Test : Kotodama : The 7 Mysteries of Fujisawa - PS4

Kotodama : The 7 Mysteries of Fujisawa - PS4
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Puisque nous sommes en confinement et que les jours semblent bien longs, pourquoi ne pas en profiter pour se pencher sur des titres qui sont passés sous notre radar des sorties ? Aujourd'hui, on se rattrape donc en découvrant Kotodama : The 7 Mysteries of Fujisawa, un titre mêlant visual novel, match-3 et fan service. Tout un programme.

Test effectué à partir d'une version Nintendo Switch

On ne va pas passer par quatre chemins : que vous soyez un amateur de visual novel, de mangas ou d'animes, vous ne serez à aucun moment étonnés par Kotodama, le titre cochant minutieusement toutes les cases des clichés du genre. Le joueur se retrouve donc dans la peau d'un élève fraîchement débarqué dans l'Académie Fujisawa. Sur place, il va vite faire la connaissance d'une demoiselle faisant partie d'un club tentant de résoudre les sept mystères liés au campus... et ne va donc pas se faire prier pour l'aider. Pour parachever le tout, et aussi cocher la case de la mascotte, le héros est accompagné par un petit renard bleu nommé Mon-Chan et qui est en fait un démon avec lequel il a pactisé.

Strip Club

Là où Kotodama fait la différence, c'est sur le gameplay qu'il introduit très rapidement : en plus de l'aspect visual novel demandant des lires des centaines et des centaines de lignes de dialogue, le joueur doit résoudre des puzzles prenant la forme de match-3, un peu à la manière d'un Candy Crush. Ces casse-têtes prennent la forme d'une grille remplie d'orbes de couleurs différentes, le but étant bien entendu de faire en sorte qu'au moins trois orbes de la même couleur se touchent pour disparaître et pourquoi pas créer des combos. Afin de progresser et de réaliser des combos, le joueur doit cliquer sur une orbe pour que celle-ci remonte en haut de sa colonne, faisant donc baisser tous les autres d'une case. Ces combos, justement, remplissent une jauge de plaisir... qui permet de déshabiller la personne que l'on a en face de nous ! 
Kotodama : The 7 Mysteries of Fujisawa

Car le héros de Kotodama possède un pouvoir très spécial, à savoir découvrir si un interlocuteur lui ment en le déshabillant mentalement. Un procédé original et qui vient évidemment titiller la corde sensible de tous les adeptes de fan service, même si aucune nudité n'est ici présente, les ''victimes'' finissant uniquement en sous-vêtements. Précisons à ce sujet qu'il n'y a pas de jaloux : les femmes comme les hommes peuvent être désapés, pour le plus grand plaisir de tout le monde. Évidemment, des bonus et malus sont aussi de la partie, histoire de compléter le tableau du match-3. Bref, vous l'aurez compris, ces phases sont les seuls points un peu originaux du titre de PQube, le reste étant largement moins intéressant. D'ailleurs, tous les puzzles peuvent être par la suite rejoués via l'écran titre.
Kotodama : The 7 Mysteries of Fujisawa

Danger ! High Voltage !

Car côté visual novel, Kotodama fait vraiment le minimum syndical. Comme dit plus haut, tout est cliché (ce qui est d'ailleurs aussi vrai en ce qui concerne la direction artistique, très déjà-vu) et les ''enquêtes'' autour des sept mystères n'en ont que le nom et ils sont d'ailleurs très vite expédiés avant de passer au suivant. Néanmoins, on apprécie le côté léger, presque parodique, qui se dégage de ce jeu, même si les mystères, une fois révélés, traitent de sujet plus sérieux, comme la maltraitance animale ou encore le suicide. Précisons malgré tout que tout cela est à réserver à tous ceux qui parlent la langue de Shakespeare, ce titre n'étant pas traduit en français, comme la plupart des visual novel...
Kotodama : The 7 Mysteries of Fujisawa n'est clairement pas un must-have du visual novel, la faute à son côté cliché, à son aspect un peu idiot et à ses mystères qui ne sont finalement pas très intéressants. Néanmoins, les amateurs du genre ainsi que les fans de match-3 devraient y trouver un peu de bon temps grâce au côté décalé qui en ressort ainsi qu'à ses puzzles qui, s'ils ne sont pas originaux, restent malgré tout efficaces.
29 avril 2020 à 11h26

Par

Points positifs

  • Les puzzles du match-3, efficaces
  • Scénario léger
  • Quelques sujets un peu plus sérieux

Points négatifs

  • Trop cliché
  • Vaguement idiot
  • English only

Gribouillé par...

Shauni

Shauni

Celle qu'on ne voit pas

Détentrice d'un Baccalauréat P (pour ''platformer'') option Sonic the Hedgehog, Shauni a ensuite obtenu avec brio sa licence en Nintendo, spécialisation The Legend of Zelda. Elle est devenue par la suite Docteur ès RPG japonais grâce à sa note maximale lors de l'épreuve Tales of.

Twitter : Shauni_Chan

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