C’est en 2017, un février pour être précis, que
Nioh premier du nom sortait. Une belle surprise sachant que nous étions au comble de la tristesse suite à l’annonce de
From Software de ne plus jamais faire de
Dark Souls. Une belle surprise également car le jeu était de qualité et
nous l'avions noté 8/10. Non, vraiment, la
Team Ninja nous avait fait une belle surprise. Ces derniers étaient surtout connus pour leur licence
Dead or Alive ainsi que leur moteur physique exceptionnel pouvant simuler à la perfection les mouvements de poitrines féminines. Personne ne pouvait imaginer qu’ils réussiraient à nous sortir un jeu proche de l’esprit des productions
From Software tout en réussissant à s’en éloigner suffisamment pour être originaux.
La pêche !
Comment ? Je vous entends dire Ninja Gaiden ? Ah mais oui, vous avez raison ! Les Ninja Gaiden sont un peu les ancêtres de Nioh. La difficulté était au rendez-vous et le gameplay extrêmement nerveux. La nervosité est ce qui différencie un Dark souls d’un Nioh : ce dernier est pêchu et il faut être ultra réactif pour espérer vaincre. C'est encore le cas avec Nioh 2. Nous sommes sur un jeu extrêmement dynamique et ce second opus monte même d’un niveau. Si les premiers monstres rencontrés sont faciles à éliminer et nous surprennent surtout de par leur placement mesquin et leur capacité à s'entre-dévorer pour fusionner et devenir encore plus puissants, les demi-boss que l’on affronte nous montrent que finir le jeu ne sera pas une promenade de santé.
Oh niiii niiii niiiii
Après deux ans de repos, la prise en main du héros revient rapidement. Les commandes n’ont pas changé d’un pouce, tout est identique, à part la capacité de se transformer en Oni. En pressant le bouton R2, on peut faire apparaître des cornes sur le front de notre personnage et, en combinant avec rond, il est possible de se transformer complètement, nous rendant surpuissant pendant un petit moment. Tout le reste est là et rien n’a été supprimé : le familier et son coup spécial est présent, les différentes positions de combat sont là et le fait de pouvoir dégainer rapidement son arc aussi. Autre changement, et pas des moindres, il est maintenant possible de créer son personnage. Au revoir le héros imposé pour les soucis du scénario et bonjour la possibilité de créer son avatar, que cela soit un homme ou une femme, ce qui ravira le plus grand nombre.