Pour ceux qui l’ignorent, le musou propose de jouer un héros ultra balèze qui décime des hordes d’ennemis à lui tout seul, le plus connu en occident étant la saga des
Dynasty Warriors. Fun au début, on se défoule en écrasant notre épée de 3 mètres de haut sur les troupes ennemies afin de baisser leur moral et de se frayer un chemin jusqu’au général de l’armée adverse, ce style de jeu devient vite redondant et on s’assoupit facilement devant son écran. Un bon musou compense cela par des possibilités d’évolutions de gameplay poussées, et par un scénario qui nous tient en haleine.
Atmosphère, atmosphère
Comprenez que dans le cas de Berserk il est difficile de juger ces deux points. La démo ne durant qu’une dizaine de minutes, il est difficile de savoir réellement ce que valent le gameplay et le scénario. Cependant, dès les premiers instants on retrouve cette atmosphère sombre et malsaine caractéristique de la licence. On se laisse immerger dans ce monde sans aucun problème. Il nous était possible de manipuler seulement Guts, mais dans le jeu final il sera également possible de jouer d’autres héros de la série. Koei Tecmo a fait des efforts pour retranscrire fidèlement l’ambiance du manga/anime.
Molesse quand tu nous tiens
Niveau gameplay, la lourdeur caractéristique des musou était malheureusement présente et les coups portés par Guts ne donnaient pas l’impression de toucher réellement l’ennemi. C’est dommage, un peu plus de dynamisme de ce coté aurait profité à l’immersion. La caméra était également un peu capricieuse et il était difficile de locker le boss pour le garder à l’œil.
Fidèle au manga, Guts avait à disposition toute sa panoplie d’armes secondaires dont l’arbalète, que l’on ne pouvait pas utiliser abusivement à cause d’un cool down. Guts pouvait aussi passer en mode Berserk afin de faire des coups plus puissants et des techniques spéciales permettant de nettoyer l’écran des sbires gênants.