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Cela fait maintenant plus de 15 ans que Codemasters exploite la licence F1, avec un certain succès. L’intérêt pour la discipline allant en augmentant, il n’était qu’une question de temps avant de voir d’autres studios consacrer un jeu au sommet du sport automobile. Et c’est 3DClouds qui dégaine en premier avec Formula Legends. Nous allons voir ici si le titre tient la route.
Test effectué à partir d'une version PS5
Comme vous pouvez vous en douter en voyant ces images, Formula Legends ne joue pas la carte de la simulation. Un choix judicieux, tant Codemasters, après avoir peaufiné sa formule pendant 16 ans, est bien installé. Cela étant dit, ne vous attendez pas à trouver ici un jeu assisté à la Kinect Joy Ride. Le titre de 3DClouds est exigeant, vous demandant un certain doigté pour rivaliser avec vos concurrents.
Car la conduite de Formula Legends est technique. Suivre la bonne trajectoire est indispensable pour garder de la vitesse et ne pas se faire distancer. Il faut donc doser sa vitesse d’entrée correctement, et faire de même avec la direction, le problème étant que la direction est un peu trop rigide, compliquant artificiellement la conduite. Qui plus est, les véhicules rétro ont autant d’adhérence que les modernes. Alors que dans les années 50 et 60, les pilotes couraient sur de véritables savonnettes.
Au-delà de cette petite boulette, le titre s’applique à reproduire le règlement de la discipline en fonction des périodes. Par exemple, il est possible de faire des ravitaillements en carburant jusqu’aux années 2 000, et pas après. Et pour ce qui est du Kers et du DRS, ils ne sont disponibles que sur les véhicules modernes. Il en est de même pour les différents types de gomme, dont la disponibilité dépend aussi des périodes.
Formula Legends gère aussi les arrêts aux stands. Mais plutôt que de les laisser en mode automatique, le titre impose un QTE pour le bon déroulé de ce dernier. Une bonne idée pour ne pas laisser le joueur inactif durant cette phase. Et ça marche bien.
Si le jeu se donne tant de mal pour retranscrire la Formule 1 dans les différentes formes qu’elle a connu, il n’a cependant pas la licence officielle. Vous ne retrouverez donc pas vos circuits favoris ici. Et si certains sont reconnaissables, d’autres seront de véritables découvertes. Enfin, les développeurs ont fait un bon travail sur les décors, les environnements changeant avec les époques.
Mais si devions les saluer pour une chose, cela serait pour leur créativité sur les noms des pilotes. Alan Proust, Dave Coultsoft, Mike et Malf Shoemaker ou encore Burton Renna, les noms que vous reconnaitrez vous feront sourire.
Visuellement, Formula Legends est franchement joli. Il profite d’une direction artistique cartoon et colorée, lui donnant un côté mignon comme tout. Malheureusement, la technique ne suit pas. En effet, le titre souffre d’un clipping infâme sur ses textures, ses dernière ne s’affichant tout simplement pas si vous allez trop vite (un comble). Cela étant dit, il reste fluide en toutes circonstances.
La proposition Formula Legends est fort intéressante, étant à l’exact opposé des titres de Codemasters. Et malgré le fait que la conduite ne varie pas assez entre les différentes voitures et ses lacunes techniques, il constitue une bonne porte d’entrée au sport, grâce à son contenu complet. En fait, tout ce qui manque à Formula Legends, c’est la Formule 1.
Davantage ours que savant, ce con n'a pas compris que l'hibernation c'est en hiver. Résultat, il reste cloitré dans sa grotte à longueur d'année. Ce qui arrange bien du monde. Mais ce n'est pas un mauvais bougre. Il est même plutôt drôle à l'occasion. C'est souvent à ses dépens mais chut, il faut pas le dire. Ayant été récemment rattrapé par l'eau courante et l'électricité, il est désormais en mesure, après avoir difficilement assimilé les bases de l'hygiène corporelle, de nous livrer tests, news et autres contenus enchanteurs. Il nous reste plus qu'a espérer qu'il ne lui vienne pas l'idée de faire prendre un bain à son PC... Trop tard.