Test : Battlezone (2016) - PS4

Battlezone (2016) - PS4

Battlezone (2016) - PS4

Genre : Tanks flashy en VR

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Dans le line-up de lancement du PS VR, nous trouvons un jeu de tank. Rien d'étonnant quand on voit l'engouement que suscitent des titres comme World of Tank et War Thunder. Cependant, Battlezone propose une approche différente, avec son gameplay arcade et ses maps générées aléatoirement. Sur le papier cela a l'air sympa. Mais il est temps de voir ce que cela donne en pratique.

Test effectué à partir d'une version PS4



Le principe de base de Battlezone est assez simple. Vous avez une carte à traverser pour atteindre un volcan et détruire la base IA qui s'y trouve. La carte est constituée d'octogones qui sont autant de zones de guerre à nettoyer pour avancer. Ces champs de bataille sont générés aléatoirement et vous proposent divers types de missions. Cela va de la simple recherche et destruction à la capture de zone, ici appelée piratage, en passant par l'attaque de bases ennemies.

Sur cette base assez simple viennent se greffer quelques subtilités. Tout d'abord, certains octogones sont des avant-postes ennemis permettant, si vous les capturez, de vous faciliter la tâche lors de l'attaque finale en affaiblissant les défenses ennemies. Si c'est une bonne motivation pour capturer ces zones spécifiques, il y a un autre facteur à prendre en compte : à chaque nouveau champs de bataille nettoyé votre ennemi renforcera ses défenses sur la carte, rendant les autres octogones plus difficiles à capturer. Il vous faudra donc aussi veiller à prendre le chemin le plus court possible pour ne pas trop vous compliquer la tâche non-plus. Car c'est bien joli de faire tomber les défenses du noyau IA, mais si vous n'arrivez pas jusqu'à lui, cela ne sert à rien.


Le jeu vous propose différents types de tanks, chacun ayant un comportement et un armement propre. Vous débuterez avec les trois chars de base : léger, moyen et lourd. Nous n'allons pas vous faire l'affront de vous expliquer en quoi ils diffèrent les uns des autres. Mais sachez simplement que le choix du char est crucial, car vous ne pourrez pas en changer durant la campagne. Cependant, vous pourrez l'améliorer, à condition de trouver un point de ravitaillement sur la carte. Vous pourrez améliorer votre équipement, avec des armes plus puissantes.

Rebellion n'ayant pas voulu s'encombrer d'une quelconque forme de réalisme, le gameplay de Battlezone se veut vif et nerveux. Si vous avez le mal des transports, nous vous conseillons vivement de toujours garder un sac à vomi à proximité lors de vos sessions. Ceci étant dit, ces dernières sont plutôt courtes, n'excédant pas les quinzes minutes. Mais elles sont intenses et en immersion totale. En effet, le jeu vous propulse à l'intérieur du cockpit de votre engin de mort, celui-ci ayant bénéficié d'une attention toute particulière, ce dernier vous fournissant toutes les informations nécessaires à l'accomplissement de votre mission. Cependant,  vous n'aurez guère le temps de les consulter lors des affrontements, ces derniers étant hardus, même au niveau de difficulté le plus bas. Arriver au bout de la campagne est loin d'être aisé. C'est d'ailleurs là l'un des principaux défauts du jeu, avec son contenu limité, amenant rapidement une sensation de répétition. Et pour un jeu vendu 60€, c'est franchement moyen.

Avec son esthétique néon assumée, Battlezone attire l’œil, que vous appréciez ce parti pris artistique ou non. Pour le reste, Battlezone assure avec un gameplay certes classique, mais nerveux et efficace, quitte à donner la nausée. Mais si vous avez le cœur bien accroché, le jeu vous offrira de bons moments, surtout si vous jouez en multi. Cependant, à moins que la répétitivité ne vous rebute pas, vous n'y jouerez pas longtemps.
11 octobre 2016 à 09h26

Par

Points positifs

  • Vif et nerveux
  • Une immersion totale grâce à la VR
  • Des sessions courtes

Points négatifs

  • Peu de contenu
  • Vite répétitif
  • Donne la nausée à la longue
  • Un choix esthétique qui ne plaira pas à tout le monde

Gribouillé par...

pattoune

pattoune

Ours savant

Davantage ours que savant, ce con n'a pas compris que l'hibernation c'est en hiver. Résultat, il reste cloitré dans sa grotte à longueur d'année. Ce qui arrange bien du monde. Mais ce n'est pas un mauvais bougre. Il est même plutôt drôle à l'occasion. C'est souvent à ses dépens mais chut, il faut pas le dire. Ayant été récemment rattrapé par l'eau courante et l'électricité, il est désormais en mesure, après avoir difficilement assimilé les bases de l'hygiène corporelle, de nous livrer tests, news et autres contenus enchanteurs. Il nous reste plus qu'a espérer qu'il ne lui vienne pas l'idée de faire prendre un bain à son PC... Trop tard.
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