Une nouvelle guerre froide dans un pays fictif, une armée révolutionnaire militarisée par les Russes, tel est le contexte de ce
Fireteam Bravo. On y croise les habitants de Koratvia, et surtout Gozorov, le leader du KRA, l’armée de soulèvement locale. De mission en mission (huit au total), on est baladé de territoires urbains et de palais à la déco stalinienne aux montagnes enneigées et aux pistes de ski (sans doute squattées par l’intelligentsia locale) de Koratvia. Statues de Lénine géantes décapitées et matériel militaire russe des années 40 sont au programme.
Mon colonel, c’était pas ma guerre…
Toujours dans cette veine de propagande militaire, le didacticiel du soft a lieu sur un porte-avions de la Navy : on y apprend à tirer sur des cibles à l’aide des deux modes de visée disponibles dans ce Third-Person Shooter. Un mode automatique, avec lock de cible à la clé, et un mode zoom, où l’on peut diriger le curseur dans toutes les directions à l’aide du stick analogique. On peut lancer une grenade rapidement en tapotant le bouton de tir et le choix de l’armement (nombreux) se fait à l’aide de la croix multidirectionnelle.
Un gameplay classique de TPS, donc, où il n’y a malheureusement pas possibilité de se mettre à couvert, à l’instar d’un
Gears of War ou même de
Miami Vice sur le même support. On avance, on tire, on tue, on avance, on se planque lorsqu’on est blessé, on vole au secours d’un coéquipier neutralisé, tout cela dans un déluge de balles et de petits effets pyrotechniques.Via le HUD, on donne des ordres à ses troupes, au nombre de trois, que l’on aura préalablement équipées en armement au briefing. Le mode multi, cher aux
SOCOM, est de la partie et on peut réaliser des missions customisées ou l’une des huit missions disponibles en coopération et ce, en ligne s’il-vous-plait.
Beuuuuuuuaaaaaarh
Superbe et digne des capacités de la portable de
Sony, la réalisation étonne par sa 3D fluide et bien texturée. Rivalisant en beauté avec les canons du genre sur PSP, la motion capture de très bonne facture surprend également lors des cinématiques ingame et des dialogues. Les doublages sont atroces par contre, et la qualité narrative du titre en prend un coup, mais j’y reviendrai. Les musiques rappellent les films de guerre les plus clichés du New Hollywood, tout comme les mouvements de caméra lors des cinématiques.