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Chaque année, nous avons droit à une grosse quantité de JRPG. Malheureusement, beaucoup font parti d’une masse que l’on pourrait appeler la masse du « meh ». À savoir : pas bon, pas mauvais, juste là et générique. Monark a des arguments pour se démarquer, comme la participation d’anciens développeurs de Shin Megami Tensei, mais est-ce que cela sera suffisant ?
Test effectué à partir d'une version PS5
Plus que Shin Megami Tensei, le nom qui vient à l’esprit quand on voit Monark pour la première fois est Persona. Il faut dire que les deux titres ont beaucoup en commun. L’histoire commence dans un lycée envahi par un brouillard étrange et dangereux. Après avoir passé un test psychologique avec votre personnage sans nom, vous voilà dans l’action, ou plutôt dans l’inaction. Un groupe d’étudiants vous retrouve évanoui dans un étage envahi par le brouillard. Heureusement, vous vous réveillez et vous vous échappez... mais pas avant d’avoir été transporté dans un monde parallèle et d’avoir effectué votre premier combat servant de tutoriel. C’est aussi là que vous rencontrez Vanitas, un démon avec qui vous passez un pacte pour pouvoir utiliser ses pouvoirs. Après ce combat, vous apprenez que le brouillard est causé par d’autres étudiants ayant aussi passé un pacte avec des démons, vous devez donc les battre afin que la situation revienne à la normale. Lycéens, pactes avec les démons, monde parallèle et psychologie. Oui, on est bien dans les mêmes lignes que Persona et Shin Megami Tensei. Mais malheureusement en beaucoup moins réussi…
High School Never Ends
Tout d’abord, techniquement, ce n’est pas très beau et vide. Les personnages ont une démarche un peu bizarre, les PNJ sont fixes et certaines textures laissent à désirer. Heureusement que la direction artistique vient un peu rattraper le tout, même si cela n’a rien d’original. Le jeu se déroule en deux temps : un bâtiment est envahi par le brouillard, il faut le fouiller étage par étage, faire des combats ou détruire des cristaux avant d’affronter la cause des problèmes et libérer le bâtiment. La phase dans le brouillard est intéressante puisqu'il faut résoudre des énigmes afin de pouvoir trouver ce qui vous mène vers l’autre monde, et donc le combat. Mais cette phase n’est clairement pas assez exploitée, et c'est dommage. Pourtant, il y avait du potentiel : le brouillard rend les élèves fous, vous approcher d’eux ou rester trop longtemps dans le brouillard vous rend fou aussi, il vous faut donc être prudent.
Lorsque l’on a trouvé l’élément déclencheur nous permettant de progresser, on arrive dans une pièce où des smartphones sonnent. Un appel vers le combat. En général, tous les combats de Monark passent par des appels sur votre smartphone, qui est en réalité l’interface du jeu. Les combats sont du tour par tour tactique classique : on fait une action, on fait attention au terrain car des bonus ou des malus sont présents et on attaque. Très classique pour les amateurs du genre... et même un peu trop tant les combats manquent franchement d’énergie. Une originalité cependant : selon votre niveau dans un trait de votre personnalité basé sur les 7 péchés capitaux, vous aurez la possibilité de contrôler un avatar vous aidant dans les combats. Ces avatars, contrairement à vos personnages, peuvent porter des équipements et ils s’avèrent fort utiles. Car Monark est loin d’être simple, une mauvaise stratégie ou être mal préparé pouvant s’avérer fatal. Mais heureusement il possède aussi un mode « casual » permettant de progresser dans l’histoire sans se prendre la tête.
Monarkoleptique
On retrouve toutes les mécaniques habituelles d’un RPG. Gagner des combats vous fait gagner des points dont vous pouvez vous servir pour débloquer de nouvelles capacités et donc monter de niveau ou acheter des objets (des consommables qui seront aussi très utiles lors des combats). Et comme tout bon JRPG, Monark est extrêmement bavard. Parfois beaucoup trop. Le jeu n’est disponible qu’en anglais chez nous, et dans un anglais très soutenu. Le problème, c’est que certaines tournures ne sont pas correctes, et ça saute aux yeux dans les premières minutes. Ajoutez à ça que l’histoire n’est pas franchement intéressante et souffre énormément d’un manque de rythme et de mise en place. Les personnages ne sont pas attachants et ressemblent plus à des figures génériques qu’à des vrais personnages pensés pour cette histoire, avec qui on pourrait s’investir. Si vous additionnez tout ça, vous obtenez un ensemble ni bon, ni mauvais. Il y a de bonnes idées comme les tests psychologiques ou les phases dans le brouillard, mais le reste est beaucoup trop mou et générique pour réellement accrocher. Monark est à Persona ce que Benjamin Gates est à Indiana Jones.
Si vous êtes fan du genre et que vous parlez anglais, il est possible de passer un bon moment avec Monark. Mais le problème est que beaucoup font mieux et que l’offre est immense. Rien ne permet à Monark de se démarquer de la masse. Alors oui, ça passe le temps, et on ne passe pas un mauvais moment. Mais le problème c’est que le moment que l’on passe est largement oubliable. Un peu comme une série Netflix faite pour les jours de pluie...
Né en 1823 mais immortel grâce à un pacte passé avec Nicolas Cage, ce gus a eu l'idée de génie de faire breveter le claquement de porte, ainsi il empoche des royalties à chaque fois que dans le monde une porte se ferme un peu trop brutalement. C'est pour ça qu'après six titres de champion du monde poids lourd de Mahjong acrobatique il a décidé de se cloîtrer dans son chateau de Bavière dans lequel il peut passer ses journées à jouer à tout ce qu'il trouve et partager son avis... Même si personne n'en veut.