est « aussi » Music Producer sur le jeu), les pistes se succèdent et sont bombardées durant certaines sections clés du jeu, comme lorsque l’on voit au loin notre prochaine destination tout en descendant une colline raide, ou lorsque Sam est esseulé, dans la montagne, luttant pour terminer sa prochaine livraison. Alors que Kojima utilisait déjà des procédés un peu similaires dans son Metal Gear Solid sur PS1, on pensera aussi aux plus récents Red Dead Redemption I et II qui mettaient en avant des musiques empreintes d’émotions à des moments précis du scénario (tout le monde se souvient de l’arrivée de John Marston au Mexique).

La mort aux trousses

En opposition à cette sensation de lenteur de la narration et du gameplay, les quelques rencontres avec vos ennemis vous procureront les shots d’adrénaline suffisant pour maintenir votre cerveau éveillé et vos sens alertes. Les combats dans Death Stranding, il y en a assez peu, du moins si vous êtes un bon livreur. En effet, libre à vous de choisir l’itinéraire à pied le plus sûr et de ne croiser, au pire, que des Échoués, ou alors décidez de foncer au plus rapide et de passer par le territoire des MULEs. Ces derniers sont des anciens porteurs qui ont vrillé petit à petit psychologiquement jusqu’à devenir une sorte d’individus uniquement motivés par l’envie de s’approprier toutes les livraisons qui passeraient non loin de leurs détecteurs. D’autres MULEs, beaucoup plus agressives et présentes plus tard dans le jeu, chercheront spécifiquement à vous tuer pour, seulement ensuite, vous prendre vos marchandises. Ces ennemis couvrent certaines portions de la carte en contrôlant le territoire via des détecteurs plantés dans le sol et qui scannent, au rythme de quelques bips par minute, les éventuels paquets de valeur présents dans la zone. Alors que certaines mécaniques d’infiltrations sont présentes (notamment la possibilité de marcher accroupi dans les herbes hautes), il n’est pas rare de vous faire détecter assez rapidement si vous êtes à pied dans la zone et de voir débouler toutes les MULEs sur votre dos.

Death Stranding
Les MULEs en voudront à votre équipement

Sans aller trop dans les détails, il faut savoir que lorsqu’une personne meurt et que son corps n’est pas incinéré, la nécrose de l’individu génère une néantisation, provoquant une grande explosion d’antimatière et laissant sur place un cratère gigantesque : en gros, le jeu ne vous conseille clairement pas de semer la mort derrière vous. Le but est de vous battre de manière non létale à l’aide de vos poings ou de balles de caoutchouc projetées à grande vitesse. Bien évidemment, s’il vous arrive de commettre un meurtre sans le vouloir et que la dernière sauvegarde est trop éloignée, il vous faudra trimballer le corps sur votre dos jusqu’à l’incinérateur, ce qui ne sera pas une partie de plaisir pour vos pieds. De ce fait, au début de l’aventure, vous devrez gérer les MULEs soit en les attrapant furtivement avec une corde, soit en les tabassant directement. La panoplie de coups n’est pas extrêmement variée, mais vous pourrez par exemple utiliser une marchandise tenue en main pour frapper plus fort et même la jeter sur vos adversaires. Certaines armes, comme le lance-Bolas aperçu dans la démo du TGS, vous permettront d’incapaciter rapidement les ennemis sans les tuer. L’équipe de Kojima a également pris soin de doter les ennemis d’une intelligence mesurée, mais assez cohérente : ils n’hésiteront pas à vous foncer dessus comme des forcenés pour attraper vos marchandises, mais prendront le temps d’appeler des renforts et de vous contourner dès que possible.

Death Stranding
Sam et son Odradek

Outre les zones de MULEs que vous devrez traverser, il faudra également compter sur les Échoués pour vous donner du fil à retordre durant vos livraisons. Ces « fantômes » représentent les individus coincés entre la vie et la mort qui chercheront à vous sortir du monde des vivants s’ils vous sentent déambuler un peu trop à proximité de leur carcasse vaporeuse. Il faut savoir que Sam est l'un des rares à posséder le DOOMS, une affliction qui, selon le degré de contamination, permet de ressentir ces Échoués, voire même de les voir. Lui peut donc sentir leur présence et pourra même détecter leur placement avec plus de précision en utilisant son Odradek ainsi qu’un bébé brise-brouillard, celui que vous avez longuement pu observer durant les trailers du jeu. Encore une fois, histoire de vous préserver de tout spoiler, on peut dire que ces Échoués craignent les substances issues du corps de Sam qui pourra donc les faire fuir en utilisant son eau de douche, son pipi, son caca (lol), et surtout son sang. Si vous vous faites détecter et que vous n’arrivez pas à fuir assez rapidement, les Échoués vous ralentiront jusqu’à vous entraîner dans les abysses. Le combat dans Death Stranding se résume donc à entraver les MULEs d’une part et de vous frayer un chemin tout en évitant les Échoués d’autre part. Bien évidemment, les armes à feu auront une place prépondérante dans le jeu, mais devront être utilisées à bon escient. Encore une fois, nous nous garderons de vous révéler les moments de leur mise en application. Enfin, des combats de boss ponctueront évidemment l’aventure, même s’ils ne sont pas spécialement intéressants : sur ce point, Death Stranding aurait mérité quelques personnages « méchants » supplémentaires, histoire d’avoir un déroulé de l’aventure encore plus équilibré qu’il ne l'est déjà.

Death Stranding
En avant vers la prochaine livraison

C’est Georges Miller, créateur de la série Mad Max, qui le dit : « Le talent que je vois dans le travail des grands réalisateurs de films, je le vois également dans le travail d’Hideo Kojima…Il y a absolument tout, tout pour donner aux spectateurs (et donc aux joueurs) une expérience intense. ». Une « expérience intense », difficile de mieux résumer Death Stranding. C’est tout simplement le produit d’un maître au sommet de son art qui avait, pour pinceaux, carte blanche de la part de Sony, des idées plein la caboche ainsi qu’une pléthore de connexions dans le monde du jeu vidéo. Alors qu'il n'est pas trop tard pour confirmer que Death Stranding n’a absolument rien à voir avec les Metal Gear Solid, le Tactical Espionage Action laisse bien ici sa place au Social Strand System où les mécaniques de gameplay pourront en surprendre certains.

Il s’agit bien d’un jeu qui laisse les armes létales au placard pour incarner un homme dont la principale qualité est celle d’être pugnace, résistant et sans peur pour affronter ses démons, avec ses bottes, afin de reconnecter la civilisation au péril de sa vie. Malgré un début d’aventure poussif, un investissement nécessaire de votre part pour bien comprendre l’histoire et une certaine répétitivité en fin de partie, Death Stranding est un jeu beau, profond, abouti et extrêmement audacieux, qui a la faculté de rendre des choses absurdes et bizarres en quelque chose de cohérent et de palpable. Le dernier jeu d’Hideo Kojima prend le risque de se mettre à dos une portion de ses fans au service d’une originalité comme il en manque beaucoup trop souvent dans nos univers vidéoludiques. Un chef-d’œuvre qui peut prétendre au titre de jeu de l’année, tout simplement.
01 novembre 2019 à 08h00

Par

Points positifs

  • Le moteur DECIMA fait des merveilles
  • L’originalité du concept
  • Long (40h en ligne droite), facilement 100h avec le reste
  • Cohérent de bout en bout (notamment entre l’histoire et les mécaniques de gameplay)
  • Des idées folles qui se tiennent
  • La profondeur de l’histoire
  • Le perfectionnisme apporté dans tous les compartiments du jeu
  • La gestion de l’inventaire et des marchandises
  • Le level design
  • Les constructions qui aident à la progression
  • Le système de « likes » et de partage des constructions
  • Tous les petits « gimmicks » qui en font un jeu vivant (malgré la thématique de mort permanente)
  • Les musiques
  • Les acteurs sont au top
  • Higgs et Cliff, deux personnages bourrés de charisme
  • Certaines questions restent en suspens et c’est tant mieux !

Points négatifs

  • Mise en place un poil poussive
  • Les combats de boss peu intéressants
  • L’interface très chargée qui peut rebuter
  • On est très vite bombardés d’informations dès le début, mouillez-vous la nuque
  • Pas de cycle jour/nuit
  • Facile en normal
  • Certaines scènes d’animations qu’on ne peut pas passer
  • Peut devenir répétitif sur la fin
  • Pas de réelle narration des quêtes annexes
  • On aurait aimé davantage d’environnements urbains à explorer

Gribouillé par...

Lorris

Lorris

Fin limier du mot

Jean-Claude Van Damme au corps, Jean-Claude Dusse dans la tête. C'est parfois l'inverse.

Twitter : @Yolorris

Revenir en haut