Patapolis, telle est nommée la ville dans laquelle vous arrivez après l’allumage de votre système de jeu Sony Playstation Portable. Et oui, il faut appeler un chat un chat et non pas une girafe dont le cou aurait rétréci et qui aurait perdu ses taches au profit de moustaches avant de muer pour pousser des cris immondes. C’est pourquoi je vous parlerai tout au fil de cet article de système de jeu, loisir interactif (
Patapon 2) ou encore de tomates farcies, mais on verra plus tard pour ce point là. En attendant, quelqu’un vient de m’appeler Dieu et je ne peux laisser cet appel sans réponse.
Tu sais quoi ? Appelle-moi Dieu, ça suffira
Le peuple des Patapons fait appel à vous et vous considérera comme un Dieu vivant tout au long de l’aventure. Parfois ils vous aduleront, d’autres fois ils vous maudiront, tout dépend de ce que ce vous faites pendant que vous jouez, mais surtout de ce que vous faites d’eux pendant vos parties. Oui, vous devrez vous occuper de tous vos nouveaux fidèles. Que ce soit pour leur trouver de nouvelles armures, pour les entraîner au combat ou bien juste pour leur fournir de la nourriture, c’est un vrai travail de fourmi que vous devrez accomplir pour réussir à contenter ces petites choses. Enfin, petites choses, petites choses, petites oui, mais costauds, voire même très costauds car pour résister aux multiples adversaires qu’ils affrontent tout au long du jeu, il en faut du courage et de l’énergie.

Toute leur force, leur savoir-faire et autres compétences, c’est à vous qu’ils les doivent. Oui, il ne tiendra qu’à vous d’entraîner suffisamment vos troupes pour qu’elles réussissent à faire face aux plus grands dangers. Heureusement pour vous, vous serez un peu aidé dans le sens où chaque unité aura des points forts et des points faibles, chaque type de « soldat » sera plus résistant face à quelque chose et moins face à une autre. Le fait de savoir ce qui précède et de connaître toutes leurs caractéristiques, vous permettra de bien vous préparer avant chaque mission, chaque bataille, car soyez sûr d’une chose, vous n’aurez pas le temps de vous ennuyer dans votre quête. Celle-ci consistera à ramener les Patapons chez eux car une sorte de cataclysme a divisé le monde en de multiples petits morceaux que vous devrez parcourir. Aller d’un point A à un point B en tabassant plusieurs petits X, il n’en faut pas moins pour contenter les trois quarts des joueurs actuels.

Mais si l’hypoténuse du carré de Pi est égale à la tangente du parallélépipède, qu’est-ce que ça donne ?
C’est un but simple à atteindre et pour cela, les développeurs vous permettent de choisir quel type d’unité utiliser en plus de leurs caractéristiques et équipements, et ce pour chaque mission. Ce point, qui n’est pas à négliger, fait entrer
Patapon 2 dans la catégorie des jeux de stratégie en plus d’être de celle des ovnis. Pour gérer cette stratégie, vous aurez un système à branches qui vous permettra de faire évoluer vos Patapons de la façon que vous souhaitez, tout en sachant qu’il y a deux branches principales avec des variations en fonction du type d’unité que vous êtes en train de modifier.
Bon, tu m’soules maintenant, allez, abrège !
Vous savez tout du fond du jeu, jetons donc un coup d’œil sur la forme. J’ai dit plein de choses, mais pas encore que Patapon, par delà le fait qu’il soit un ovni stratégique, est un jeu de rythme. Non, sortez-vous
Guitar Hero ou
Rock Band de la tête, et voyez plutôt quelque chose dans le genre de Guitarooman. Certes ce dernier et Patapon 2 n’ont rien à voir, mais il s’en rapproche déjà plus que les deux autres. En fait, les rythmes vous serviront à maîtriser vos unités pendant vos missions. Les faire avancer, se protéger, attaquer ou encore déclencher des événements extraordinaires, tout ceci sera contrôlé par différentes combinaisons de touches que vous devrez actionner en rythme.
Concernant ce point, le principe est simple : une touche correspond à un son, une combinaison de sons correspond à une action. Une fois que vous savez comment avancer, attaquer et vous défendre, à peu près plus rien ne peut vous arrêter. Au fur et à mesure de votre progression vous débloquez de nouvelles combinaisons, ce qui permet d’échapper à la lassitude qui est d’ailleurs le pire ennemi de ce titre, mais bon, « les vrais gars » savent de quoi nous parlons et les autres le sauront désormais, il ne faut pas décider de jouer à
Patapon lorsque l’on n’a que cinq minutes devant soi. Ce jeu est tellement addictif qu’il est quasi impossible d’y jouer moins d’une heure ou une heure et demie une fois sa console allumée, sauf si la batterie se vide. Cette dernière option mettrait un terme… « Battery Low »