Test : Elden Ring - PS4

Elden Ring - PS4

Elden Ring - PS4

Genre : Souls like

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Cela fait 3 ans que nous n’avions pas eu droit à un nouvel opus de la part de FromSoftware ! Le manque commençait à se faire sentir malgré la mise en bouche que représentait le remake de Demon Souls. Surtout que Sekiro, qui nous a émerveillé par son parti pris radicalement différent des Souls, était quelque peu avare en contenu.
 

Mais voilà, Elden Ring est arrivé, et la frustration de ne pas avoir pu mettre le grappin sur la bêta s’est dissipée en quelques secondes pour laisser place à l’excitation et à la hâte d’enfin en découdre avec l’Entre-terre qui ne demande qu’à offrir ses secrets. Nous allons voir ensemble si cette longue attente valait le coup. 

Test effectué à partir d'une version PS5

A l’instar de ses grands frères, le jeu débute par une intro sublimement narrée qui pose les bases de l’univers. L’Elden Ring a été brisé et les rejetons de Malika, la déesse de ce monde, se sont emparés de ses fragments, rompant ainsi l’harmonie qui régnait sur ces terres fertiles. Il nous incombe, nous, le sans-éclat anonyme, de réunir ces fragments pour devenir le nouveau Lord d’Elden. C’est avec ces maigres informations qu’il nous faudra composer. Le ton est donné : les secrets de ce monde ne vous seront pas servis sur un plateau d’argent et il vous faudra jouer au détective avec comme seuls indices la narration situationnelle et les bribes de textes que vous pourrez lire à droite et à gauche pour enfin comprendre les événements passés et ce qu’il nous faut accomplir.


On touche ici des deux doigts le principal atout du jeu. Dans un Dark Souls classique où le jeu, bien qu’ouvert, reste tout de même assez linéaire, le coté cryptique de la narration peut rebuter. Un joueur contemporain est habitué à recevoir une récompense scénaristique après avoir tué un boss ou surmonté un obstacle. Les ''SoulsBorne'' prennent le contre-pied et privent le joueur de sa scène cinématique toute jolie qui fait avancer l’histoire. Seul le fameux sentiment d’accomplissement, si cher à Miyazaki, récompense le joueur, faisant ainsi de ses productions des jeux de niche dont beaucoup se sont détournés.

Elden Ring

Ce côté cryptique, mystérieux, qu’il faut aller chercher, permet à l’open world qui nous est présenté de prendre toute son ampleur. Tout est fait pour nous donner envie d’explorer, de soulever le moindre caillou pour être sûr de ne rien louper. Il faudra être observateur pour voir la petite ruine à l’horizon, il faudra bien ouvrir ses esgourdes pour retenir une information lâchée à la volée dans une discussion avec un PNJ obscur, et il faudra une bonne mémoire, ou un carnet, pour se souvenir de tous ces fragments d’informations afin de les relier entre eux et permettre d’avancer dans une quête ou de comprendre une facette de l’univers dans lequel on évolue. Elden Ring ne nous prend pas par la main, et c’est justement pour cela qu’il rend l’exploration si excitante. Il prend à contrepied un opus Ubisoft, par exemple, qui nous dévoile tout d’un coup, nous noyant de tâches à accomplir, nous faisant perdre ainsi tout intérêt d’explorer un monde finalement prétexte à l’action.

Elden Ring

Crypt of The Necrolimber

A chaque nouvelle contrée que vous explorerez, il vous faudra trouver son morceau de carte. Le bouton tactile (sur PlayStation) vous permet d’afficher la région dans laquelle vous vous trouvez, mais tant que vous n’aurez pas en votre possession son morceau associé, seule une tache grise apparaitra et vous ne pourrez pas voir de détails tels que les routes, bâtiments et autres lieux d’intérêt qui pourraient susciter votre curiosité. Le terrain de jeu qui nous est présenté est gigantesque. Une fois de plus, FromSoftware nous montre son savoir-faire en Game Design. Rien n’est laissé au hasard et on sent que beaucoup d’attention a été portée sur chaque élément qui constitue l’Entre-terre. Nécrolimbe, la zone de départ, est déjà très grande et fourmille de secrets qui ne demandent qu’à être découverts, mais rapidement vous irez visiter d’autres contrées, des plus féeriques aux plus malsaines et putrides.

Elden Ring

C’est ici qu’il faut s’attarder sur la guest star du projet : George R. R. Martin, le créateur de Game of Thrones. Il a été dit dans diverses interviews que son intervention sur le projet est arrivée très tôt, en amont, et n’a pas duré longtemps. Mais c’est bien lui qui est à l’origine du monde que nous parcourons. Son rôle a été de construire le monde dans son état d’origine. Il a posé les bases. Miyazaki est arrivé par la suite pour utiliser cette base et la tordre afin de créer le monde présent dans lequel nous évoluons. Un peu comme une tour de Legos soigneusement construite dans laquelle il a donné un bon coup de pied. Miyazaki a même expliqué que si George R. R. Martin constatait le résultat final, il hallucinerait de voir ce qui est arrivé à ses personnages. Ce world building solide apporte une cohérence supplémentaire au monde dans lequel on évolue. Ce qui le rend d’autant plus immersif.

Elden Ring

Pas une âme

Elden Ring, c’est avant tout un voyage initiatique. Notre avatar ressuscite pour accomplir son voyage et réunir les fragments de l’Elden Ring. Pour cela, il va devoir traverser des contrées qui lui sont pour la plupart hostiles, car ses habitants ont perdu la raison ou défendent des causes contraires à la vôtre. Rares sont les NPC qui vous proposeront de vous aider. Le sentiment de solitude, typique des productions de FromSoftware, est bien présent. S’y ajoute un sentiment de mélancolie, lui aussi un habitué, du fait de traverser des environnements dévastés par le temps, la guerre ou l’abandon, mais à travers lesquels on peut constater des vestiges d’une civilisation prospère. L’Entre-terre n’est plus que le reflet d’elle-même. La somptueuse bande originale de Yuka Kitamura ne fait que renforcer ce sentiment. Heureusement, les marques au sol pour communiquer un message aux autres joueurs, les taches de sang qui vous montrent comment un joueur est mort ou même les symboles d’invocation pour demander de l’aide sont toujours de la partie et permettent de se sentir moins seul.

Elden Ring

De nouveaux éléments sont présents pour aider les joueurs en difficulté. Les plus importants sont les invocations. Un peu partout, vous pourrez trouver des cendres de vos adversaires qui peuvent être utilisées pour invoquer ces mêmes monstres afin de vous aider. Il vous sera possible d’invoquer une meute de loup, des squelettes qui ne cessent de ressusciter ou même une méduse volante pour empoisonner vos adversaires. L’invocation n’est possible que lorsque vous êtes à proximité d’un petit obélisque en pierre. Un icone vous préviendra de leur présence. Ils sont en général présents dans des zones un peu compliquées ou pour les boss. Les statuts de Malika font aussi leur apparition et font guise de checkpoint en cas de décès. Vous pourrez choisir entre ressusciter au point de grâce le plus proche (mais qui peut être éloigné du boss, par exemple) ou à la statue de Malika qui est en général à coté.

Combat et Boss

Pour ce qui est des combats, Elden Ring se trouve dans la droite lignée de Dark Souls 3. Les coups sur les gâchettes, la roulade avec son frame d’invisibilité, les fioles de vie et les fioles de mana, nous sommes vraiment en terrain connu. Les animations sont pour la plupart identiques également, ce qui peut être vu comme un défaut. L’innovation se trouve dans les cendres de guerre. Dark Souls 3 proposait de déclencher une technique spéciale liée à votre arme, qui consomme du mana. Dans Elden Ring, beaucoup d’armes ont également leur propre technique spéciale, mais il est désormais possible de les changer. Vous trouverez un peu partout dans le monde, un peu comme les invocations, des cendres de guerre qui représentent une technique spéciale que vous pourrez appliquer à votre arme. Vous changerez ainsi ses affinités (on retrouve les mêmes que dans les opus précédents, tels que Qualité, Magie, etc). Cette possibilité donne ainsi beaucoup de flexibilité à la construction de votre personnage. Vous avez privilégié la dextérité et vous voudriez jouer avec une arme utilisant la force ? Changez son affinité en qualité et vous pourrez alors adapter l’arme convoitée à vos stats. Ajoutez à cela qu’il sera possible à partir d’un certain moment de réinitialiser votre personnage afin de redistribuer les points obtenus selon votre souhait, et on obtient la formule parfaite pour expérimenter des builds et voir s’ils fonctionnent.

Elden Ring

Vous n’avez donc aucune excuse pour ne pas réussir à avancer dans le jeu ! Il propose une multitude d’outils pour pouvoir affronter les maintenant célèbres murs de difficulté que sont les boss. Dans Elden Ring, ces derniers sont légion. Il y a bien sûr les boss les plus notables que sont les demi-dieux qui, en général, font avancer l’histoire, mais il y a aussi un boss pour chaque mine, catacombe et autre ruine que vous explorerez. A tel point que, parfois, de simple trashs sont élevés au niveau de boss. On trouve ici peut être le premier défaut du jeu, qui fait écho aux mêmes problèmes que Dark Souls 2. Il y a tellement de boss qu’au final peu sont mémorables. Il y en a, bien sûr, avec leur thème musical qui restera ancré dans la tête, mais on ne peut s’empêcher de constater une dilution du contenu sur ce point.

Elden Ring

L'exigence


Ce qui nous mène à la question fatidique que tout le monde se pose à chaque sortie d’un jeu du genre. Qu’en est-il de la difficulté ? Est-ce que le jeu est plus facile que ses prédécesseurs ? Plus difficile ? Dans l’ensemble, nous serions tentés de dire que le jeu est tout de même plus difficile. Les timings des boss semblent plus exigeants, ils tapent fort et ne laissent aucun répit dans l’action (surtout sur la deuxième partie du jeu). Évidement, ce genre de considération dépend aussi du build de votre personnage. Nous avons fait un samouraï axé dextérité et n’utilisant pas la magie. Certains boss alors difficiles deviennent plus faciles avec un build orienté magie. Mais tout de même, nous restons sur le haut du panier (une pensée à toi, Maria de Bloodborne).

En contrepartie, comme nous l’avons vu, le jeu donne tous les outils pour baisser cette difficulté. Les invocations, que l’on peut monter en niveau avec les muguets, les NPC que l’on peut aussi invoquer parfois dans le cadre de leur quête, et ultimement l’invocation d’un autre joueur qui est beaucoup plus facile car l’objet nécessaire pour le faire est craftable et les composants sont faciles à trouver. Enfin, si vraiment on n’y arrive pas, l’open world nous ouvre les bras pour prendre du niveau, trouver de l’équipement et continuer à progresser pour revenir plus tard sur un affrontement compliqué.

Elden Ring

Une boucle


On revient donc sur notre point initial, l’open world. Si Elden Ring séduit tant de personnes (12 millions de ventes en trois semaines !), c’est peut-être parce qu’il dilue cette difficulté en proposant au joueur qui bloque sur un boss mille alternatives pour se renforcer. De plus, la carte semble être dans sa majeure partie disponible dès le début. Avoir une monture que l’on peut appeler à tout moment pour voyager, éviter les packs d’ennemis trop forts pour soi, tout cela est possible après la première demi-heure de jeu et offre une totale liberté de pensée cosmique vers un nouvel âge réimmiscent au joueur. Il est tout à fait envisageable de jouer 30 heures à fouiller les différentes zones que l’Entre-terre nous offre sans aller au premier boss « officiel » du jeu. La possibilité de crafter des objets donne aussi un objectif de récupération de composant pour se faire un petit stock de flèches empoisonnées, de graisses pour donner des effets à son arme, ou d’antidote pour contrer les effets du poison.

Le monde possède aussi beaucoup d’énigmes qu’il vous faudra résoudre (trouver un lieu à partir d’une image, trouver un objet à l’aide d’indices ou de notes) qui donne encore plus de raison de voyager. Enfin, comme dit en début de ce test, vous pourrez jouer à l’archéologue pour essayer de comprendre l’histoire de ce monde déchu. A chaque lieu son histoire qui peut être comprise à travers l’architecture, les objets, les ennemis et les textes que l’on peut y trouver. Cherche et tu trouveras. 


L'avis de Lorris

Vers la démocratisation du Souls-like au travers d’un open-world engageant, maîtrisé et curieusement accessible.

Elden Ring est un jeu fabuleux, l'un de ces titres dont on ne ressort pas indemne : mentalement épuisé, certes, mais heureux et plein d’étoiles dans les yeux. C’est un peu souvent le cas en ce qui concerne les jeux issus des cinglés de chez FromSoftware, Hidetaka Miyazaki en première ligne. Connu pour produire des titres difficiles où l’acharnement et la patience récompensent toujours les joueurs, ils restaient cependant des jeux dits de « niche », plutôt hermétiques au grand public, en raison notamment d'une austérité globale des mécaniques, de la narration cryptique, en passant par une ergonomie et une expérience utilisateur aride et peu accueillante. Pour être honnête, Elden Ring ne révolutionne pas son monde sur ces derniers points (et on ne parlera pas de l’horrible caméra sur certains combats). Certes, l’histoire se délie un peu, les PNJs sont un poil plus bavards et on comprend mieux l’histoire du monde dans lequel on évolue, les enjeux passés, présents et futurs. Peut-être est-ce dû à la présence de George. R. R. Martin (Game of Thrones) à l’écriture, finalement peu consulté et volontairement peu impliqué par Miyazaki qui voulait que son histoire reste la moins palpable possible, et afin de laisser le plus de place possible à la narration environnementale qui prend, ici, un tout autre sens.

En effet, le jeu est un monde ouvert, ce qui change drastiquement du tracé souvent très dirigiste et fermé des Darks Souls, Sekiro et autres Bloodborne. Le cadre et le contexte d’Elden Ring appellent évidemment à l’exploration et à la découverte de ce monde brisé, ce qui est une première dans la recette FromSoftware et souffle un vent de fraîcheur sur les mondes ouverts comme on n’en avait pas connu depuis longtemps. En effet, le jeu débute avec le monde à vos pieds, libre à vous de l’explorer comme bon vous semble, la difficulté des ennemis (et quelques portes débloquées uniquement par le fait de récolter la tête de certains ennemis majeurs) comme seule entrave à votre progression. Si ces mots peuvent être une injure pour certains, c’est un fait : la progression en monde ouvert d’Elden Ring se rapproche beaucoup plus d’un Zelda : Breath of the Wild qu’autre chose. En effet, cette exploration toujours motivée par un élément au loin et qui attise la curiosité, c’est grâce à une construction impeccable du level design, avec des accroches pour les yeux dans tous les sens et des paysages à la direction artistique à couper le souffle. Mais ce n’est pas que visuel puisqu’Elden Ring fait correspondre le fond et la forme avec un contenu complètement hallucinant de générosité : il vous faudra une centaine d’heures de jeu pour terminer le titre relativement tranquillement, mais sans en avoir vu tous les contours. Les chiffres de ventes astronomiques commencent à arriver et ce n’est pas une surprise : même si motivés par un score de 96 sur Metacritic, les joueurs semblent enfin trouver un jeu FromSoftware accessible, de par cette progression très ouverte, mais aussi par le sentiment d’aventure qu’il procure instantanément, là où Dark Souls et consort faisaient jouer la claustrophobie et la pression accrue sur les épaules des joueurs. Attention, Elden Ring est difficile et vous offre probablement certains des combats les plus cassés, difficiles et injustes de chez Miyazaki ; la structure du jeu vous permet seulement de faire demi-tour et de trouver du contenu à votre niveau avant de revenir tenter votre chance. Cette exploration à 360 degrés a des avantages, mais également des inconvénients. Difficile en effet de proposer une courbe de difficulté parfaitement croissante tant les zones dangereuses flirtent avec des portions de cartes plus accueillantes, mais abritant aussi certains boss cachés d’une effroyable difficulté. L’équilibrage du titre peut donc être remis en cause : à la manière d’autres jeux de chez FromSoftware, il est possible de rapidement abuser de certaines mécaniques du jeu pour trouver une arme, un sort, un bouclier qui vous mènera au fameux « build craqué » permettant de littéralement rouler sur une bonne partie du jeu.

Aussi (et le débat fait *rage*), Elden Ring offre au joueur la possibilité d’invoquer des esprits vous aidant au combat pendant les boss, rendant certaines rencontres plus accessibles, il est vrai, mais ne vous mettant pas forcément tous les boss dans la poche non-plus. Si le non-débat d’un éventuel « mode facile » sur un jeu FromSoftware n’a jamais dépassé les bornes de quelques influenceurs, journalistes et autres réseaux sociaux, c’est peut-être Elden Ring qui en apporte la réponse la plus clairvoyante de toutes : le jeu vous offre les possibilités d’évoluer à votre rythme, de gérer la difficulté des combats comme vous l’entendez et de recourir à de l’aide supplémentaire si vous le désirez. Le tout est simplement emballé dans un monde fait pour les joueurs de tous horizons : ultra dense, construit à merveille, qui invite à l’aventure, la vraie, celle où tout essayera de vous tuer au détour de chaque buisson.


Elden Ring

Elden Ring est l’œuvre ultime du studio FromSoftware. Il ne se contente pas de reprendre les acquis de ses productions passées mais arrive à créer des synergies et sublimer sa formule. Il met à notre disposition un monde ouvert regorgeant de secrets, de légendes et de challenges avec une parfaite maitrise de son art. Le level design rend l’ensemble cohérent et nous amène à visiter des donjons (notamment les Legacy Donjon qui sont les donjons « officiel » de l’histoire) encore plus aboutis, tortueux et labyrinthiques que dans les précédents opus, avec des combats épiques, un vrai plaisir. La direction artistique quant à elle permet de combler les lacunes techniques du jeu qui galère parfois à rester en 60 fps en mode performance, on sent que c’est le point faible du studio, et venir sur Elden Ring après un Demon Souls Remake fait un peu mal, et nous fait visiter des endroits somptueux qui nous font poser la manette quelques secondes pour juste admirer. Elden Ring est ce jeu qui va vous prendre pour ne plus vous relâcher. C’est ce jeu qui va, une fois fini, vous donner l’impression, un temps heureusement, que toutes autres productions sont insipides. De ce fait, on ne peut que vous conseiller de foncer.
16 mars 2022 à 11h38

Par

Points positifs

  • Le monde
  • La musique
  • L’exploration
  • Les legacy donjons
  • Le lore

Points négatifs

  • Des soucis d’ergonomie
  • La technique ! Pas optimisé
  • Trop de boss ?

Gribouillé par...

Wildchoc

Wildchoc

Tanuki lubrique

Le wildchoc sauvage est un petit animal farouche au poil soyeux. Passionné de jeux vidéo il ne sort que très peu souvent pour subvenir à ses besoins naturels tels que se nourrir et se reproduire. Il est cependant facile d'en capturer un en faisant résonner à l'extérieur de sa tanière une douce musique Chip tune. Pourquoi en attraper un ? Ils font en général de très bon coussins.

Twitter : @wildchoc01

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