Mais avant toute chose, c'est quoi
Ride 5 ? C'est un jeu de course qui a pour ambition d'être le
Gran Turismo des jeux de moto. Ce qui n'est pas rien. Mais nous sommes bien obligés d'admettre que
Milestone, le studio derrière le jeu, s'est donné les moyens de ses ambitions avec plus de 240 motos et 40 circuits. Concernant ces derniers, une bonne partie, principalement des européens, ont été laser-scannés, offrant une fidélité maximale dans leur reproduction dans le jeu. Le titre va même jusqu'à proposer des courses d'endurance, comme les 24h du Mans, en temps réel. Les équipes de
Milestone ont heureusement eu la présence d'esprit de proposer une option de sauvegarde durant la course. Nous espérons seulement que cela fonctionnera mieux que ce que
Polyphony Digital avait fait sur
Gran Turismo 5.
De la belle mécanique
Le mode de jeu principal vous donne accès à toute une pelletée d'épreuves, l'objectif étant d'en remporter un maximum pour devenir le numéro 1 mondial. Au fil de votre carrière, vous affronterez des pilotes plus coriaces, histoire de pimenter le challenge. Vous avez accès à ces épreuves depuis votre garage qui, selon les dires d'Andreas, le directeur créatif, évolue en fonction de votre progression. Ainsi, plus vous progresserez dans la hiérarchie de la discipline, plus votre garage s'étoffera et grandira. C'est aussi de là que vous pourrez personnaliser vos bécanes et votre équipement. Nous n'avons pas abordé ce point en profondeur mais, de ce que nous avons aperçu, le titre semble proposer un éventail de possibilités intéressant.
Il est désormais temps de prendre la piste. La première chose que l'on remarque, c'est que le titre n'est visuellement pas un foudre de guerre. Entendons-nous bien : Ride 5 n'est pas moche, loin s'en faut. Mais sans un Sony ou un Microsoft pour allonger la monnaie, il est compliqué de rivaliser avec les ténors du genre sur ce terrain là. La deuxième chose que nous avons remarqué, c'est à quel point l'humble auteur de ces lignes est une merde sur les jeux de moto. Même avec toutes les aides activées, nous avons réussi à chuter. Plus sérieusement, il est difficile pour nous de juger du degré de réalisme et des sensations procurées par le soft, étant totalement novice en la matière. Mais ce qu'on peut vous dire, c'est qu'avec des aides au pilotage aussi poussées, n'importe qui (sauf nous) peut s'en sortir.