En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l'installation et l'utilisation de cookies sur votre poste, notamment à des fins promotionnelles et/ou publicitaires, dans le respect de notre politique de protection de votre vie privée.
Déjà disponible sur bien d'autres supports, Ys VIII : Lacrimosa of Dana s'offre une énième sortie, cette fois-ci sur PlayStation 5. L'occasion pour les joueurs n'ayant toujours pas fait ce jeu sorti chez nous en 2017 de se rattraper. Il serait temps.
Test effectué à partir d'une version PS5
Ys VIII : Lacrimosa of Dana nous propose de suivre les (més)aventures de ce bon vieux Adol qui, alors qu'il se trouvait à bord d'un navire, va lamentablement s'échouer sur une île déserte et loin d'être accueillante au vu de la faune qui y rôde. Et comme si ça ne suffisait pas, le jeune homme se met rapidement à rêver d'une femme mystérieuse aux cheveux bleus... Adol va donc rapidement décider d'explorer cette île maudite pour 1. trouver des survivants, 2. découvrir le mystère entourant l'île et la jeune femme et enfin 3. détaler fissa des lieux. Va y avoir du boulot.
La vallée de Dana
Comment les autres jeux de la licence, Ys VIII est un action-RPG poussant le joueur à l'exploration grâce à un système de cartographie particulièrement addictif, surtout pour ceux qui veulent découvrir tous les lieux à 100%. Côté gameplay, on se retrouve avec quelque chose de très nerveux et jouissif à prendre en main, avec une équipe composée de trois personnages différents entre lesquels il est possible de switcher à la volée. Un élément particulièrement important puisqu'ils ont tous leurs forces et faiblesses face aux ennemis qui leur font face, sans oublier qu'ils ont tous leurs aptitudes propres à lancer dans un festival de lumières vives et qui se débloquent au fur et à mesure, ainsi qu'un système de contre et d'esquive qui, bien timé, ralentit pendant un instant le temps.
Vous vous souvenez du point de départ du jeu ? Un navire qui s'échoue. Hé bien Adol n'était pas le seul à bord, loin de là, et il va aussi falloir retrouver des survivants ! Petit à petit, le héros ramène tout ce beau monde dans un village improvisé, histoire de profiter de leurs compétences (vendeur, forgeron, etc) ainsi que de la possibilité d'atteindre des endroits autrement inaccessibles sans leur aide. Mine de rien, cet élément fonctionne parfaitement bien et s'imbrique naturellement dans le titre, ce qui apporte un vrai gros plus à l'ensemble : un exemple parfait de mariage réussi entre narration et exploration.
Les rescapés
Au fur et à mesure de sa progression, le joueur bâtira aussi des fortifications et des leurres autour de sa petite bourgade grandissante, et les monstres seront rapidement tentés d'attaquer tout ça. De quoi donner naissance à des séquences assez différentes durant lesquelles il s'agit de défendre la populace face à des vagues d'ennemis, avec à la clé une note et des récompenses variées. Un petit à-côté plutôt sympa et qui vient se rajouter à la quantité déjà conséquente de choses à faire dans Ys VIII : Lacrimosa of Dana (quêtes annexes, pêche, cartographie, etc), donnant encore plus de corps à ce titre.
En revanche, c'est un bon gros red flag concernant les graphismes de ce Ys VIII, qui sont tout bonnement épouvantables. Pour de bonnes raisons, puisqu'il est originellement sorti sur PS Vita. Et même s'il a eu droit depuis à plusieurs portages, notamment celui sur PS5 qui nous intéresse aujourd'hui, il reste franchement vilain à regarder, que ce soit en ce qui concerne les personnages, les monstres ou les environnements. Heureusement, en dehors de cette bouillie de pixels, il n'y a pas grand-chose d'autre à reprocher concernant la réalisation, si ce n'est quelques petites chutes de framerate ça et là : les musiques et doublages sont de bonne qualité, la visibilité durant les combats est rarement prise à défaut, les déplacements rapides sont instantanés et les doublages sont de qualité. Bref, Ys VIII montre que la beauté est intérieure avant tout.
Cette version PS5 est l'occasion parfaite de vous essayer à Ys VIII : Lacrimosa of Dana si vous ne l'avez pas encore fait. Bien que très moche, c'est un excellent action-RPG qui propose un système de combat efficace, des personnages attachants, une narration étroitement liée à l'exploration grâce au village qui grossit peu à peu et, surtout, un système de cartographie hyper addictif et de nombreuses choses à découvrir. Un jeu qui démontre une fois de plus que la beauté est intérieure et que ce ne sont pas les graphismes qui font la qualité d'une production.
Détentrice d'un Baccalauréat P (pour ''platformer'') option Sonic the Hedgehog, Shauni a ensuite obtenu avec brio sa licence en Nintendo, spécialisation The Legend of Zelda. Elle est devenue par la suite Docteur ès RPG japonais grâce à sa note maximale lors de l'épreuve Tales of.